Anne, Guillaume et leurs deux filles ont quitté Paris pour Besançon, il y a treize ans. Ils reviennent sur ce grand changement de cap et partagent avec nous la douceur de vivre à la comtoise, qu’ils savourent aujourd’hui pleinement.

Jeunes parents en région parisienne

C’est dans le cadre de leurs tout premiers emplois qu’Anne et Guillaume ont débarqué en région parisienne à la fin de leurs études. Dix ans plus tard, propriétaires d’un appartement à Eragny dans le Val d’Oise, le couple souhaite offrir à ses deux filles, alors âgées de 4 ans et 18 mois, un cadre de vie plus proche de celui qu’ils ont connu enfants. Respectivement originaires de Tours et de Toulon, ils rêvent d’un environnement plus vert et moins stressant. Le temps passé dans les transports est l’un des plus gros points noirs de leur vie de famille : “Pour mon dernier poste, c’était plus de 3 heures de trajet quotidien” nous confie Anne.

Le projet de départ

Un bon timing

Après 9 ans dans le Marketing, Anne est à l’époque en congé parental. Animée par une sensation de fin de cycle, elle est tout à fait encline à envisager un virage professionnel. Sa disponibilité semble aussi tomber à point nommé pour faciliter l’organisation propre à tout grand changement de vie. Travaillant dans les ressources humaines au sein du groupe La Poste, Guillaume soumet donc à son employeur sa volonté de quitter la région parisienne. Selon eux, “C’était vraiment le bon moment ! Nos filles étaient également assez petites pour que ce nouveau départ se fasse en douceur, sans avoir à se soucier de leurs cercles d’amis, etc.”

Une opportunité professionnelle à Besançon

“Nous étions ouverts à toutes les destinations. L’essentiel était de partir et de gagner en qualité de vie”. Parmi plusieurs éventualités se dessine plus précisément un poste à Besançon. La petite famille ne connaît pas du tout le Doubs ni la capitale comtoise. Ils partent donc à la découverte de la Cité du temps où ce dernier semble, bel et bien, se suspendre l’espace d’un week-end. Conquis par la vieille ville et la nature environnante, le verdict est unanime : “C’est certain, ça va le faire !”.

À la recherche d’un nouveau logement

Anne et Guillaume souhaitent trouver une maison avec jardin en location. “Nous voulions apprivoiser la ville et ses différents quartiers avant de nous relancer dans un projet d’achat. Et puis, nous devions aussi vendre notre appartement parisien avant de réinvestir.” Après quelques recherches peu fructueuses, c’est finalement sur le quartier de Palente qu’ils ont jeté leur dévolu. “Trouver notre maison n’a pas été une mince affaire. Nous ne connaissions pas du tout la ville et les quartiers à privilégier”. Et pourtant, ils ne se sont pas trompés. Une décennie plus tard, la petite famille vit toujours dans son tout premier quartier d’adoption.

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Avenue de la Fontaine d’Argent
© Grand Besançon

L’arrivée et l’intégration à Besançon

Un vrai sens de l’hospitalité

Guillaume souligne la bienveillance et la convivialité des Bisontins : “Au boulot, j’ai vraiment bénéficié d’un accueil aux petits soins. Tout était réglé comme du papier à musique pour ma prise de poste. J’ai changé plusieurs fois de sociétés au fil de ma carrière parisienne et je n’ai jamais été accueilli avec autant d’égard”. Anne se souvient aussi avoir reçu un courrier de la part de la mairie les conviant à un pot de bienvenue au théâtre Kursaal, lors duquel ils ont eu la chance de bénéficier de nombreux conseils pour faciliter leur intégration. “Depuis notre arrivée ici, je peux dire que nous n’avons jamais été humainement déçus. Les Bisontins ont le cœur sur la main” déclare-t-elle.

Une famille d’adoption

Arrivés en décembre 2011, les ex-parisiens n’ont pas tardé à faire de nouvelles connaissances. “Nous sommes sociables et nous avons toujours aimé rencontrer de nouvelles personnes. Nous n’étions pas très inquiets sur ce point”. Dès l’arrivée du printemps, la petite famille a commencé à se créer un nouveau cercle, notamment parmi les parents d’élèves de l’école de leur fille aînée : “En 2 ans à Besançon, nous nous étions fait plus d’amis, de vrais amis, qu’en une dizaine d’années à Paris. Aujourd’hui, ils sont véritablement devenus une famille de substitution !”

L’esprit d’ouverture des Bisontins

Pour la petite histoire, Anne nous raconte comment elle a pu rebondir professionnellement, en quelques semaines, après la rentrée à la maternelle de sa fille cadette : “Je discutais de ma recherche d’emploi avec ma voisine, habitant la maison mitoyenne à la nôtre, quand elle m’a gentiment informée que l’agence immobilière, pour laquelle elle travaillait, cherchait de nouveaux collaborateurs”.

