A la fin de ses études de designer, Clémence a décidé de lancer sa carrière à Châtellerault, après plusieurs années passées à Paris. Un choix dont elle se félicite. Découvrez son portrait !

La vie à Paris

Après avoir terminé son master de design, Clémence ne pensait pas quitter la capitale avant plusieurs années. Avec son compagnon ingénieur acousticien dans le BTP, elle avait pris la décision de faire ses premières armes en tant que designer à Paris, puis de s’installer en campagne quand sa situation professionnelle serait stabilisée, au bout de cinq ou six ans.

Mais avec la crise économique liée à la crise sanitaire, la jeune diplômée a dû revoir ses plans : « Je ne trouvais pas de travail, et je savais que je n’en trouverais pas de sitôt en raison de la situation économique. L’idée de partir en province a rapidement germé car les revenus de mon conjoint suffisaient à peine pour nous payer un studio ».

Le projet de quitter la vie parisienne

La recherche d’un bureau pour se lancer dans la vie active

Clémence se dit qu’elle ne pourra travailler que si elle se met à son compte, faute de trouver un emploi. Mais pour cela, il lui faut un bureau. Et dans son studio de 35 m2, dans le 11e arrondissement, c’est bien sûr impossible. « Sans bureau, je ne pouvais pas trouver de clients. Et sans clients, je ne pouvais pas louer un bureau. C’était vraiment compliqué ! ».

Elle a d’abord pour projet de partir en banlieue, son compagnon étant en poste dans la capitale et devant pouvoir la rejoindre sans difficulté. Mais très vite elle réalise que le prix des loyers n’est pas beaucoup plus abordable, et que les temps de transports sont dissuasifs. Le couple envisage alors de partir dans une grande ville de province, comme Bordeaux ou Lille, qui sont facilement accessibles en TGV et présentent des temps de transport assez similaires à ceux d’une vie en banlieue.

Mais le Covid 19 passe par là et le premier confinement arrive. Clémence et son compagnon fuient leurs 35 m2 et s’installent chez les parents de la jeune femme, près de Châtellerault. Là, ils découvrent presque par hasard que les loyers sont très attractifs dans cette ville moyenne. Ils sont tentés… Et quand ils réalisent qu’il faut moins d’1h30 pour rejoindre la capitale en TGV, leur décision est prise. Ils vont quitter Paris pour s’installer à Châtellerault ! Ce temps de transport réduit est un atout non négligeable : « C’est très facile, ça se fait tout seul » se réjouit Clémence.

portrait quitter paris chatellerault

Les quais enchantés
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Un logement trouvé en deux temps trois mouvements

C’est très rapidement que le jeune couple trouve un logement à son goût, au bout de la seconde visite seulement. Ils emménagent dans un 70 m2 à cinq minutes de la gare, et ont même le bonheur de profiter d’une terrasse de 30 m2. Ils bénéficient aussi de deux parkings, élément important pour un logement en centre-ville.

« Il y a beaucoup d’appartements et de petites maisons à louer dans Châtellerault, c’est vraiment très facile de trouver un logement ici. Nous aurions pu prendre une maison mais nous avions peur que ce soit trop grand pour nous ! Il faut y aller par étapes après avoir vécu dans 35 m2 » précise l’ex-parisienne.

Grâce au loyer peu onéreux, Clémence peut louer un T3 et consacrer une pièce à sa vie professionnelle : elle a enfin un bureau et peut se lancer !

L’arrivée et l’installation à Châtellerault

Comme le studio parisien appartenait à sa mère, la nouvelle entrepreneuse peut le conserver en pied-à-terre, ce qui permet d’avoir un endroit où passer la nuit quand elle ou son compagnon reviennent à Paris dans le cadre de leurs activités professionnelles. Ce dernier a la possibilité de télétravailler trois à quatre jours par semaine, ce qui facilite les choses.

Le déménagement s’avère très facile puisque tous les meubles ont été laissés dans le studio. Un petit camion suffit à transporter les affaires du couple. Les parents et amis prêtent des meubles. Tout se passe simplement et efficacement. « On était très heureux de ne plus être à Paris pendant les épisodes caniculaires de cet été : non seulement on pouvait se mettre au frais sur la terrasse, mais on pouvait même dormir fenêtre ouverte sans être gênés par le bruit, un vrai bonheur ! ».

Une vie associative intense à Châtellerault

Grâce à un bimensuel glissé dans la boîte aux lettres, Clémence a accès à toutes les informations sur Châtellerault (événements, vie économique, etc.) peu après son installation. Elle et son compagnon sont agréablement surpris par le dynamisme et la pluralité des associations de la ville, qu’ils découvrent à l’occasion du forum des associations.

