Albertine a quitté Paris en passant par les Alpes et plus précisément la Savoie pour finir par s’installer à Royan. Elle nous raconte son histoire et comment elle a décidé d’entreprendre à Royan. Merci Albertine d’avoir partagé ton expérience avec nous !

Que faisiez-vous à Paris ?

ALBERTINE : Je suis née aux Etats Unis, et j’ai vécu les cinq premières années de ma vie eux Antilles. Puis, j’ai grandi en région parisienne, dans les Yvelines. J’y ai passé le bac et commencé mes études avant de partir en Angleterre en Erasmus pendant trois ans. Après les études, je suis revenue à Paris. J’ai travaillé deux ans comme chargée de production pour une agence de production musicale. Je m’occupais de placer nos artistes dans les saisons culturelles, festivals, etc. J’ai même parfois eu la chance de les accompagner à l’étranger sur certains concerts.

Pourquoi avez-vous souhaité partir de Paris ?

ALBERTINE : Après ces deux années dans la musique, j’ai eu envie de plus de calme et de quitter le tourbillon de la vie parisienne. Je me suis vite lassée des sorties et des concerts. Il me manquait la nature, la simplicité, un cadre de vie plus épanouissant. J’avais parfois l’impression de passer à côté de la « vraie » vie.

Comment avez-vous choisi de partir à Royan ?

Un passage intermédiaire par la Savoie

ALBERTINE : Mon conjoint est originaire de Saint-Palais-sur-Mer, et pour lui comme pour moi, il n’était pas question de s’installer à terme à Paris. Mais avant de nous poser définitivement dans la région, je voulais vraiment habiter à la montagne et profiter d’au moins une saison des sports de glisse et de randonnées en pleine nature.

Nous sommes finalement restés 5 ans en Savoie dans la vallée de la Maurienne, avec une coupure de 6 mois en Australie où, comme beaucoup, nous avons bénéficié du Visa Vacances Travail. Après ce temps passé dans les Alpes, nous avons eu envie de nous poser pour de bon et de nous rapprocher de la mer. C’est comme cela que petit à petit, depuis la Savoie, j’ai commencé à travailler mon projet professionnel.

Le travail saisonnier a du bon, mais avec la trentaine qui approchait, j’avais envie de plus de stabilité. Ainsi, j’ai commencé à me renseigner sur les différentes initiatives qui existent en France qui proposent de l’anglais ludique pour les enfants et les adultes. Etant bilingue et ayant grandi dans un environnement anglophone à 50%, je me suis retrouvée dans les profils des personnes qui avaient choisi ce type d’activité, et me suis dit que c’était peut être une bonne idée de se lancer, ou au moins, d’étudier la question.

Des facilités pour entreprendre à Royan

Je me suis rendue compte qu’il y avait peut être une place à prendre du côté de Royan. J’ai donc contacté plusieurs entreprises nationales et locales, de la franchise à grande notoriété, aux plus petites boîtes qui envisageaient de s’agrandir, en passant par le petit entrepreneur indépendant, afin de me renseigner et pourquoi pas d’envisager une sorte de partenariat.

Une fois installée dans la région, j’ai continué à travailler sur cette idée, et suite à une étude plus poussée et aux conseils des professionnels qui m’accompagnaient, j’ai fini par me lancer seule. En effet, après avoir étudié le marché, entreprendre à Royan à une plus petite échelle, semblait être plus raisonnable et moins risqué. J’ai passé 7 mois en couveuse d’entreprise avant de me lancer en auto-entrepreneur en Octobre 2016.

Qu’est ce qui a été difficile lors du départ de Paris ?

ALBERTINE : Honnêtement, je suis partie sur un coup de tête, et je me suis toujours débrouillée pour trouver du travail et un logement. En revanche, lorsque j’ai quitté Paris, je ne m’attendais pas à trouver le même genre de travail qu’avant, c’est sans doute pourquoi je n’ai pas l’impression d’avoir manqué de quoi que ce soit !

Comment s’est passé le changement ?

ALBERTINE : La famille de mon conjoint étant sur place, le déménagement et l’installation se sont faites en douceur. Comme n’importe qui, j’appréhendais que mon projet professionnel n’aboutisse pas, ou que je me plante complètement. Heureusement, entreprendre à Royan était un bon choix. J’étais bien entourée, que ce soit personnellement ou professionnellement, ce qui m’a permis de faire les bons choix et de plutôt bien m’en sortir !

Et maintenant le bilan :

ALBERTINE : L’intégration n’a pas été difficile puisque je n’ai pas débarqué en territoire inconnu. Les rencontres se font naturellement avec le travail, les rendez-vous professionnels, le voisinage, etc…

La montagne me manque, mais il faut dire que le cadre de vie ici n’est pas désagréable non plus ! J’apprécie d’autant plus les beaux jours, les longues journées d’été et les promenades sur la plage toute l’année.

Ce qui me manque le plus, c’est de ne pas pouvoir aller faire du snowboard tous les weekends comme j’ai pu le faire en Savoie, c’était vraiment un luxe ! Ceci étant dit les stations dans les Pyrénées ne sont pas loin !

Quant à l’accès à la culture, c’est vrai qu’on prend l’habitude d’avoir tout à disposition à Paris. Ici, c’est différent, mais on se rattrape sur autre chose !

Si vous nous parliez de la vie à Royan ?

ALBERTINE : A Royan, il y a des bars a vin où l’on peut grignoter qui sont très sympas et tout autour, plein de bon restaurants… et il y a l’embarras du choix en matière de cadre : forêt, front de mer, marais, village, etc…

La région est riche en patrimoine culturel et la côte et ses îles offrent des paysages variés. Personnellement, je suis fan de Mornac sur Seudre et de l’île d’Oléron… Il a y par ailleurs beaucoup d’activités de plein air : sports nautiques, vélo, équitation, randonnées, etc… Et plein d’animation tout le long de la saison estivale.

D’autres choses à ajouter ?

ALBERTINE : Si c’était à refaire, je le referai sans hésitation ! Je ne troquerai pour rien au monde mon nouveau cadre de vie contre le bruit de la ville et les trajets quotidiens en RER… A bon entendeur !

Merci Albertine pour ce témoignage ! Vous voulez en savoir plus sur Royan ? Pourquoi ne pas lire l’expérience de Sébastien ?

Crédits photo :
Vues aériennes : JP Renaudie
Le phare : Melanie Chaigneau