Changer de vie, quitter la capitale, trouver un emploi porteur de sens en région… Autant de questions que se posent de nombreux Franciliens en quête de renouveau. Pour Grégoire, les choses se sont passées aussi simplement que naturellement et son chemin l’a mené de Paris à Cherbourg, avant un court détour par Bordeaux. Aujourd’hui, il nous partage son expérience de transition de la Belle Endormie vers le Cotentin et son intégration chez Naval Group, acteur majeur du naval de défense. Entre défis professionnels et découverte d’un nouveau cadre de vie, son témoignage offre un regard concret sur cette nouvelle aventure.

Du métro-boulot-dodo au grand air

De Paris à Bordeaux : la quête d’un équilibre

Grégoire a grandi à Sèvres, en région parisienne. Comme beaucoup, il monte à Paris pour ses études, puis y revient au début de sa carrière. C’est là qu’il rencontre également sa future épouse. Très vite, le couple ressent l’envie de respirer, de vivre autrement. Direction Bordeaux. “C’était déjà un premier pas vers une vie plus fluide, avec moins de temps de transport, plus d’espace, une ville à taille humaine… On a adoré.”

Mais l’appel du large devient plus fort. Littéralement. Passionné par la mer, Grégoire rêve de remettre les pieds dans l’industrie navale, son domaine de cœur.

Naval Group à Cherbourg, un choix stratégique… et de cœur

“On voulait se rapprocher de la mer, et retrouver un ancrage dans le naval. Naval Group nous est rapidement apparu comme une évidence.”
Ce n’est pas par hasard que Grégoire cible le site de Naval Group à Cherbourg. Il le connaît déjà de nom – et même un peu plus : “J’y étais passé il y a quelques années, je savais que c’était un site unique.” Son épouse, elle aussi du secteur, est partante. Ils provoquent alors l’opportunité : Grégoire postule. Entretien à distance. Puis visite du site et rencontre avec son futur manager : le déclic.

Une industrie d’excellence au service de la mer

Naval Group : construire des sous-marins de A à Z

Mais au fait, que fait Naval Group ? C’est le spécialiste français de la conception et de la construction de navires militaires. À Cherbourg, l’activité est focalisée sur les sous-marins. Et Grégoire s’émerveille encore de la diversité du site : “Ici, on suit tout le cycle de vie du sous-marin : la conception, l’assemblage, les essais en mer, et même la déconstruction en fin de vie. C’est rare.”

Sur place, près de 3 500 collaborateurs œuvrent chaque jour dans des métiers aussi variés que la mécanique, l’électronique, la soudure, l’ingénierie, la gestion de projet ou encore le management d’équipes techniques.

Un job passionnant, au cœur de l’innovation

Grégoire commence par un poste en ingénierie d’emménagement : “C’est un peu du Tetris à grande échelle. On doit modéliser toute la maquette intérieure du sous-marin en intégrant chaque système, chaque réseau.” Aujourd’hui, il est Responsable de département, en charge des systèmes de vie à bord. Traduction : tout ce qui permet à un équipage de vivre et de respirer sous l’eau, pendant plusieurs semaines !

Et la fierté est palpable : “On travaille dans un univers fermé, sous l’eau. Il faut tout anticiper, tout penser pour que ça tienne dans un espace réduit. C’est un défi permanent.”

Une nouvelle vie à Cherbourg, entre terre et mer

Du travail… et du temps pour vivre

Grégoire ne tarit pas d’éloges sur sa nouvelle vie dans le Cotentin. “On vit dans une ville à taille humaine, on peut tout faire à vélo ou en 15 minutes de voiture. Le site de Naval Group est en plein centre-ville !”

Le soir, il sort du travail et longe la mer. Le week-end, c’est balade sur les plages, volley, festivals ou escapades nature. “On a l’impression de vivre des petits moments de vacances toutes les semaines.”

Et pour les sceptiques ? “Quand j’ai dit à mes collègues bordelais qu’on allait à Cherbourg, certains ne savaient même pas la situer sur une carte ! Aujourd’hui, je peux dire que c’est l’une des meilleures décisions qu’on ait prises.”

Une région familiale et accueillante

Depuis leur arrivée, la famille s’est agrandie : deux enfants sont nés ici. “C’est le signe qu’on s’y sent bien, non ?” lance-t-il dans un sourire. Les enfants ont rapidement été intégrés, les écoles sont proches, les activités variées.

Grégoire insiste aussi sur l’accueil chaleureux qu’il a reçu, tant sur le plan pro que perso. “Il y a ici une culture de la transmission. Les anciens prennent le temps de former les nouveaux. Et dans la vie perso, on s’est fait un cercle d’amis très vite. Beaucoup de gens ne sont pas originaires d’ici, donc tout le monde s’entraide, on partage les bons plans.”

Rejoindre Naval Group à Cherbourg : un vrai tremplin

Une entreprise qui recrute dans tous les métiers

Naval Group Cherbourg recrute activement. “On cherche des concepteurs, des responsables systèmes, des managers techniques, mais aussi des profils en production, soudure, chaudronnerie, etc.” Le site est en croissance, et les perspectives sont nombreuses.
Et la mobilité interne est bien plus qu’une vaste notion RH : “En trois ans, j’ai déjà changé de poste. L’entreprise pousse les gens à se développer, à élargir leurs compétences. C’est très stimulant.” détaille Grégoire.

Un environnement pro… et perso

Au-delà du poste, c’est un cadre de vie que l’entreprise contribue à rendre agréable : appui RH pour le logement, accompagnement à la mobilité, réseau interne actif, lien avec les partenaires locaux… Le couple a trouvé sa maison rapidement, grâce au bouche-à-oreille entre collaborateurs. Et comme le dit Grégoire : “Ici, c’est quasiment le plein emploi. C’est rassurant quand on vient en couple. Mon épouse a trouvé du travail en quelques semaines.”

Avec du recul, Grégoire ne regrette absolument pas son choix. « Je ne reviendrais pas en arrière. » affirme-t-il. Entre un poste enrichissant et une vie plus équilibrée, son expérience illustre une transition réussie de Paris vers la province. Pour ceux qui hésitent encore, il conseille de bien se renseigner, d’oser aller voir sur place et de ne pas sous-estimer le potentiel des secteurs industriels. Et quand on lui laisse le mot de la fin il nous répond sans détour : “Beaucoup viennent pour deux ou trois ans… et restent dix ans. Parce qu’ici, on respire. Et parce que le Cotentin a bien plus à offrir qu’on ne l’imagine.”

Photo principale : Grégoire
Dossier réalisé en partenariat avec Naval Group