Vous rêvez de quitter la capitale et d’une reconversion on ne peut plus radicale ? Ophélie l’a fait ! Elle a plaqué son poste dans la pub et a quitté Paris pour apprendre à faire pousser les légumes en Sologne. Elle a même créé une chaîne Youtube où elle raconte son quotidien. Entre télé-réalité et roman-feuilleton, voici son témoignage en images et en direct !

3 questions à Ophélie

Avant de vous présenter sa nouvelle vie, nous avons souhaité en savoir un peu plus sur le parcours d’Ophélie. Commencez par découvrir notre échange.

Qu’est ce qui t’a donné envie de partir de Paris ?

OPHELIE : Je crois qu’avec Paris je vis un cycle… Tous les 4 ans, une envie de bouger me titille et je pars à l’aventure. La dernière fois c’était à Montréal. Aujourd’hui je pars pour au moins 6 mois sur les routes de France pour apprendre le métier de maraîchage bio de fermes en fermes. Ce qui a pu contribuer à mon départ, c’est le trop plein de pollution, et le rythme effréné. Encore que je n’ai pas vraiment le temps de m’ennuyer pendant ma formation ! En revanche, je ne sais pas encore où je poserai définitivement mes bagages. Une chose est sure, j’aime les grandes villes !

La permaculture : pourquoi ce choix parmi toutes les possibilités de reconversion ?

OPHELIE : Parce que c’est la merde :D D’un point de vue social, environnemental … Sans vouloir affoler tout le monde, on court à notre perte, les yeux fermés et en puissance accélérée. En travaillant au coeur du temple de la consommation (la pub), je me sentais de plus en plus mal dans mes baskets. Plutôt que de me barricader dans un bunker en attendant la fin du monde, je prends le pari comme beaucoup d’essayer de régénérer la terre, et de faire attention au vivant, qu’il soit végétal, animal ou humain. Je suis convaincue qu’un apprentissage à l’autonomie et une mutualisation des savoirs et des outils (open source, coopérative, jardins partagés, etc…) sont les clefs pour vivre mieux.

Bilan de ces premières semaines : ce qui est génial ? ce qui te manque ?

Je m’É-CLATE à faire pousser les légumes. Je rencontre un tas de nouvelles personnes aux parcours super intéressants, je mets les mains dans la terre, je caresse des animaux mignons, je prends des coups de soleil sur le nez, et je me sens vraiment en phase avec cette nouvelle vie.

D’un autre côté, il y évidemment des choses qui me manquent. Les copains, et la vie culturelle bien sûr ! Mais je m’organise pour revenir sur quelques week-ends pour prendre des bouffés de concerts, cafés en terrasse et expos en bonne compagnie… ça se fait quand même très facilement par le train.

Merci Ophélie pour ces réponses ! Découvrez maintenant quelques extraits de sa chaîne Youtube.

Le choix de la reconversion

Partir pour six mois … un choix qui ne s’improvise pas ! Une première vidéo explique le choix d’Ophélie et sa prise de conscience, vis à vis du réchauffement climatique et la responsabilité humaine. Pourtant la permaculture, elle n’y connaît « rien du tout ». Elle nous explique d’où est venue son inspiration, notamment par des livres :

  • Vers la sobriété heureuse de Pierre Rabhi
  • Solutions locales pour un désordre global de Coline Serreau
  • Permaculture : Guérir la terre, nourrir les hommes de Perrine et Charles Hervé-Gruyer (de la ferme bio du Bec Hellouin)

A la découverte de la permaculture

Le départ

Ophélie nous fait part de ses émotions et de ses doutes le jour du départ à l’approche de la rentrée des classes : entre tristesse (à l’idée de quitter ses potes) et angoisse (une arrivée dans la campagne sans réseau 3G ni wifi). Les préoccupations d’une parisienne à la campagne peuvent surprendre : « comment on s’habille ici ? Plutôt bottes ou baskets ? ». Entre les moustiques, le cheval et les chèvres pas de doutes le dépaysement est au rendez-vous …

« Je fais mes premiers semis »

Ophélie rentre dans le dur : désherbage, découverte des plantes, de la « nurserie » pour bébés plantes (les semis) … une grande responsabilité !

A retenir, quelques informations sur la permaculture qui consiste en « l’association d’espèces qui se complètent les unes les autres ». Par exemple, maïs courge et haricot car :

  • le maïs va faire une longue tige qui va faire de l’ombre aux courges et aux haricots, ce qui permet de garder de l’humidité
  • le haricot va s’entortiller autour du maïs
  • la courge va courir sur le sol et garder l’humidité.

« Mon combat contre les limaces »

On continue avec les aventures d’Ophélie, à la recherche de fougères pour repousser les limaces car « la fougère est un insecticide ». On révise ses notions de bio avec la photosynthèse et on apprend une super recette de pesto aux fanes de radis :)

Et ça continue …
Retrouvez les aventures d’Ophélie sur sa chaîne Youtube.


Notes :
– Crédit photo principale : By Terence Groos (Own work) [CC BY-SA 4.0]
– Crédit vidéo : Ophélie Damblé
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