Si les savoir-faire historiques de la Nouvelle-Aquitaine font sa réputation à la fois en France et à travers le monde, les produits made in Nouvelle-Aquitaine, qu’ils soient artisanaux ou gastronomiques, sont aussi les premiers ambassadeurs de la région. Que ce soit dans les filières du cuir, de la porcelaine, dans l’agriculture, l’agroalimentaire ou encore la filière bois, l’art de vivre néo-aquitain est en pleine expansion. Si vous rêvez de reconversion dans un métier porteur de sens, les savoir-faire d’excellence de la région vous permettront d’exprimer talent et créativité.

Du geste à l’innovation

Artisans, grandes entreprises du luxe, associations, clusters ou encore centres de formation, un écosystème complet s’est constitué autour des savoir-faire d’excellence néo-aquitains. Au total, ce sont plus de 3 300 entreprises, 3 300 artisans d’art et 10 000 salariés qui font vivre les métiers d’art en région Nouvelle-Aquitaine dont près de 160 entreprises détentrices du label « Entreprise du patrimoine vivant ». Que ce soit dans les métiers d’art et patrimoine vivant, le cuir-chaussure, la mode-textile-habillement, l’art du feu, la céramique ornementale et de table, les secteurs qui composent cette filière sont aussi diversifiés que spécifiques. Tour d’horizon de ces traditions et savoir-faire, aujourd’hui résolument tournés vers la modernité.

Des savoir-faire historiques

La filière du cuir en Nouvelle-Aquitaine

Reposant sur des savoir-faire historiques, la région Nouvelle-Aquitaine et plus particulièrement les départements de Charente, Haute-Vienne et Dordogne ou des Pyrénées-Atlantiques, ont su au fil du temps constituer une filière du cuir complète et structurée. L’une de ses forces réside notamment dans sa complète maîtrise de la chaîne de valeur de l’élevage jusqu’à sa transformation en produits de consommation courante ou de luxe. Cette filière qui regroupe aussi bien les secteurs de l’artisanat que de l’industrie du cuir, compte une pluralité d’acteurs dont des artisans et professionnels des métiers d’arts, mais aussi 554 entreprises dont Laffargue, Remi Carriat, J.M. Weston ou encore Antares pour ne citer qu’eux, totalisant 3 900 salariés, spécialisés dans la ganterie, la chaussure, la maroquinerie, la reliure ou encore la sellerie.

Porcelaine et céramique, de la tradition à l’innovation

Si Limoges est l’un des emblèmes de la production de porcelaine en Europe, c’est bien en Chine qu’est né cet art ancestral. C’est à un jésuite Limougeaud parti vivre aux “Indes orientales” que l’on doit le premier récit de la fabrication de ces céramiques blanches et transparentes au début du XVIIIème siècle. Quelques années plus tard, la découverte des premiers gisements de kaolin, matériau indispensable à la production de la porcelaine, en Haute-Vienne, marque les débuts de la fabrication française. Aujourd’hui doté d’un IG qui protège un savoir-faire qui allie patrimoine, luxe et innovation, la porcelaine de Limoges a très largement contribué à la renommée de la ville et est intimement liée à la construction de son histoire sociale.

Raynaud, Carpenet, Bernardaud, Royal Limoges, J. Seignolles, Arquié, Pergay, Médard de Noblat, ou encore Jean-Louis Coquet ne sont que quelques-uns des grands noms qui contribuent à faire de la Nouvelle-Aquitaine, la 1ère région française sur le marché de la porcelaine de luxe. Preuve supplémentaire de leur savoir-faire d’excellence, la plupart sont labellisées Entreprises du Patrimoine vivant.

Au total, un peu plus de 1 000 salariés conçoivent et fabriquent des produits d’exception qui évoluent au fil des innovations techniques et de l’approche au design. Anciennement produit star des cours européennes, la porcelaine a su se diversifier et est aujourd’hui utilisée dans des objets du quotidien comme les bijoux, les accessoires de décoration, les luminaires ou encore le mobilier. Le groupe Legrand, spécialisé dès le début du XXème siècle dans les interrupteurs, aujourd’hui l’un des plus gros fournisseurs des foyers français, illustre cette capacité d’évolution.

