Originaire, comme son conjoint, du Morbihan, Julie a passé dix ans en région parisienne, à Corbeil-Essonnes. Mais après la naissance de son premier enfant, elle a eu envie d’un autre cadre de vie, plus propice à son épanouissement et à son travail d’artiste calligraphe. A l’automne 2019, elle s’installe en Bretagne, à Vitré. Découvrez son portrait !

La vie en région parisienne

C’est pour suivre son conjoint qui avait trouvé un emploi en région parisienne (dans la logistique) que Julie a quitté son Morbihan natal, il y a une dizaine d’années. Elle ne s’y est pas vraiment épanouie, malgré un logement très agréable et confortable : 70m2 dans une maison à moitié sur pilotis, avec une rivière en contrebas. « C’était super agréable, surtout pour moi qui adore l’eau. Cet appartement nous a permis de tenir pendant dix ans », raconte-t-elle.

Des difficultés multiples et une ambiance morose

En tant qu’artiste calligraphe, Julie a cependant du mal à se faire connaître : « Le rêve de tout artiste, c’est d’avoir un atelier. Or il nous était impossible de payer un second loyer pour le faire. » Sa carrière peine donc à s’épanouir, même si elle donne des cours et anime des stages.

De plus, elle vit assez mal les transports qui prennent beaucoup de temps. Son compagnon passe entre deux et quatre heures chaque jour sur la route pour se rendre à son travail, à Rungis, et en revenir. Il part aux aurores et ne rentre qu’après 20 heures, ce qui plombe leur vie à deux. Elle-même ne s’habitue pas aux trajets interminables, liés aux embouteillages : « ce n’était pas une partie de plaisir de prendre la voiture, confie-t-elle. Pour voir des amis, on mettait des heures à se rejoindre à cause des bouchons. C’est épuisant tout ce temps passé sur la route ».

Et puis l’ambiance générale de la vie parisienne ne lui convient pas, tout simplement. « Il y a des choses très sympa à faire en Essonne, comme des visites de châteaux ou de parcs, mais à chaque fois il faut prendre la voiture et parcourir beaucoup de kilomètres, ce n’est pas facilement accessible », explique la jeune femme.

Elle a aussi un peu de mal avec le fait de vivre « dans une ville dortoir » sans dynamisme. « Les commerces fermaient les uns après les autres, il y avait des soucis de sécurité, c’était de plus en plus triste, déplore-t-elle. Pourtant on est des gens optimistes, on ne s’est pas résignés. On a tout mis en œuvre pour rencontrer des gens mais c’était compliqué. Nous on aime bien discuter, mais en région parisienne les rapports humains sont très froids, chacun reste dans son coin. Ça manque de vie. » Quand elle partage son désarroi avec ses amis – car elle s’est malgré tout fait des amis ! -, seuls ceux qui ne sont pas natifs d’Île-de-France la comprennent.

PORTRAIT VITRE

© Vitré Communauté – ADT35 – Thibault Poriel BD

Le projet de quitter la vie parisienne

Son compagnon ne se plait pas spécialement non plus dans cette vie morose et le couple envisage donc de quitter Paris et sa région. Ils cherchent pendant longtemps une ville où s’établir, sans trouver.

Il faut dire qu’ils ont des critères précis : une ville moyenne, avec un beau centre historique, des bars et restaurants assez nombreux, une vie culturelle intéressante et, si possible, un château !

Avec la naissance de leur petit garçon, le désir de partir en province se fait de plus en plus pressant : « Nous avons grandi entre la campagne, la mer et la forêt. C’était important pour nous de transmettre cela à notre fils. On avait aussi des échos de l’école assez inquiétants, avec des problèmes de comportement chez certains élèves. »

PORTRAIT VITRE

© Vitré Communauté – ADT35 – Thibault Poriel

Une opportunité professionnelle se présente en Bretagne

Alors quand l’entreprise de son compagnon propose à ce dernier de le muter en Bretagne, le couple se décide très vite. Ils n’ont qu’un mois pour déménager, mais qu’à cela ne tienne !

Ils cherchent où s’établir mais ne trouvent pas de suite leur bonheur, jusqu’à ce qu’un souvenir surgisse : « Mon conjoint avait déjeuné deux ou trois fois à Vitré avec ses collègues et il s’est rappelé que c’était une très jolie ville, pas trop grande, qui répondait à tous nos critères. » Ce sera donc Vitré !

Comme l’entreprise prend en charge le déménagement, celui-ci se fait sans aucune difficulté. Le couple a trouvé un appartement dans le centre de la petite ville qui présente l’avantage de leur permettre de tout faire à pied : l’école est à deux pas, ainsi que les commerces et les lieux de loisirs. « Quel bonheur de pouvoir aller boire un verre ou faire une jolie balade en deux minutes et sans prendre la voiture ! », s’enthousiasme Julie.

L’arrivée et l’intégration à Vitré

Un atelier pour créer et exposer ses œuvres

Très rapidement, la jeune artiste trouve un atelier à louer dans le centre-ville et s’y installe. C’est la période qui précède les fêtes de fin d’année et ses œuvres attirent le chaland. Son rêve professionnel devient réalité.

