Benoît est breton d’origine, mais, comme beaucoup, il s’installe à Paris pour son stage de fin d’études. Après sept ans passés à travailler pour la même entreprise parisienne, Benoît, déjà papa, rêve de quitter la capitale pour élever son deuxième enfant. C’est alors qu’il est embauché chez theTribe à Nantes et vit aujourd’hui loin de la frénésie parisienne. Il revient sur son parcours, son départ de la capitale mais aussi sur sa vie professionnelle chez theTribe.

Après 7 ans de vie parisienne, le choix de quitter la capitale s’impose comme une évidence

Paris, ville idéale pour démarrer sa carrière professionnelle…

Benoît est originaire de Bretagne et, très vite, il a un goût prononcé pour l’informatique et s’oriente dans ce domaine. Il fait toutes ses études à Toulouse, puis, lors de sa dernière année, il quitte la Ville Rose pour effectuer son stage de fin d’études à Paris dans une entreprise de développement informatique. À l’issue du stage, en 2011, l’entreprise l’embauche définitivement et il y travaillera durant sept années.

… mais moins facile pour fonder une famille

Benoît rencontre Camille lorsqu’ils sont au lycée et ils se marient durant leurs études. Ils vivent tous les deux à Paris mais, rapidement, lorsque Camille tombe enceinte de leur deuxième enfant, la vie parisienne commence à poser des difficultés pour la famille : “Lorsque nous avons voulu faire l’inscription en crèche pour notre deuxième enfant on nous a répondu “oui, s’il y a une crèche”. Le “si” nous a fait peur. Ils nous ont aussi signalé que, dans le cas où une place en crèche serait disponible, ce ne serait pas la même que celle de notre fille. Donc, d’un point de vue pratique, ça allait être très compliqué d’aller chercher nos deux enfants dans deux crèches différentes !”, explique le jeune papa.

Benoît et sa femme réfléchissent donc à quitter Paris, pour des raisons plus personnelles que professionnelles, “ça a déclenché notre envie de départ. Comme nous ne sommes pas originaires de Paris, nous avons toujours voulu avoir un jardin, d’autant plus avec deux enfants”, précise-t-il.

Une première difficulté se pose au couple : Camille est institutrice, il faut donc attendre une mutation pour quitter Paris et trouver du travail ailleurs. “Le problème c’est que les délais sont parfois très longs pour obtenir une mutation : 2 ans, 5 ans, voire parfois 10 ans selon les situations ! Pour nous, ce n’était pas envisageable. Nous ne voulions pas attendre 5 ans. Nous voulions avoir l’assurance de choisir où nous allions, préparer nous-mêmes notre départ sans être à la merci de nos obligations professionnelles”, se remémore Benoît.

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Portrait Benoit ©theTribe

Un voyage improvisé : le déclic pour quitter Paris sans se retourner

Malgré le problème pour obtenir une mutation rapidement, l’envie de quitter Paris est plus forte que tout pour les jeunes parents. “On ne trouvait pas de solution et un jour ma femme m’a dit : tant pis, on en a marre, on part en voyage et on verra !”. Partir sur un coup de tête ? Benoît n’a pas hésité longtemps !

Plus qu’un simple voyage, le couple s’embarque dans un véritable road-trip européen avec leurs deux enfants, âgés de 7 mois et 3 ans. “Nous avons vendu notre appartement parisien et nous sommes partis pendant 11 mois avec un camping-car. Nous avons voyagé en Europe, en Slovénie, en Russie…”, raconte Benoît.

Au départ, il s’agissait plutôt de quitter Paris pour s’éloigner un instant de l’agitation parisienne. “Lorsque nous sommes partis, nous n’avions pas tiré un trait définitif sur Paris. J’avais démissionné mais mon employeur m’avait assuré qu’il me reprendrait à mon retour”, détaille le jeune papa.

Mais, très vite, ce voyage est une véritable révélation pour le couple : “nous nous sommes dit : hors de question de revenir à Paris ! Nous avions pris goût à la liberté et les enfants aussi, ils jouaient tous les jours dans des aires de jeux et couraient dans de grands jardins”, relate Benoît.

C’est à ce moment-là que la décision de quitter Paris fut définitive pour les jeunes parents : impossible d’y retourner. Camille et Benoît sont tous deux originaires de Bretagne, leur projet de départ s’est donc automatiquement tourné vers la région ou à proximité…

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Un véritable road-trip

Une opportunité professionnelle qui concrétise l’installation

Une proposition d’emploi chez theTribe à Nantes

“J’ai commencé à chercher du travail vers la Bretagne, et aux alentours, j’avais un contact à Nantes (Pays de la Loire), le CEO de theTribe. Je lui ai demandé s’il connaissait des entreprises bretonnes qui recrutaient. Je ne le contactais pas pour postuler chez lui et finalement il m’a proposé un emploi”, explique le jeune informaticien.

Benoît ne connaissait l’entreprise theTribe que de nom, “je ne connaissais ni les valeurs ni l’esprit de l’entreprise”. theTribe à Nantes est une agence de développement web sur-mesure, créée en 2015. Plusieurs bureaux sont implantés en France, un à Nantes, puis les deux autres sont basés à Lille et Paris.