Ephtée, malletier à Bordeaux
©EPHTEE – Cenon

Un écosystème structuré et des axes de développement identifiés

Une densité d’acteurs formant un écosystème dense et structuré

Ces filières issues de savoir-faire et traditions historiques se sont aujourd’hui structurées au sein d’écosystèmes complets sur lesquels peuvent s’appuyer leurs acteurs pour développer de nouvelles synergies. Centres de recherche, pôles de compétences, clusters et réseaux constituent le cœur de ces écosystèmes et autant de possibilités pour les entreprises et porteurs de projets de s’y intégrer. Parmi les structures à connaître, le Pôle Européen de la Céramique fédère 150 acteurs et représente le secteur des céramiques.

Dans le même domaine, le CRAFT (Centre de Recherche sur les Arts du Feu et de la Terre) accompagne les créateurs dans le développement de projets autour de la céramique, de la phase de recherche à celle du développement. Si vous travaillez dans l’artisanat des métaux, l’IFRAM, et son Pôle National d’Innovation labellisé propose à tous les professionnels des métiers traditionnels de la forge et de la métallurgie un appui, des informations, des conseils et des formations visant à soutenir leur développement. Dans la filière cuir, le Cluster Réso’Cuir Nouvelle-Aquitaine structure et anime tous les acteurs en vue de faciliter et accélérer leurs échanges. Dans la filière textile, le syndicat professionnel l’Union Professionnelle du Textile, de l’Habillement et du Cuir (UPTHC) assure la représentation des acteurs auprès des instances régionales et nationales, ainsi qu’auprès des collectivités territoriales.

Les axes de croissance de la filière

Pour soutenir le développement de ces savoir-faire et leur capacité d’innovation, la Région a identifié plusieurs axes de croissance. On y trouve notamment l’innovation croisée comme on pu l’expérimenter Agnelle et Guerlain en créant des gants parfumés, Smuggler et le Laboratoire Xlim et leurs poches de costumes anti-ondes électromagnétiques, ou la marque de sport de glisse féminine Roxy qui a développé en collaboration avec Biotherme des vêtements avec microcapsules hydratantes intégrées. La collaboration entre acteurs historiques, autre axe de croissance, amène aussi de belles réussites, comme la “Crème 128” de Sothys proposée dans un petit pot en porcelaine signé Bernardaud ou l’élégante théière en porcelaine avec anse en cuir imaginée par Bernardaud et Weston. Parmi les autres axes de croissance, les stratégies de niche dans le secteur du textile notamment (chaussure de sécurité ou de confort, textiles techniques) ou la diversification des circuits de commercialisation et d’approvisionnement (circuit court notamment) constituent autant d’opportunités rendues possibles en Nouvelle-Aquitaine. Si vous souhaitez développer un projet dans ces filières, vous pouvez faire appel à l’Agence de Développement et d’Innovation de la Nouvelle-Aquitaine.

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Porcelaines de la Fabrique de Saint-Brice-sur-Vienne
©Région Nouvelle-Aquitaine

Des filières d’excellence revitalisées par la formation continue et initiale

La formation, qu’elle soit continue ou initiale constitue une vraie opportunité de reconversion pour intégrer la démarche d’excellence des produits made in Nouvelle-Aquitaine.

La formation continue au service de l’excellence

Face aux difficultés de recrutement des acteurs historiques de la filière du cuir, la Région a créé un pôle spécifique visant notamment à adapter l’offre de formation aux besoins des entreprises néo-aquitaines. C’est ainsi qu’est né en 2014 à Thiviers en Dordogne, le Pôle d’Excellence des Métiers du Cuir et du Luxe. Hébergé au sein du Campus des Métiers et des Qualifications (CMQ) Cuir, Textile, Mode & Luxe, il constitue un formidable outil de formation au service de l’excellence néo-aquitaine. Le pôle propose ainsi aux salariés, mais aussi aux personnes en reconversion ou en recherche d’un nouvel emploi, de renforcer leurs compétences et augmenter ainsi leur employabilité. Si les parcours de formations professionnelles sont exclusivement proposés en fonction des besoins des entreprises, un CAP maroquinerie est cependant disponible en formation initiale.

