Alison et son conjoint ont quitté Paris il y a quelques mois pour vivre une nouvelle vie à Montpellier. Alison partage son expérience, nous explique ce qui a motivé son choix et comment elle a surmonté ses quelques doutes.

La vie parisienne

Un besoin d’évasion

Alison est née à Paris, elle y a grandi et poursuivi ses études. À 22 ans, bac+5 , elle quitte une première fois Paris pour deux ans d’expérience à l’étranger. A son retour, elle signe un CDI de 2 ans pour un poste de Data Analyst. Une envie de nature se fait cependant de plus en plus pressante. « Les tentatives pour sortir de Paris, s’aérer, en louant une voiture par exemple se sont avérées compliquées » explique Alison. « En tenant compte des bouchons il faut bien compter 1h30 en moyenne pour sortir de Paris ».

Le déclic

Alison et son conjoint sont locataires et vivent dans le centre de Paris, à République. Alison travaille alors à Opéra et apprécie la facilité de pouvoir s’y rendre à pied. C’est lorsque son entreprise se délocalise à Clichy et qu’Alison doit prendre les transports que la donne change et motive davantage sa décision de quitter Paris.« Paris est le must pour la culture, les musées, les expos. Mais je me sentais plus nature que culture. » dit Alison.

L’élaboration du changement de vie

Le choix de Montpellier : Nature et Paris facilement accessibles

Même si Alison reconnaît que, à l’issue de ces deux années passées à l’étranger, elle était heureuse de rentrer à Paris pour retrouver sa famille et ses amis, « ce n’était pas la vie qu’on voulait. On avait le projet d’acheter une maison, mon conjoint adore les barbecues. On ne concevait pas de voir nos futurs enfants jouer au milieu des voitures ou dans des mini parc bondés. »

La décision de quitter Paris est prise mais aussi de ne pas s’isoler pour conserver les liens avec la famille et amis. Le choix du couple se discute entre Marseille et Montpellier. Très vite, la préférence se porte sur Montpellier, à 3h30 de Paris ; l’immobilier y est accessible, la nature est proche et détail important, la belle-sœur d’Alison y vit déjà.

Les craintes: le travail et les amis

Au moment de la prise de décision le frein principal pour Alison était le marché de l’emploi. « C’était mon blocage, Paris regroupe les grosses entreprises, mon conjoint avait tenté de trouver du travail en 2019, sans succès. »

Son deuxième sujet d’inquiétude était les relations sociales. « La peur de la solitude, comment se refaire des amis, un réseau, une vie sociale » se rappelle Alison.

portrait wefight alison

Le franchissement du cap

Trouver du travail étant la préoccupation majeure pour le départ, le signal a été donné lorsque le conjoint d’Alison a finalement trouvé un emploi à Montpellier début avril 2020. Alison, au chômage, avait quitté son emploi fin janvier et l’assurance d’un emploi pour au moins l’un des conjoints la rassurait.

« J’ai commencé à chercher sans trop y croire » avoue Alison. « Je craignais de devoir sacrifier mon poste de Data Analyst pour celui de Consulting. » Alison a entamé une recherche active par le biais de LinkedIn, entre autres. Après quelques entretiens, Alison décroche début août un poste de Data Analyst chez Wefight. Première barrière levée, et pas la moindre!

Le projet de déménagement, initialement prévu pour fin mars, s’est vu perturbé par le confinement.« Après trois visites en Visio, (confinement oblige) nous avons trouvé le logement meublé en location qui nous convenait. Nous avons donc pu débuter notre nouvelle vie Montpellier en mai. Nous avions aussi un meublé à Paris, le déménagement a donc été très simple et rapide. » se souvient Alison.

La nouvelle vie à Montpellier : de bonnes surprises

La vie professionnelle : épanouissement au sein de Wefight

Alison ne cache pas sa joie : « en tant que Data Analyst chez Wefight, mon travail consiste à analyser les données pour les transformer en informations exploitables afin de faciliter les décisions. Wefight est une start-up de E-santé qui produit les applications mobiles gratuites nommées Vik qui sont là pour aider les personnes atteintes de maladies chroniques et de cancers à mieux vivre avec la maladie au quotidien. » explique Alison.

