Aude et Matt, ex-Parisiens, n’avaient jamais envisagé de quitter la capitale. Pourtant, une opportunité inattendue a peu à peu changé leur regard avec la perspective d’une nouvelle vie en Normandie Sud Eure. D’abord simple résidence secondaire, leur maison de Courteilles en Normandie Sud Eure est devenue un véritable projet de vie, alliant proximité avec Paris, espace et sérénité. En repensant leur quotidien sans renoncer à leurs ambitions, ils ont trouvé un nouvel équilibre en famille… on vous raconte !
Un ancrage citadin aux racines
Parisienne de naissance, Aude a grandi dans un environnement où la capitale représentait une réussite. « Pour mes parents, s’installer à Paris était le graal. Moi, j’y suis née et j’y ai toujours vécu ». Bien que profondément attachée à Paris, les vacances familiales au Cap Ferret lui ont permis de découvrir un autre rythme, fait de grands espaces et de calme, loin de l’effervescence urbaine. « Dans mon esprit, le grand air était synonyme de vacances, pas du quotidien. »
Puis, son parcours l’amène à Londres, où elle rencontre Matt, son compagnon. Ils reviennent ensemble en France et s’installent à Paris pour finir leurs études et entamer leur carrière. « On a profité pleinement de la vie parisienne en tant que jeunes trentenaires, avec ses avantages et son énergie. » En 2016, leur premier enfant vient bouleverser leur équilibre urbain. « À ce moment-là, la vie parisienne me convenait encore bien, même si, avec le recul, je réalise à quel point notre rythme était effréné ». Malgré cette cadence soutenue, c’est un détail anodin qui fait germer une première réflexion : « Aller chercher mon fils à la sortie de l’école et le voir slalomer en trottinette entre les voitures… Ça me tendait. Même à Montrouge, où nous avions plus d’espace qu’à Paris, je trouvais pesant d’aller au parc bondé après l’école. »
Un virage inattendu : l’opportunité normande
C’est finalement un coup du destin qui va accélérer leur réflexion. En 2017, le couple se voit offrir l’opportunité de racheter la maison de l’oncle et de la tante d’Aude à Courteilles, près de Verneuil-sur-Avre, en Normandie Sud Eud. « On passait déjà beaucoup de temps là-bas et on adorait l’endroit ». À l’époque, l’idée de s’installer définitivement ne les effleure pas encore. « On imaginait plutôt s’acheter un appartement à Montrouge. Puis, en regardant les prix au m², on a déchanté. Cette maison était une vraie opportunité : une bouffée d’air pour nous, un terrain de jeu pour notre fils, et un lieu où rassembler nos amis. »
D’abord maison secondaire, la propriété devient un refuge fréquent. « On y passait de plus en plus de week-ends, des vacances… mais dans mon esprit, il n’était pas question d’y vivre à l’année. » Contrairement à Aude, Matt, lui, se projetait plus facilement. Ayant grandi dans la campagne anglaise, il avait une vision beaucoup plus positive et se projetait avec moins de freins dans une nouvelle vie en Normandie Sud Eure. Pour Aude, les craintes sur la dépendance à la voiture, la distance avec ses proches ou encore le travail lui semblaient trop importantes.
Puis arrive le premier confinement en 2020. « On a adoré y passer du temps, mais je n’ai pas eu le déclic. C’était une parenthèse hors du réel. Et comme nos meilleurs amis venaient tout juste d’acheter la maison voisine, l’expérience était d’autant plus agréable. Mais on était tous isolés, ville ou campagne, ça ne changeait rien. Ce que j’ai retenu, en revanche, c’est que je pouvais vivre ailleurs qu’à Paris. »
Le choix d’une nouvelle vie en Normandie Sud Eure : le grand saut
C’est finalement en juin 2021 qu’Aude prend sa décision. « Un événement personnel m’a fait réfléchir. J’ai compris que ce n’était pas un choix irréversible, qu’on pouvait toujours revenir en arrière si ça n’allait pas. » L’envie d’un deuxième enfant et la proximité de leurs amis finissent de la convaincre.