Toujours en formation continue, des parcours de professionnalisation Opérateur de fabrication en maroquinerie industrielle sont proposés à Saint-Junien en Haute-Vienne, une formation Opérateur en fabrication de chaussures de luxe à Limoges et une autre en Cordonnerie Multi-Services à Salagnac en Dordogne. Vous pourrez aussi suivre une formation de Tapissier de lisse au sein de l’IUMM/AFPI sur Aubusson (Creuse).L’ensemble du territoire est ainsi maillé de centres de formation permettant à chacun et où qu’il se trouve de se former aux techniques des métiers d’art ou de se perfectionner. Si vous envisagez d’approfondir vos connaissances, vous pouvez consulter l’ensemble des offres de formation disponible sur le site de Cap Métier, l’agence régionale pour l’orientation, la formation et l’emploi en Nouvelle-Aquitaine.

Des formations initiales dans plusieurs filières artisanales

Il existe aussi de nombreuses formations initiales qualifiantes dans la région, du CAP au bac + 5, comme autant d’opportunités de reconversion. En fonction de vos envies et de vos compétences, vous pouvez par exemple obtenir un Titre professionnel en sellerie à Salagnac (Dordogne), un CAP sellerie générale à Eysines (Gironde), un CAP émailleur d’art sur métaux (unique en France) dispensé par l’IUMM/AFPI, ou un CAP Vitrailliste, au GRETA, à Limoges. Un baccalauréat professionnel artisanat, option tapisserie d’ameublement est également accessible à Limoges. Si la céramique vous intéresse, l’IUMM/AFPI propose des formations pour devenir opérateur de production en entreprise céramique, ainsi que des professionnalisations aux métiers de la céramique.

Acteur incontournable de la formation, le Campus des Métiers et des Qualifications (CMQ) Cuir, Textile, Mode & Luxe, inauguré en janvier 2019, rassemble plusieurs lycées professionnels, CFA, et établissements d’enseignement supérieur autour du lycée professionnel support Porte d’Aquitaine à Thiviers. Organisé en réseau, il vise à valoriser et maintenir les savoir-faire, les compétences spécifiques et l’innovation dans ces filières. Il a aussi pour but d’adapter l’offre de formation afin de la rendre plus lisible auprès de tous les publics. Pour découvrir toutes les formations initiales dispensées en Cuir, textile, mode et luxe, vous pouvez consulter le site Campus des Métiers et des Qualifications.

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CWD Technology Saint-Estephe
©Région Nouvelle-Aquitaine

Des entreprises prestigieuses au cœur de la Nouvelle-Aquitaine

Qui ne connaît pas la marque Hermès, symbole du raffinement français et d’un savoir-faire à la réputation mondiale ? C’est en Nouvelle-Aquitaine que ce géant du luxe a déjà implanté trois sites de production, à Nontron (Dordogne), Montbron (Charente) et Saint-Junien (Haute-Vienne) et prévoit d’en ouvrir un quatrième à Saint-Vincent-de-Paul (Landes). Le sellier-maroquinier aux 13 000 salariés dans le monde et 5,2 milliards d’euros de CA en 2016 a créé dans la région 2400 emplois depuis 2012, dont une quarantaine d’artisans néo-aquitains recrutés et formés en 2018, portant à 630 le nombre d’ouvriers-artisans néo-aquitains employés par la célèbre marque. L’inventeur du célèbre carré recherche constamment de nouveaux profils artisanaux ou ingénieurs pour rejoindre ses sites de Nouvelle-Aquitaine. Le site de Saint-Junien (Haute-Vienne) devrait par ailleurs déménager à proximité de son site actuel et toujours en bord de Vienne, d’ici à 2022. L’entreprise investira les locaux voisins d’une friche industrielle qui sera entièrement rénovée et passera de 1 500 à 5 000 mètres carrés. L’entreprise prévoit de porter à 260 le nombre d’ouvriers-artisans employés sur le site, lesquels ont commencé à être formés dès 2020.

Autre acteur emblématique, le seul nom de Bernardaud suffit à évoquer le savoir-faire empreint de tradition et d’innovation caractéristique de la porcelaine de Limoges. Si cette belle-dame de presque 160 ans est mondialement connue pour ses services de table, elle a aussi su, au fil du temps, diversifier son offre en s’ouvrant à d’autres univers. Aujourd’hui, Bernardaud emploie plus de 400 salariés à Limoges et exporte les trois-quarts de sa production.