Elle s’inscrit aussitôt dans un club, « la société des sciences », qui propose des conférences sur des thématiques scientifiques, ainsi que dans un autre club qui, lui, fait la promotion des arts d’une manière très originale : les artistes locaux exposent leurs œuvres dans les vitrines de boutiques vacantes. En tant qu’amatrice d’arts, Clémence ne pouvait que s’impliquer dans une telle initiative !

Son compagnon s’inscrit dans un club de tennis de table et s’en trouve heureux car, à Paris, c’était très difficile : « Il fallait payer cher, et en plus il était sur liste d’attente, sans savoir s’il pourrait s’adonner à son hobby durant l’année. Ici, ça a été simple, rapide et économique ! ».

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La vie à Châtellerault

Un dynamisme surprenant

Clémence et son compagnon apprécient grandement leur nouvelle vie, et ce d’autant plus que les événements culturels, les possibilités d’activités et les clubs sont nombreux. « On a tous les avantages de la ville, mais en cinq minutes on peut en sortir pour aller se promener en forêt, c’est très agréable ! » s’enthousiasme la jeune entrepreneuse.

En toute honnêteté, le couple ne s’attendait pas à un tel dynamisme : « Ma mère – désormais retraitée – était pharmacienne ici et, avec la crise économique des dernières décennies, les délocalisations de l’industrie automobile, le chômage galopant, j’avais une image assez morose de Châtellerault. Mais cela ne correspond pas à la réalité d’aujourd’hui : la ville a su se réinventer ! » explique la trentenaire.

Pour preuve, la mairie mène une campagne en faveur de la consommation des produits locaux et de la préservation de l’environnement ; le centre-ville a beaucoup de charme avec ses vieilles maisons en pierres. Et surtout, il y a l’artothèque ! C’est l’endroit que préfère Clémence : elle peut y emprunter des œuvres d’art réalisées par des artistes contemporains, pour une durée de deux mois. Cela lui permet de décorer son appartement de manière originale et raffinée.

Le coup de pouce d’une pépinière d’entreprise

Même si elle a quelques clients parisiens, Clémence se montre proactive pour démarrer son activité à Châtellerault. Elle est aidée en cela par la pépinière d’entreprise René Monory, qui lui a donné des adresses, des coordonnées, afin de l’aider à se créer un réseau.

« Ils font en sorte de soutenir l’entrepreneuriat local, notamment pour les entreprises de l’économie circulaire, et m’ont apporté un vrai coup de pouce dans mes démarches » se félicite-t-elle.

Une vie locale très agréable

« Ici, tout est très simple et tout le monde est plus sympa » résume la designer. Ainsi, quand elle est allée s’inscrire au théâtre pour réserver des places pour plusieurs spectacles, Clémence a eu la surprise de se voir conseillée par la personne au guichet, qui a pris le temps de la connaître pour lui donner les informations les plus pertinentes. Impensable à Paris !

De même, elle est désormais connue par le personnel de la boulangerie où elle va chercher son pain, ce qui ne cesse de la réjouir : « Tout le monde n’apprécierait pas ces rapports humains nettement moins anonymes, concède-t-elle, mais moi je trouve cela très agréable. »

La nature à portée de main dans les environs de Châtellerault

Autre avantage non négligeable pour l’ex-parisienne : la nature environnante. La forêt de Moulière, très proche, permet de grandes promenades apaisantes et revigorantes. C’est exactement le type de loisirs nature qui manquait à Clémence quand elle habitait à Paris.

Elle se rend aussi, aux beaux jours, sur la base nautique de Saint-Cyr, dont le lac s’étend sur 85 hectares ; un golf est également à disposition non loin de là.

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Un changement de vie aussi drastique que réjouissant

Clémence et son compagnon n’ont jamais été de grands fêtards, la tranquillité de leur nouvelle vie leur convient donc parfaitement. La seule chose qui manque à Clémence, ce sont les restaurants asiatiques spécialisés sur certaines régions (car manger vietnamien, thaïlandais ou chinois, ce n’est pas du tout la même chose !). Elle qui adore aller au restaurant n’est pas déçue par la qualité des mets, mais un peu par le manque de variété culinaire.

Quant à son compagnon, il regrette parfois les soirées à la Philharmonie de Paris, un établissement entièrement consacré à la musique, notamment classique. Mais à seulement 27km de Châtellerault, sur le site du Futuroscope, vient d’ouvrir une salle de spectacle à l’acoustique exceptionnelle, « L’arena Futuroscope« , de quoi combler les attentes de son conjoint.

A ceux qui hésiteraient à venir vivre à Châtellerault, Clémence conseille de passer une semaine pour goûter l’ambiance de cette charmante ville et de ses environs. Elle estime que celle-ci est particulièrement accueillante pour les jeunes couples avec enfants car il y a beaucoup d’activités gratuites pour les enfants, comme par exemple un potager bio en libre accès, ou les animations estivales « Ici l’été ».

Photo principale : © Iboo Créations
Réalisé en partenariat avec Grand Châtellerault