Originaire de Seine-et-Marne, Ingrid est une jeune femme solaire et pétillante. Arrivée à 23 ans dans la capitale, au départ pour des études. Après avoir vécu pendant près de 20 ans au rythme de la capitale, Ingrid songe à quitter Paris pour un environnement qui lui ressemble : chaleureux et naturel. Avec son compagnon, ils décident alors de s’installer en Aveyron, où ils vivent désormais entre lacs et montagnes dans la jolie ville de Rodez. Découvrez son parcours

L’attrait culturel et professionnel de la vie parisienne

Durant son enfance et ses débuts de jeune adulte, Ingrid a vécu dans une petite ville de Seine-et-Marne avant de rallier la capitale : “je me suis rapprochée de Paris pour plusieurs raisons, notamment les études”. A 18 ans, elle s’inscrit à la faculté de Nanterre où elle commence des études de droit-anglais mais, constatant qu’elle n’est pas faite pour ça, elle se réoriente à 23 ans et se découvre une véritable passion pour l’Histoire de l’Art.

“Paris est une ville étudiante. Ayant grandi dans une petite ville, j’avais envie de voir autre chose : un autre rythme de vie, les sorties, les restaurants, les théâtres… C’est une ville magnifique et il y a un nombre incroyable d’activités ! En tant qu’étudiante en histoire de l’art ça m’a permis d’avoir de belles opportunités professionnelles comme présenter des œuvres au Louvre”, détaille-t-elle.

“J’habitais en Seine-Saint-Denis avec mon père mais je me rendais régulièrement à Paris. En Master, je travaillais à la bibliothèque centrale des musées nationaux au Louvre, je passais ma vie à Paris !”, se souvient la jeune femme. Ingrid déménage alors intra muros à l’âge de 30 ans, au moment même où elle rencontre l’homme qui partage toujours sa vie.

Ingrid trouve facilement du travail dans la capitale, en tant que chef de projet presse internationale. Elle déménage plusieurs fois mais toujours au cœur de Paris. Une fois dans la vie active, elle profite de sa vie parisienne, des sorties culturelles et des soirées entre amis. “La question de quitter Paris ne s’était jamais posée avant” se souvient-elle. Mais l’émerveillement du départ s’estompe peu à peu, et l’idée de partir vivre ailleurs commence à se faire sentir…

PORTRAIT QUITTER PARIS AVEYRON

Estaing et son château, au cœur de la vallée du Lot
©V. Prudhomme – Tourisme Aveyron

L’envie de quitter Paris pour améliorer sa qualité de vie

Le déclic : une vie parisienne de moins en moins attrayante

En 2015, le compagnon d’Ingrid s’installe à Saint-Tropez temporairement pour le travail. Ingrid lui rend visite régulièrement et découvre un autre mode de vie, loin du stress, du métro et de la pollution : “ça a été la première fois où on s’est posé la question de partir”. Avec le recul, Ingrid affirme s’être enfermée dans un système sans s’en être aperçue : “Paris c’est un microcosme, on n’était pas encore mûrs pour décider de partir vivre ailleurs”.

Alors, plutôt que de quitter Paris définitivement, les amoureux, qui adorent voyager, partent à la découverte d’autres cultures et d’autres modes de vie dès qu’ils en ont l’occasion. “A chaque fois que je revenais à Paris après un voyage je me disais : mais qu’est ce que je fais là ? Au début tu te dis que c’est le retour des vacances qui est dur, mais plus le temps passe, plus ce sentiment persiste”, explique la jeune femme. Les retours à Paris sont de plus en plus compliqués à vivre, et le rythme métro/boulot/dodo se fait lourdement ressentir.

Après y avoir mûrement réfléchi, Ingrid prend la décision de quitter Paris et en parle avec son compagnon : le sentiment est partagé et le couple se met donc en quête d’une nouvelle région d’adoption.

Le choix de l’Aveyron comme une évidence

Le couple ne veut pas choisir son nouveau lieu de vie au hasard et celui-ci devra répondre à quelques critères essentiels à leurs yeux. “Nous accordons énormément d’importance à notre qualité de vie, notre bien-être. On a imprimé des cartes de France et on a choisi notre destination d’après les critères suivants : présence importante de pesticides ou non, centrales nucléaires à proximité ou non, cadre de vie et ensoleillement”, détaille la jeune femme.

L’Aveyron correspond en tous points à ces critères, et a l’avantage de se situer à proximité de deux métropoles, Toulouse et Montpellier. “On peut y aller facilement sans être écrasé par la pression de la vie citadine”, ajoute Ingrid. Le département de l’Aveyron est aussi non loin de l’Ariège, où habite la belle-mère de la jeune femme.

Niveau professionnel , le compagnon d’Ingrid est indépendant, il est naturopathe et professeur de yoga ; n’étant pas salarié, la question de l’emploi n’a pas posé problème pour lui. Quant à Ingrid, elle a obtenu une rupture conventionnelle avec son employeur. Cerise sur le gâteau : Ingrid trouve un emploi rapidement dans son nouveau futur département avec le dispositif L’Aveyron Recrute.

Grâce au service d’accueil du département, Ingrid pu être accompagnée par Laetitia de l’équipe d’Aveyron Attractivité Tourisme a qui a notamment pû l’aider dans sa recherche professionnelle : “Ils m’ont conseillé, ils ont répondu à mes questions. Il y a eu un réel échange, un contact de proximité très rassurant. J’ai mis mon CV sur la CVthèque fin mars et j’ai eu une réponse mi-mai ! Aujourd’hui ça fait un an que je travaille pour le Crédit Agricole”. Un poste a dimension internationale qui sied parfaitement à la jeune femme, et qui n’a rien à envier à ce quelle a pu connaître dans la capitale. Ingrid n’a pas seulement été accompagné sur le volet professionnel, elle a aussi pu poser à Laetitia toutes les questions qu’impliquent ce nouveau départ. Vie quotidienne, organisation des transports, offre culturelle, déménagement et changement de vie, pour Ingrid ce qui a été rassurant c’est surtout de pouvoir échanger longuement au téléphone avec une Aveyronnaise qui connaît parfaitement son département et qui a pu la renseigner et à rassurer à chaque étape de son projet. Un accompagnement sur mesure, bienveillant et à l’écoute, pour se sentir déjà bien accueilli avant même d’être arrivé !