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Antarès Sellier, installé en Charente-Maritime
©Région Nouvelle-Aquitaine

L’esprit gastronome en Nouvelle-Aquitaine

Avec une nature aussi généreuse, il n’est pas étonnant que la Nouvelle-Aquitaine soit la 1ère région gourmande de France ! Secteurs d’excellences réputés, l’agriculture et l’agro-alimentaire se démarquent en Nouvelle-Aquitaine, grâce à des productions de qualité et des savoir-faire reconnus dans la transformation et la gastronomie. Mobilisée, cette filière a fait le choix de la qualité et du respect de l’environnement garantissant des produits aussi bons pour nous que pour la planète. Découvrez la diversité de ces acteurs et l’engagement de la Région pour les soutenir.

L’agriculture néo-aquitaine

Seconde région agricole d’Europe pour la valeur de sa production, la Nouvelle-Aquitaine compte près de 120 000 emplois agricoles. Avec l’industrie agroalimentaire et le secteur de la pêche, la filière agricole constitue le premier employeur local. Principaux acteurs, les moyennes et grandes exploitations qui maillent le territoire sont la source de nombreux emplois. L’agriculture néo-aquitaine tire sa renommée de ses produits d’exception, dont près de 300 sont sous signes officiels de la qualité (AOP, Label Rouge, AOC ou IGP ou STG). Preuve supplémentaire de l’attention portée à la qualité autant qu’au respect de la terre, la part d’agriculture biologique est en constante progression depuis plusieurs années.

Parmi les filières du secteur agricole, on retrouve évidemment l’élevage bovin et ses stars que sont le bœuf limousin et la Blonde d’Aquitaine ou encore l’élevage de canards qui sert la production de foie gras particulièrement représenté en Dordogne, dans les Landes et les Pyrénées Atlantiques. Suivent ensuite les productions maraîchères (carottes, haricots verts, prunes, kiwis, fraises, noisettes, melons, noix, asperges…) et céréalières (maïs doux notamment) favorisées par un climat ensoleillé une grande partie de l’année et des précipitations suffisantes. La viticulture est évidemment bien présente que ce soit dans la région de Bordeaux, de Bergerac, de Buzet ou du Jurançon. Toute cette richesse et cette diversité de produits ont contribué à faire de la Nouvelle-Aquitaine l’un des leaders européen en ce qui concerne la qualité de produits. De telles productions ont aussi favorisé le développement d’un tissu d’entreprises de première et deuxième transformation, constituant la filière agroalimentaire de Nouvelle-Aquitaine.

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Elevage bovin en Nouvelle-Aquitaine
©Région Nouvelle-Aquitaine

La transformation agricole

Directement liée au secteur agricole, la filière agroalimentaire est l’un des poids lourds de l’économie néo-aquitaine, autant qu’elle constitue un vivier d’emplois. La filière regroupe aussi plus de 10 000 entreprises totalisant 80 000 salariés. Leurs activités vont de la transformation alimentaire à la production de boissons et comprennent aussi les activités liées au commerce de gros (stockage, conditionnement, mareyage pour les produits de la mer, vinification et distillation entre autres). Parmi les activités agroalimentaires phares, se trouvent évidemment celles liées aux produits agricoles énoncés ci-dessus. La région possède ainsi des savoir-faire reconnus dans la transformation et la conservation de la viande et la préparation des produits dérivés. Elle est leader dans la production de foie gras d’oie et de canard. En corrélation avec l’activité d’élevage, l’industrie laitière, et notamment fromagère, occupe la troisième place au sein des industries agroalimentaires régionales. Enfin, avec 900 km de côte sur le littoral atlantique, la pêche et l’aquaculture constituent des activités clés. Saviez-vous par exemple que la grande majorité du caviar français est produit en France ? De même, la Nouvelle-Aquitaine est aussi la première région productrice d’huîtres en France ! Cette présentation ne serait évidemment pas complète sans citer la filière boisson qui permet la production de savoureux nectars, vin et spiritueux, pour accompagner ces produits d’exception. Les entreprises agroalimentaires représentent un secteur très hétérogène tant au niveau de leur maillage complet du territoire que de la diversité des produits qui y sont transformés.

Une nouvelle fois l’excellence made in Nouvelle-Aquitaine, se caractérise aussi par un positionnement haut de gamme dans la transformation de certains produits. Ainsi, des entreprises emblématiques dont le seul nom suffit à évoquer l’art de vie à la Française à travers le monde, ont choisi la Nouvelle-Aquitaine pour y développer leurs activités. C’est le cas d’Henessy, Martel et Remy Martin, pour la distillation, ou encore Labeyrie Fine Foods, Delpeyrat, Bledina, Aqualande et Lou Gascoun. Autant d’employeurs potentiels pour faire rayonner l’excellence néo-aquitaine !