Côté travail, tout s’aligne aussi. Designer indépendante, Aude réalise qu’elle n’a besoin d’être à Paris que quelques jours par semaine. Matt, monteur en audiovisuel, est initialement contraint de travailler en présentiel dans des agences de production, mais le télétravail imposé par la pandémie change la donne. « L’idée de ne pas faire les allers-retours quotidiens m’a rassurée. Ma seule vraie appréhension concernait notre fils et son changement d’école. J’avais beau savoir que les enfants s’adaptent vite, j’ai eu un pincement au cœur. Finalement, tout s’est bien passé. »
Un nouveau quotidien, entre adaptation et épanouissement
Un cadre de vie à apprivoiser en Normandie Sud Eure
Deux mois après leur installation, Aude tombe enceinte, tandis que sur le plan professionnel, elle décroche une opportunité en or : un CDI dans un cabinet de conseil. « Toutes les pièces du puzzle se sont mises en place en même temps. Tout changeait, mais il n’y avait aucune routine. » À la naissance de leur fille en 2022, le couple réalise cependant que la maison n’est pas parfaitement adaptée à leur nouvelle vie de famille. « On a décidé de lancer des travaux de rénovation avec un architecte et des artisans locaux. C’est long, mais si on était restés à Paris, on n’aurait jamais eu la place. Là, on prend notre mal en patience, et dès qu’il fait beau, on vit dehors, donc la promiscuité temporaire est beaucoup plus supportable. »
Une transition réussie pour les enfants
L’intégration des enfants se fait sans accroc. Leur fils trouve rapidement ses marques à l’école et leur fille obtient facilement une place en crèche. « À Paris, j’avais l’impression de déposer mon fils dans une usine à bébés. Ici, on a les mêmes infrastructures, mais avec moins d’enfants, c’est plus humain. » Les activités ne manquent pas non plus : école de musique, cinéma, MJC, excursions en pleine nature… « Et puis, ils restent proches de Paris. Plus tard, ils pourront saisir les opportunités de la capitale s’ils en ont envie. »
Une prise en charge médicale rassurante
S’installer en dehors d’une grande ville soulève souvent des inquiétudes sur l’accès aux soins. Pour Aude, cette question s’est vite dissipée. « J’ai été très bien suivie pendant ma grossesse, peut-être même mieux qu’à Paris, malgré les 40 minutes de route pour aller à la maternité. » Ce temps de trajet, qui pourrait sembler un frein, ne l’a en réalité jamais dérangée. « C’était même des moments agréables, où je pouvais souffler, prendre du recul. »
Au quotidien, la famille a trouvé sans difficulté un médecin généraliste ainsi qu’une maison de santé à seulement dix minutes de chez eux. « Si on a besoin d’un spécialiste, il faut parfois aller un peu plus loin, mais l’accès à Paris reste une vraie sécurité. Si nécessaire, en une heure de train, on a accès à tout. »
Une vie sociale réinventée
Si le couple a conservé ses amitiés parisiennes, il s’est aussi créé un nouveau cercle. « On a rencontré d’autres parents, souvent d’anciens Parisiens aussi. Nos enfants nous ont fait nous rapprocher naturellement. » À Verneuil, un des bars du centre-ville est devenu un repère. « C’est tenu par un passionné de musique qui adore faire se rencontrer les gens. On y croise des artistes, des producteurs, des musiciens, des intellectuels… Ça prouve que ce territoire attire des profils très variés. ».
Une nouvelle vie en Normandie Sud Eure qui réinvente le rapport à Paris
« Avant, je subissais Paris. Aujourd’hui, je l’apprécie différemment. Je peux y aller avec plaisir, en profiter, puis rentrer chez moi retrouver le calme. » Désormais, chaque visite devient une redécouverte, loin de la routine oppressante d’autrefois. Les trajets en train font partie du rituel et participent pleinement à cette nouvelle dynamique. « Ce temps me permet de me poser ou de travailler, c’est incomparable avec les transports en commun parisiens. »
Mais au-delà du confort, elle observe une véritable vie parallèle dans le train. « Il y a des habitués, des gens qui font régulièrement les allers-retours, qui se retrouvent toujours aux mêmes places, échangent sur leur journée, partagent leurs rituels. Il y a une sorte de micro-communauté qui se crée. »
Mais surtout en emménageant à la campagne en Normandie Sud Eure, elle ne se sent pas coupée de son ancienne vie. « Je n’ai manqué aucun anniversaire important ou événement pro. Ça demande un peu d’organisation avec les horaires de train, mais entre dormir chez des amis ou prendre un hôtel, on trouve toujours une solution. » Une flexibilité qui lui permet de profiter du meilleur des deux mondes, sans avoir à renoncer à l’un ou à l’autre.
Une nouvelle vie en Normandie Sud Eure comme une nouvelle façon d’envisager le quotidien
Pour ceux qui envisagent de s’installer en Normandie Sud Eure, Aude insiste sur un point essentiel : ne pas idéaliser le départ. « L’herbe n’est pas plus verte ailleurs, il y a toujours des compromis à faire. Mais l’avantage, c’est que rien n’est figé. On peut tester, ajuster, et même revenir en arrière si besoin. »
Si Verneuil-sur-Avre et sa région offrent un cadre naturel magnifique, c’est aussi un territoire dynamique, où l’on peut facilement trouver un équilibre entre vie rurale et opportunités professionnelles. Une transition en douceur entre Paris et la campagne, où chacun peut se réinventer à son rythme.
Comme Aude et Matt, vous rêvez de concilier vie de famille et équilibre professionnel en dehors de Paris ? C’est le moment de vous plonger dans le cadre de vie que vous réserve ce paradis normand et de commencer à imaginer votre nouvelle vie en Normandie Sud Eure !
Photo principale : Canton d’été à Rugles – crédits photo : Alain Leprévost
Dossier réaliser en partenariat avec l’intercommunalité Normandie Sud Eure
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