Une fois la destination trouvée et la sécurité d’un nouveau job passionnant garantie, le couple peut enfin concrétiser son départ. Ingrid et son conjoint enclenchent alors toutes les démarches pour quitter Paris et partir vivre en Aveyron.

PORTRAIT QUITTER PARIS AVEYRON

Vue sur la forteresse de Najac, vallée de l’Aveyron
©M. Hennessy – Tourisme Aveyron

L’arrivée en Aveyron et la découverte d’un autre mode de vie

La recherche de logement et le déménagement

Ingrid est embauchée en mai 2021 : “j’ai demandé un délai de 3 mois pour m’organiser, déménager, surtout en pleine période post covid c’était compliqué”. Fin mai, le couple se rend donc dans le Sud-Ouest et en profite pour visiter Rodez, la préfecture de l’Aveyron. “Nous y sommes allés en repérage, et nous y sommes retournés 15 jours plus tard pour visiter des logements”.

En seulement 3 jours, Ingrid et son compagnon visitent plusieurs biens et ont un coup de cœur pour celui qui deviendra leur futur logement. “On a eu de la chance de trouver aussi rapidement. Dans l’idéal, on aurait aimé avoir une maison avec jardin mais nous avons trouvé un bon compromis : nous avons un appartement de 80 m² avec un garage et un jardin”, se réjouit-elle. Elle précise également que leur appartement à Rodez coûte le même prix que l’ancien appartement parisien de son compagnon, pour une surface 4 fois plus grande !

PORTRAIT QUITTER PARIS AVEYRON

La cité templière et hospitalière de La Couvertoirade sur le Larzac
©D. Viet

Une intégration rapide et chaleureuse

De nature sociable, Ingrid et son compagnon n’avaient pas trop d’inquiétudes concernant leur intégration à Rodez. “Pour nous, la décision était prise et mûrement réfléchie, ça fait partie du pack de départ de quitter ses amis et de rencontrer de nouvelles personnes. On savait qu’on aurait une période d’adaptation de quelques mois, c’est le jeu”, explique-t-elle optimiste.

Le couple a aussi fait le choix de s’installer dans le centre-ville de Rodez, et non dans un endroit plus isolé : “on verra plus tard si on a envie de bouger, mais habiter dans le centre permet de faire des rencontres et de sortir”. Avant même de s’installer en Aveyron, Ingrid s’est inscrite sur un groupe facebook destiné aux néo-Aveyronnais, “le groupe est un lieu de rencontres, on échange, on discute beaucoup mais il y a aussi des soirées organisées ou bien des aides pour trouver un logement !”, précise la jeune femme.

Dès leur arrivée, le couple est accueilli chaleureusement par leurs voisins, qui depuis, sont devenus des amis proches. “On fait des apéritifs ensemble, des soirées, des anniversaires, nous sommes devenus proches rapidement”, précise la jeune femme.

Des paysages à couper le souffle et un large panel d’activités

Après avoir vécu des années au sein de la capitale, Ingrid et son compagnon redonnent un souffle nouveau à leur quotidien : “on adore les activités en plein air et ici ce n’est pas ce qu’il manque avec les lacs, les randonnées, les forêts !”. En saison hivernale, le couple en profite pour sortir les snowboards et profiter des stations de ski situées à proximité. “On est loin de rien, l’été on prend la voiture et en moins de 2h on est à la mer !” partage Ingrid ravie.

Véritable passionnée d’histoire et d’art, Ingrid est aussi sensible au charme de l’Aveyron et à son patrimoine. “On visite des églises et des villages classés parmi les plus beaux de France. On découvre sans cesse de nouveaux paysages et de nouvelles activités”, s’émerveille la jeune femme. Entre sports, culture, sorties et loisirs, le couple s’épanouit dans un environnement naturel et chaleureux !

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Ingrid en randonnée
© I. Thierry

Le bilan : une vie comblée sur tous les plans

Lorsqu’on demande à Ingrid si elle a des regrets, sa réponse ne se fait pas attendre : “mon seul regret c’est de ne pas être partie plus tôt ! Ici on a tout sur place. Il y a notamment un marché génial, on réapprend à consommer local, à parler aux producteurs locaux. En Aveyron, la gastronomie est très riche, et il y a des restaurants partout. On regagne en qualité de vie et en bien-être”.

Un conseil pour les parisiens qui n’osent pas franchir le pas ? “La peur est mauvaise conseillère, il ne faut pas écouter ses peurs mais ses envies. Il faut bien sûr réfléchir et se poser les bonnes questions. Mais, si on en a marre, il faut y aller !”, affirme-t-elle.

Vous aussi vous aimeriez vivre immergé dans une nature préservée tout en goûtant à la gastronomie locale ? Pour en savoir plus sur les activités culturelles, sportives ainsi que sur le patrimoine historique, vous pouvez lire notre dossier vivre en Aveyron. Pour connaître les secteurs porteurs et les entreprises qui recrutent, découvrez notre dossier travailler en Aveyron.

Photo principale : Randonnée dans les grottes des Maquisards ©Famille Cayron – Virginie Govignon
Dossier réalisé en partenariat avec Aveyron Attractivité Tourisme