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Elikatxo, entreprise spécialisée dans la fabrication artisanale de boissons
©Région Nouvelle-Aquitaine

Devenir agriculteur : les aides à l’installation

Une autre façon de contribuer contribuer au rayonnement gastronomique de la Nouvelle-Aquitaine, est de vous engager, vous aussi, dans l’agriculture ou la filière agroalimentaire. Pour vous y aider, la Région a mis en place un certain nombre de mesures visant à soutenir et encourager l’installation de porteurs de projet agricole sur le territoire. Si vous êtes intéressés par un projet de reprise d’une activité agricole, sachez que les offres sont nombreuses dans la région et que l’on compte près de 2 000 nouvelles installations chaque année. La Chambre d’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine propose notamment des informations, un service de mise en relation ou encore un accompagnement personnalisé à la réalisation de votre projet. Vous pourrez également bénéficier des Dotations Jeunes Agriculteurs, accessibles sous conditions ou faire valoir vos droits au prêt d’honneur en agriculture ou aux différentes aides à l’installation proposées par la Région. Des points d’accueil informations sont présents dans tous les départements pour vous renseigner. Vous trouverez leurs coordonnées sur le site S’installer en agriculture. La SAFER Nouvelle-Aquitaine a, pour sa part, développé une carte des projets de vente en cours afin de vous aider à vous positionner sur un terrain disponible.

Par ailleurs, le Pôle de compétitivité Agri Sud-Ouest Innovation, situé à Gradignan en Gironde, fédère les acteurs publics et privés agissant dans les filières de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des agro-industries, afin de développer à la fois les innovations, la R&D et s’assurer de la santé économique de ses adhérents. Cinq plateformes technologiques permettent aussi aux exploitants de bénéficier d’une expertise sur leur secteur et de transiter vers des circuits de production adaptés à la demande.

En plus de ces soutiens logistiques et technologiques, la Région propose des aides financières dans le cadre de projets de modernisation, de R&D et d’innovation, de recherche d’obtention de Signes de qualité et de conversion en agriculture bio. Vous pouvez aussi être aidé dans la mise en place de pratiques de développement durable, ou de performance énergétique. À titre d’exemple, le conseil régional soutient financièrement les exploitants avec des montants allant de 7 000 à 250 000 € d’investissements, dans le cadre du plan de Relance 2021 de modernisation des élevages.

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Bérenger Fontaine, Producteur
©Région Nouvelle-Aquitaine

La filière Bois au service de l’environnement

La région Nouvelle-Aquitaine est pleinement engagée dans les objectifs de développement durable et met l’accent sur les filières Bois et Construction durable. Elle peut se le permettre puisqu’elle représente la première région forestière française, avec 2,8 millions d’hectares de surfaces boisées (34 % du territoire, dont 70 % de résineux). Le pin maritime régional constitue à lui seul près de 90 % de la récolte nationale. Le secteur représente 50 000 emplois (devant le secteur aéronautique) pour 135 entreprises, et réalise un chiffre d’affaire dépassant les 10 milliards d’euros dans quatre principaux secteurs d’activités : la sylviculture et l’exploitation forestière ; le sciage et le travail du bois ; l’industrie du papier et du carton ; les travaux de charpente. À noter que la Nouvelle-Aquitaine arrive sur la première place du podium des régions en ce qui concerne les panneaux photovoltaïques, et en seconde position pour ce qui concerne les bioénergies. Elle s’inscrit ainsi comme un élément moteur, au niveau national, dans la transition énergétique. Si ce secteur vous intéresse, vous pouvez consulter notre dossier pour travailler au service de l’environnement en Nouvelle-Aquitaine.

