Dernière mise à jour le 6 novembre 2025

Dans l’imaginaire collectif, vivre à la campagne rime avec nature, potager et autonomie. Un quotidien écologique par essence, loin des centres commerciaux et de la surconsommation urbaine. Mais est-ce vraiment plus simple de vivre écolo en région ?

Spoiler : pas toujours. Mais si vous rêvez d’un quotidien plus sobre, plus manuel, plus local, vous devez tenter l’aventure ?

Zéro déchet, vrac, compost : des habitudes différentes, pas si compliquées

En région, le zéro déchet prend souvent une autre tournure. Pas toujours de magasins 100 % vrac, mais des producteurs locaux, des ventes à la ferme, des circuits courts. On trouve des œufs chez le voisin, des pommes sur le chemin, et du pain au levain fait maison.

Le compost ? Présent dans de nombreux foyers, parce qu’il y a la place. Et parfois, un jardin partagé ou un bac collectif porté par la commune.

En campagne, on répare, on bricole, on prête, on mutualise. Puisque si le magasin est à 20 minutes de voiture, on trouve de meilleures solutions.

Bon à savoir : Si vous venez d’emménager, repérez les circuits courts et les points de vente directe autour de vous. Les groupes Facebook locaux et les AMAP sont souvent des mines d’infos.

Moins d’offres, plus d’inventivité

Vivre à la campagne, c’est vivre avec moins de choix… mais aussi moins de tentations. On réduit les achats impulsifs. On anticipe. On s’organise. Et cette organisation favorise les modes de vie écologiques : cuisine maison, conserves, congélation, achats groupés.

Le drive et la livraison permettent d’optimiser les trajets. Le covoiturage est une occasion de recréer du lien. Les ressourceries, recycleries, et collectifs d’entraide se développent aussi dans de nombreuses communes.

Conseil : Mutualisez vos trajets avec vos voisins pour les courses ou les activités des enfants. Créez des habitudes partagées, qui réduisent votre impact tout en renforçant la vie locale.

L’autonomie n’est pas un mythe, mais un choix

Produire une partie de son alimentation, récupérer l’eau de pluie, bricoler son matériel, entretenir son logement soi-même… En région, l’autonomie est parfois plus accessible et on dépend moins de la société de consommation. Mais elle demande du temps, de l’énergie et parfois des compétences.

On peut vivre sans supermarché à côté, mais il faut anticiper. On peut faire son pain, mais il faut avoir envie de mettre les mains dans la pâte. On peut composter, récupérer, bricoler, mais il faut en faire un choix de vie.

Astuce : Initiez-vous au bricolage ou au jardinage avec un voisin, une association ou des tutoriels en ligne. Le partage de savoirs est la clé !

Une qualité de vie qui invite à changer ses habitudes

Loin de l’hyperstimulation urbaine, il est souvent plus facile de ralentir, de s’interroger, de vivre plus sobrement. Ce n’est pas l’endroit qui rend écolo, c’est le cadre qui permet de faire autrement.

Nos lecteurs nous racontent souvent que c’est en quittant Paris qu’ils ont retrouvé du temps pour cuisiner, réparer, jardiner. Que c’est en arrivant dans leur village qu’ils ont commencé à aller au marché, fabriquer leurs produits ménagers, réduire drastiquement leurs déchets.

Recommandation : Préparez votre transition avant le déménagement : commencez par des gestes simples (lingettes lavables, produits en vrac, produits ménagers maison) que vous garderez une fois installé(e).

En conclusion : écolo ici ou là-bas ?

Vivre écolo en région, c’est plus simple sur certains aspects, plus exigeant sur d’autres. Ce n’est pas une solution magique, mais un terrain favorable pour inventer un quotidien plus écologique.

La clé, ce n’est pas le lieu : c’est le projet de vie. Et si ce projet inclut plus de nature, plus d’autonomie, plus de lien, alors la campagne offre un formidable terrain pour inventer un quotidien plus écologique ?

Et pour plus de lectures inspirantes :

https://paris-jetequitte.com/vivre-avec-moins-secret-bonheur/
https://paris-jetequitte.com/vivre-campagne-sans-voiture/
https://paris-jetequitte.com/quitter-ville-vivre-plus-ecolo/