Benoît a été engagé comme développeur-architecte. “Au départ c’était 2 ou 3 jours de télétravail par semaine”. Avant de trouver une maison à acheter, Benoît et sa famille se sont installés dans un appartement prêté par la belle-famille, situé à Muzillac, à 1h de Nantes. Il faisait donc des allers-retours plusieurs fois par semaine. “C’était un peu fatiguant mais ça m’allait car l’ambiance de l’entreprise me plaisait vraiment !”, explique-t-il.

theTribe à Nantes


Découvrez theTribe à Nantes

Le développement du télétravail : une nouvelle vie plus sereine chez theTribe à Nantes

Benoît et sa famille ont quitté Paris en 2019. Il a été engagé chez theTribe à Nantes la même année. Avec la situation sanitaire début 2020 l’entreprise a basculé en télétravail total. Aujourd’hui, c’est un mode de travail qui correspond parfaitement à Benoît et dans lequel il s’épanouit. “J’ai décidé de continuer le travail à distance même après la crise. La question s’est posée concernant la cohésion d’équipe et la perte du lien social. Mais nous avons des échanges quotidiens avec l’équipe et des évènements sont organisés tout au long de l’année”.

Chez theTribe à Nantes, ce qui prime est la liberté de chacun. Le télétravail est laissé à la libre appréciation des employés et cela fonctionne bien. “Je travaille chez theTribe depuis un peu plus de 3 ans maintenant. Je me sens bien au sein de l’équipe, nous avons des échanges tous les matins. Lorsque j’ai arrêté de faire des allers-retours j’ai gagné en qualité de vie”, assure Benoît.

theTribe à Nantes

L’équipe theTribe ©theTribe

L’installation dans un nouvel environnement

Les premiers pas

Lorsqu’on l’interroge sur une éventuelle appréhension à l’idée de quitter Paris, Benoît est catégorique : “le stress n’était pas lié au fait de quitter Paris mais plutôt aux questions concrètes du départ et de l’installation. Paris était déjà derrière nous”.

Pendant 4 mois, Benoît et Camille ont donc vécu dans un logement qui appartenait à la mère de celle-ci, le temps de trouver une maison à acheter. “Les recherches n’étaient pas compliquées mais nous avons eu un coup de malchance : nous avions eu un coup de cœur pour une maison et après avoir attendu quelques mois, le propriétaire s’est rétracté”, relate-t-il.

Ensuite, la recherche de logement s’est accélérée : un peu plus d’une semaine plus tard, le couple signait pour une maison avec jardin à Saint-Brevin-Les-Pins, dans le département de la Loire-Atlantique (1h de Nantes). “Le marché de l’immobilier est très tendu sur la Côte de Jade (frange littorale qui s’étend de la Loire-Atlantique à la Bretagne). Il y a des biens mais il faut être rapide. Évidemment c’est lié au cadre de vie : nous sommes à proximité de la mer !”, détaille Benoît.

Une intégration réussie

Chaque matin, Benoît et sa famille se réveillent dans un environnement à l’opposé de celui de la capitale : “nous sommes à 600 m de la mer. Le parking de l’école est aussi le parking de la plage donc beaucoup d’activités sont organisées pour les enfants à la plage”. Pour trouver une école, contrairement au problème de crèche qui se posait à Paris, les démarches étaient très simples, “la directrice était contente d’avoir des élèves en plus, elle a bien accueilli les enfants”, se réjouit le jeune papa.

Il est toujours plus difficile de faire de nouvelles rencontres lorsqu’on est adulte plutôt qu’enfant, Benoît et Camille ont pu expérimenter cette affirmation. “Nous sommes assez timides avec ma femme lorsqu’il s’agit de rencontrer de nouvelles personnes”, reconnait-il. Mais le jeune couple a décidé d’outrepasser ses appréhensions et d’aller au-delà de sa timidité. « Nous nous sommes inscrits à l’association des parents d’élèves. De mon côté, je me suis aussi inscrit dans un club de sport pour faire du karaté”, explique Benoît.

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Le bilan

Pour Benoît et sa famille, c’est un tout autre cadre de vie qui s’offre à eux quotidiennement : “avec mes enfants, nous longeons la mer pour aller à l’école, nous faisons aussi des balades en forêts. Il y a beaucoup d’installations liées au voyage à Nantes avec par exemple des jardins ludiques. La plage de Saint-Nazaire est aussi magnifique avec ses jeux en bois !”.

Côté sorties familiales, Benoît, Camille et leurs enfants sont comblés ! Chaque matin un petit jeu s’est même installé : “c’est assez sauvage, nous voyons des moutons, des lapins, et presque chaque matin des écureuils ! C’est devenu un petit jeu avec mes enfants ! C’est une récompense lorsqu’on en voit un sur le chemin de l’école”, relate le jeune papa.

Difficile de regretter la vie parisienne et son tintamarre ! Et pourtant… “Paris nous manque, on aime Paris mais on n’aime pas y vivre !”, explique Benoît. Le couple a d’ailleurs profité des vacances de La Toussaint pour faire découvrir Paris à leurs enfants : “on redécouvre la ville, nos musées préférés, on fait découvrir nos restaurants à nos enfants. Le fait de ne plus être à Paris nous fait redécouvrir la ville de manière plus sereine”, affirme Benoît.

Un dernier conseil pour la route ?

“Il faut sauter le pas, surtout lorsqu’on a des enfants. Quand on est seul, je comprends qu’on ait plus de choses à perdre en quittant Paris, notamment sur l’aspect culturel. Ici nous sommes beaucoup plus sereins. Nos enfants grandissent dans un environnement plus sécurisant, on connaît nos voisins contrairement à Paris”, assure le jeune papa.

Benoît et Camille ont accueilli leur troisième enfant au mois de mai. Ainsi, la famille s’est agrandie dans un environnement plus serein que jamais !