Début 2021, Paris, je te quitte, le média web pour les franciliens qui souhaitent quitter Paris a mené une étude pour étudier l’impact des confinements sur les projets de départ de Paris. Entre la démocratisation du travail à distance permettant de lever le principal frein à la mobilité et une volonté accrue de gagner en espace et en qualité de vie, cette nouvelle année 2021 est, dans la tête des franciliens, l’année idéale pour mettre en place leur projet de départ. Ils sont d’ailleurs 69% à avoir déjà entrepris des démarches en ce sens.

Les confinements de 2020 : des accélérateurs du projet de quitter Paris pour 78% des franciliens aux envies d’ailleurs

Si les confinements de mars et novembre ont pu être vécus dans des conditions différentes, la conclusion reste la même : dans 78% des cas, les franciliens aux envies d’ailleurs considèrent que les confinements ont accéléré leur envie de quitter Paris.

D’avantage de franciliens ont passé leur second confinement chez eux, à Paris ou en IDF (83% vs 77% pour le premier confinement). Leur situation professionnelle a été plutôt similaire, avec pour la majorité d’entre eux la mise en place du télétravail ou des conditions de travail inchangées. En revanche, le vécu de ces deux confinements diffère. Dans 56% des cas (vs 41% pour le 2nd), le premier confinement a été bien voir très bien vécu tandis que le second a été mal ou très mal vécu dans 32% des cas (vs 23% pour le 1er). 35% considèrent que le second confinement à été la goutte d’eau dont la conséquence est une envie de quitter au plus vite la capitale.

Un passage à l’acte : 69% ont entrepris des démarches pour quitter Paris suite aux confinements

“L’envie de quitter Paris n’est pas un phénomène nouveau. Seulement, entre l’envie et le passage à l’acte, il y a un réel cap à franchir. L’emploi est bien souvent le premier frein à la mobilité. L’année 2020 et les confinements ont réellement eu un effet accélérateur sur les projets de départ. Cela se traduit par un passage à l’acte que l’on peut observer sur notre site. Le trafic a en effet doublé suite au premier confinement. » Kelly SIMON – cofondatrice de Paris, je te quitte

Ce passage à l’acte s’est également traduit par un certain nombre d’actions menées par ces franciliens aux envies d’ailleurs. Ils sont, en effet, 69% à avoir entrepris des démarches pour quitter Paris suite aux confinements. 46% d’entre eux ont commencé des recherches pour trouver leur ville idéale et 23% ont démarré leur recherche d’emploi. 2% d’entre eux ont même déjà quitté Paris entre les deux confinements.

Le télétravail : nouveau sésame pour quitter Paris

Une majorité des franciliens a adopté le télétravail depuis le 1er confinement de mars. Ils ont ainsi découvert une autre manière de travailler, plus flexible, où la localisation géographique importe peu, tant que la connexion internet est bonne !

“Le second confinement a été déclencheur pour quitter Paris et m’installer à Rouen. Le projet était envisagé avant la vague 1 Covid mais celui-ci a été accéléré. Ceci a été permis par le télétravail et par la proximité de Rouen avec Paris qui me permet de revenir à Paris au siège de mon entreprise 1 à 2 jours par semaine.” Tiphaine, ex-parisienne installée à Rouen.

Pour 25% d’entre eux, les confinements ont permis de prendre conscience de cette nouvelle possibilité professionnelle pour pouvoir changer de ville. Pendant l’été, suite au premier confinement, 9% ont d’ailleurs entrepris une discussion avec leur entreprise pour mettre en place le télétravail à distance. Aujourd’hui, ils sont 35% à envisager garder leur emploi parisien et travailler à distance pour pouvoir réaliser leur projet de départ.

2021, la bonne année pour quitter Paris

L’année 2020 a été une année inattendue pour tous et particulièrement difficile (pour 34% des franciliens) mais certaines tendances positives en ressortent. En effet, 44% des franciliens considèrent que cette année leur a permis de prendre du recul, notamment sur leurs projets de vie et celui du départ de Paris. Ils sont 53% à percevoir 2020 comme une année étouffante et / ou épuisante.

Ces franciliens sont-ils prêts à quitter Paris en 2021 ? La réponse est oui. Ils sont, en effet, 82% à nous avoir répondu souhaiter quitter Paris en 2021.

“ J’en ai envie depuis plusieurs années déjà mais sans en avoir les moyens. Cette année, je veux m’en donner les moyens et je vais tout mettre en œuvre pour y arriver.”Marie, future ex-parisienne.

Qui sont ces franciliens qui veulent quitter Paris ?

“Les franciliens qui veulent quitter Paris sont assez souvent des personnes qui ont déjà vécu en région et qui sont venues à Paris dans le cadre d’un premier emploi ou de leurs études. Après quelques années de vie parisienne, l’envie de repartir vivre en région commence à se ressentir. L’arrivée d’un premier enfant ou l’envie de fonder une famille est souvent l’élément déclencheur.” Aurélie De Cooman – Cofondatrice de Paris, je te quitte

Cependant, on s’aperçoit que le profil type identifié depuis quelques années tend à évoluer, à se généraliser. Les familles ne sont plus les seules à vouloir quitter Paris. 46% souhaitent quitter Paris avec leurs enfants tandis que les célibataires sans enfants représentent, tout de même, 29% des répondants. Les franciliens sont à la recherche d’une meilleure qualité de vie dans la quasi-totalité des cas.

“On entend par qualité de vie une amélioration de son quotidien. Cela se traduit par une réduction du stress et du temps passé dans les transports avec un meilleur équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle. Ces franciliens rêvent d’un logement plus grand avec un extérieur et veulent se rapprocher de la nature.” Aurélie De Cooman – Cofondatrice de Paris, je te quitte

Où veulent-ils partir ?

Si les métropoles restent bien évidemment très attractives, notamment grâce à leur marché de l’emploi dynamique, les villes moyennes séduisent également les franciliens. En effet, d’après cette étude, 45% des franciliens qui veulent quitter Paris souhaitent vivre dans une ville de moins de 100 000 habitants. Les petites villes de moins de 10 000 habitants ne sont pas en reste et attirent 20% des franciliens.

“Aller dans une ville plus petite, au soleil, et apporter à ma fille plus d’espace pour un prix de l’immobilier beaucoup moins cher qu’ici.”, c’est le souhait de Béatrice et sa famille.

Mais où veulent partir ces franciliens ? Selon une étude précédente réalisée auprès des lecteurs Paris, je te quitte, près des ⅔ des franciliens n’ont pas de destinations fixe en tête. Cela n’empêche pas qu’ils aient des critères de choix, très souvent subjectifs (bord de mer, montagne, soleil, rapprochement familial…) et des régions de prédilection. Dans le top 3 des régions qui séduisent le plus les franciliens, on retrouve la Nouvelle Aquitaine (31%), la Bretagne (21%) et Provence Alpes Côte d’Azur (18%).