Alison a donc retrouvé le poste qu’elle souhaitait dans une structure pour laquelle elle ne tarit pas d’éloges. « La taille humaine de l’entreprise facilite la communication » ce qu’elle apprécie beaucoup. « Il est très facile d’échanger, d’aller voir tout le monde. Les gens sont très accessibles, j’apprends beaucoup du domaine médical. Les discussions sont nombreuses. Entre Tech et Médical, il n’y a pas de rupture, de séparation, on travaille vraiment ensemble

Alison ajoute que le fil conducteur c’est « aider les gens ». « Tout le monde est porté par le projet, je n’ai pas le sentiment de travailler pour moi mais vraiment pour l’entreprise. C’est une société très humaine, au service de l’humain. Moi qui ai travaillé pour des grands groupes, avec des gens pas toujours compétents, je vois la différence. Chez Wefight, la motivation et la compétence de tous sont des facteurs très stimulants . »

Alison, auparavant inquiète au sujet de l’emploi, est professionnellement comblée, « je ne suis absolument pas perdante, au contraire ! » se réjouit-elle.

La vie sociale: des rencontres faciles

Lorsqu’Alison a quitté Paris pour sa nouvelle vie à Montpellier, son deuxième souci après l’emploi était de refaire des liens sociaux. Là encore, le problème a été positivement résolu. « Le sport est le premier moyen simple de rencontrer du monde » dit Alison. Inscrite dans un club de sport, (même si celui-ci a fermé au bout de deux semaines pour obéir aux mesures restrictives anti Covid), Alison a quand même eu le temps de se lier avec quelques personnes qu’elle voit régulièrement.

D’autre part, son entreprise Wefight est « une boîte jeune », employant majoritairement des moins de 30 ans. Alison s’est donc parfaitement retrouvée dans l’état d’esprit de ses collaborateurs. Et les sorties entre collègues ont permis d’élargir et consolider son début de vie sociale.

vie d'entreprise wefight

Les coups de cœur pour la ville et alentours

  • Top sur la liste, le Café de la Panacée est le spot préféré d’Alison. C’est un lieu d’échange alliant restaurant, bar à vin et espace d’art contemporain. « Les brunch à volonté sont vraiment incontournables » ajoute Alison.
  • les Halles du Lez, regroupent à la fois halles alimentaires, foodcourt, et roof top. Alison se réjouit d’y retrouver « une ambiance très parisienne. »
  • Pour les balades, Alison conseille le Pic-Saint-Loup « à 30 minutes en voiture, c’est facile, il y a de belles randonnées. »
  • « Pour se baigner, on a le choix entre Palavas plage, accessible en bus mais souvent bondé ». Alison préfère prendre la voiture pour la plage de Petit Travers, il y a moins de monde. En plein été Alison suggère les baignades dans la rivière, très agréable et peu fréquentée.
  • Et pour les amateurs de vin….. Alison avait l’habitude de se rendre au Salon des Vignerons à Paris. Pas de salon dans sa nouvelle région, mais des domaines à visiter. « On teste les vins, on échange avec les producteurs et on se constitue une bonne petite cave, » confie Alison.
  • De la même façon, les fermes remplacent le Salon de l’Agriculture. « De Ferme en Ferme est un événement annuel qui permet de visiter des élevages de cochons, d’ânes, et même d’escargots. C’est la vraie nature! » s’enthousiasme Alison.
  • La montagne est également proche, « nous y avons déjà retenu un chalet pour fêter Noël » se réjouit Alison.

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Le mot de la fin

Forte de son expérience, Alison suggère quelques conseils pour aider à la décision de quitter Paris.
« Si ta passion est la culture, reste à Paris. Moi, entre le Louvre et les ânes, j’ai choisi ! Il faut rester lucide, partir pour les bonnes raisons et surtout assurer le nouvel emploi. Les amis, on s’en fait de nouveaux et les anciens viennent nous voir pour profiter de cette belle vie. » Alison pense aussi que « rien n’est définitif. Si dans deux ans on réalise que ce choix n’a pas été le bon, on peut toujours refaire le chemin en sens inverse. »

On l’a bien compris, Alison a quitté Paris pour trouver son bonheur et commencer une nouvelle vie à Montpellier et il est très improbable qu’elle rebrousse chemin….