Anne n’a alors aucune expérience en immobilier, mais les Bisontins ne faillent pas à leur réputation et se montrent à l’écoute de son profil atypique. En octobre 2012, elle intègre donc l’agence Trilogie qui la fait grandir et s’épanouir professionnellement depuis plus de 8 ans. Guillaume nous rappelle que l’un des atouts de Besançon est son tissu économique diversifié et ses nombreuses opportunités professionnelles.

Pas la moindre fausse note ?

Il semblerait que la petite famille ait, dans un premier temps, été surprise par les températures parfois extrêmes que connaît la région. “Nous sommes arrivés en plein hiver, et c’était le plus froid depuis 15 ans, nous sommes donc tombés sur une année particulière.” Guillaume raconte qu’il a d’abord été étonné quand on lui a demandé s’il avait bien équipé sa voiture de pneus neiges : “Cette question a rapidement pris tout son sens. Le mercure n’a pas dépassé les -11° pendant un bon mois. Mieux valait être équipé ! ”

Anne évoque, quant à elle, la nécessité de s’adapter à un nouveau rythme : “À notre arrivée, nous avons immédiatement dû revoir notre rapport au temps. À la boulangerie, à la caisse du supermarché… tout nous semblait “lent” par rapport à la cadence parisienne où les choses vont à mille à l’heure.” Aujourd’hui, Guillaume continue de se rendre une fois par mois à la capitale dans le cadre de son travail : “Maintenant, j’ai la sensation inverse. Tout me semble aller trop vite là-bas. Je ne suis plus du tout en phase avec le rythme parisien”.

Un bilan très positif

Un mode de vie plus cool

Aujourd’hui, Anne et Guillaume sont propriétaires d’un joli pavillon bénéficiant d’un jardin de 700 m2, situé à 10 minutes à pied du centre-ville et à 3 minutes de la forêt. “C’est la ville à la campagne ou la campagne à la ville, on ne sait plus trop !” Anne exerce son activité en centre-ville, tandis que son mari a décroché, il y a quatre ans, une belle opportunité professionnelle à Dijon. Il enfourche chaque jour son vélo électrique pour rejoindre la gare en moins de 10 minutes et embarquer à bord du TER pour un trajet d’une heure. “Le train est confortable. L’atmosphère est calme. C’est très loin des transports parisiens”. Lorsqu’ils sont arrivés à Besançon, Guillaume travaillait lui aussi en centre-ville, mais cette nouvelle organisation semble fonctionner comme sur des roulettes.

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Véloroute
© Grand Besançon

Un cadre idéal pour les enfants

Leurs filles, aujourd’hui âgées de 17 et 15 ans, ont le choix de se rendre au lycée à pied ou en bus, en moins de 15 minutes. “Lorsque nous sommes arrivés, la ville était encore en chantier avec les travaux du tram et de la gare TGV. Aujourd’hui, elles ont la chance d’évoluer dans une ville propre, verte, à taille humaine et esthétiquement très agréable.” La vie culturelle et associative bisontine est riche et variée : “Il y a de nombreux musées et les environs sont un véritable paradis pour les sportifs. Nous adorons aussi nous balader, tout simplement, en famille dans le centre historique, du côté de la place Granvelle qui est très agréable avec ses platanes et ses jolies terrasses”.

Vivre au rythme des saisons

Lorsque leurs filles étaient petites, la célèbre Citadelle de Vauban, qui offre un merveilleux panorama sur la ville, est rapidement devenue leur promenade du dimanche : “Nous avions même pris un abonnement annuel au parc zoologique situé aux abords de la forteresse”. La forêt de Chailluz et les montagnes aux portes de la ville sont aussi un incroyable terrain de jeu qui change de couleurs au rythme des saisons. “L’hiver, nous allons faire de belles balades en raquettes juste au-dessus de Pontarlier, à un peu plus d’une heure de route de chez nous. Il n’y a jamais d’embouteillages, donc le plaisir reste entier jusqu’au retour à la maison.” À la saison estivale, les lacs et les bords de rivière aménagés ne manquent pas pour se prélasser au soleil et se rafraîchir. “C’est une vraie chance de profiter d’un tel environnement ! Et je ne vous parle même pas de la culture gastronomique incroyable qui règne ici…”

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Les quais du Doubs
© Grand Besançon

Un petit conseil pour les futurs ex-parisiens ?

Si Anne et Guillaume ont un seul conseil à prodiguer aux parisiens désireux de quitter la capitale, c’est : “Il faut bien préparer son projet !”. Ils insistent sur “le risque de ne pas être dans de bonnes conditions, si les choses ne sont pas bien calées, en amont, professionnellement parlant.” Selon eux, stabilité et sécurité professionnelle sont les clés d’une aventure sereine et réussie. En ce qui concerne Besançon précisément, “venir c’est ne jamais repartir !”

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Photo principale : Promenade hivernale ©Gilles Pincemaille
Dossier réalisé en partenariat avec le Grand Besançon