Les autres artistes et artisans de Vitré viennent se présenter à elle, lui permettant de créer facilement un réseau et de mettre en place des collaborations. « Je dois dire que ça a très bien fonctionné, se réjouit-elle. Même avec le contexte difficile de la crise sanitaire et les confinements, j’ai toujours des commandes et je réalise des ventes. C’est parce que j’ai pu ouvrir mon atelier en plein centre-ville et que je suis visible. ».

Forte de ce dynamisme qui la porte, Julie a récemment créé un site internet qui présente une douzaine d’artistes de Vitré, pour les faire connaître et donner envie aux gens d’acheter leurs œuvres, en cadeaux notamment. La ville étant classée Ville d’Art et d’Histoire, la jeune artiste aspire à participer à son dynamisme artistique au point d’égaler des villes comme La Gacilly ou Saint Paul de Vence, réputées pour leurs nombreux artistes et artisans d’art.

PORTRAIT VITRE

L’atelier de Julie
© Vitré Communauté – ADT35 – Thibault Poriel

Beaucoup de rencontres et une vie sociale intense

Comme elle l’espérait, Julie a par ailleurs renoué avec des habitudes conviviales. « Ça change du tout au tout, on a l’impression de revivre. La vie ici est un peu comme dans un village, on peut facilement rencontrer des gens. ».

Par chance, des amis originaires du sud sont venus s’installer à Vitré également. Attirés par la Bretagne, ils ont trouvé un travail sur place dans la logistique (Vitré et ses environs ont un des taux de chômage les plus bas de France, 4 %). « C’est un vrai plaisir de les retrouver en quelques minutes pour boire un verre », jubile Julie.

D’ailleurs si vous comme vous aimerez quitter Paris pour vous installer à Vitré, contactez sans attendre Fanny qui pourra vous guider et vous accompagner gratuitement dans votre projet :


La vie à Vitré

Une ville de taille moyenne très attrayante

Depuis qu’elle s’est installée à Vitré, la calligraphe profite de sa nouvelle vie en se baladant fréquemment sur les remparts de la ville ou au bord de la Vilaine, « un endroit surprenant », dit-elle. Elle va souvent avec son fils au jardin du parc, un endroit magnifique qui recèle un trésor : un thuya géant de Californie, vieux de 140 ans, et prend plaisir à admirer le superbe château situé juste à côté de l’école de son fils.

Le mercredi, elle rejoint des amis au Café Bulle, un café associatif possédant un espace jeux avec des livres, des jouets, tout ce qu’il faut pour occuper les petits pendant que leurs parents se délassent et savourent un des plats du jour (faits maison). C’est aussi là qu’elle a pu faire des rencontres : « Je suis contente car ces endroits correspondent à nos valeurs (le zéro déchet et le bio notamment) et facilitent la convivialité, chose que je ne trouvais pas à Corbeil-Essonnes »

Elle apprécie aussi un restaurant de qualité le Namoovert (arbre vert en coréen), qui offre des menus aussi bien végétariens que plus traditionnels. Mais elle assure que tous les restaurants de la ville qu’elle a testés sont « très bons » !

Julie n’a pas encore exploré tous les recoins de son nouveau lieu de vie, mais elle espère bien pouvoir aller à la plage l’été prochain (à Saint-Malo, à une heure de voiture), et en attendant elle profite des chemins de promenade et randonnée sur le territoire comme au lac de la Cantache.

Une ville qui swing et qui scintille

Vitré vit au rythme des nombreuses manifestations qui font battre son centre-ville : de son célèbre carnaval des Gais Lurons qui pour salue l’arrivée du printemps, aux festivités de fin d’année en passant par les nombreuses manifestations estivales dont le festival cuivré des Fanfarfelues en août ; le programme est riche et varié ! « La mairie fait beaucoup de choses pour les habitants, c’est une chance ! »

PORTRAIT VITRE

Place St Yves Vitré
©Vitré Communauté – Mathieu Le Gall

Le mot de la fin ?

Mis à part les amis restés en région parisienne, Julie et son compagnon ne regrettent rien. « On respire, dans les deux sens du terme, car il y a nettement moins de pollution ici. On était parmi les derniers à quitter Paris, et on revit. Habiter ici est vraiment super car on a tous les avantages d’une vraie ville, avec tous les commerces nécessaires – y compris le matériel dont j’ai besoin pour mes œuvres ! – et en même temps il y a ce côté village, qui facilite les rencontres et les déplacements. Je me suis habituée au climat un peu plus frais d’ici et maintenant je suis vraiment épanouie. Les gens me disent à nouveau bonjour et ça fait un bien fou ! ».

Si comme Julie, Vitré pourrait devenir votre nouveau paradis, contactez sans attendre Fanny qui pourra vous guider et vous accompagner gratuitement dans votre projet d’installation à Vitré:


Photo principale : Portrait de Julie © Vitré Communauté – Ceyliane Ratto
Dossier réalisé en partenariat avec Vitré Communauté