Une filière bois qui innove

L’un des leitmotivs de la Région est de miser sur l’innovation, afin de créer davantage de valeur et d’emplois dans un contexte de mondialisation marqué par le changement climatique. La filière forêt, bois et papier doit répondre aux demandes croissantes, tout en intégrant une gestion durable essentielle à l’écosystème. Dans ce cadre, plusieurs projets phare ont vu le jour, comme HYPERION, première tour en bois réalisée en France, en plein cœur de Bordeaux, à proximité de la gare LGV dans le nouveau quartier Bordeaux Euratlantique. Sur 57 mètres de haut et 18 niveaux, les 7 000 m² de surface (113 logements, bureaux, commerces) abritent la plus haute tour de logements en bois de France, future vitrine de la construction bois et de la démarche environnementale de la région. Dans le même esprit, le PÔLE ATLANTECH, premier quartier urbain d’activité bas carbone à La Rochelle (27 ha), est précurseur en Europe dans le développement durable, la mobilité douce et l’écoconstruction. À la fois quartier d’habitation et espace d’activité dédié à la transition énergétique, ATLANTECH® intègre l’ensemble de la filière du bâtiment durable et de la réhabilitation.

Des laboratoires de renom liés à la forêt et au bois accompagnent cette démarche innovante portée par les pouvoirs publics régionaux, comme GEMH – GC&D pour les matériaux hétérogènes, le Génie civil & Durabilité, ou l’INRA Nouvelle-Aquitaine Bordeaux pour ce qui concerne les sciences du végétal, l’écologie et l’environnement, ou encore IRSTEA pour la recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. De plus, des plateformes apportent leur soutien à l’innovation et la réalisation d’essais aux acteurs de la filière à l’image de CANOE, centre de R&D, NOBATEK / INEF 4, centre de recherche privé ou FCBA et TIPE qui proposent des formations et prestations pour soutenir entreprises et entrepreneurs dans leurs projets d’innovation.

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Forêt du littoral néo-aquitain
©Région Nouvelle-Aquitaine

Un potentiel d’emplois important

La filière s’est regroupée dans plusieurs pôles interprofessionnels afin de mettre en œuvre des synergies : BoisLim en Limousin, CODEFA, Futurobois (Interprofession de la filière forêt bois papier) ou encore Interbois en Périgord et Interpro forêt bois dans les Pyrénées Atlantiques, forment les maillons d’une chaîne de compétences qui développe le potentiel initial de chaque entreprise. Ces synergies permettent le déploiement de stratégies de développement qui favorisent la création d’emplois.

De plus, les nombreuses formations (initiales et continues) de la région assurent les entreprises de l’arrivée de personnels qualifiés dans un proche avenir. Mais elles permettent aussi des reconversions et des débouchés aux demandeurs d’emploi qui voudraient se former. Par exemple, les Centres de formation de Meymac (Corrèze) et Bazas (Gironde) sur les métiers de la forêt assurent des formations avec des taux d’insertion professionnelle à hauteur de 80 %. L’ENSAP BX – École nationale supérieure d’architecture et de paysage – prépare au développement territorial soutenable dans le cadre du Diplôme propre aux Ecole d’Architecture « Rebuilding The Wolrd » (DPEA RBW). La Chaire universitaire « forêt-bois » de la Faculté de Limoges vise à susciter de nouvelles opportunités de développement de produits à forte valeur, tout en améliorant la lisibilité de l’activité de recherche et de transfert de technologies dans le domaine des ressources naturelles en Limousin. D’autres formations complètent cette offre diversifiée et résolument tournée vers l’avenir, permettant à chacun d’atteindre une expertise reconnue dans cette filière en pleine transformation.

Que ce soit dans les savoir-faire d’excellence, autant que dans la la filière agro-alimentaire ou le renouveau du secteur bois/construction durable, la Nouvelle-Aquitaine est une région qui mise sur l’innovation, l’expertise, les partenariats et les aides des pouvoirs publics pour aborder l’avenir avec un maximum d’efficacité. Les enjeux d’importance sont ainsi au cœur des initiatives qui, toutes, s’appuient aussi bien sur les savoir-faire traditionnels que sur les progrès technologiques, opérant de la sorte une transition dynamique et porteuse de vitalité économique. Si vous souhaitez en savoir plus sur les secteurs économiques porteurs de la Région, vous pouvez consulter notre dossier général pour travailler en Nouvelle-Aquitaine. Et si vous préférez vous lancer à votre compte, notre dossier entreprendre en Nouvelle-Aquitaine devrait vous inspirer !

Photo principale : L’entreprise Ephtée, malletier à Bordeaux ©EPHTEE – Cenon
Réalisé en partenariat avec la Région Nouvelle-Aquitaine.