Originaire de région parisienne, Antoine a fait le choix de quitter Paris pour Bourg-en-Bresse, pour rejoindre sa copine bressane de naissance. Il retrace, aujourd’hui, son parcours et nous raconte sa nouvelle vie dans l’Ain.

Quitter Paris pour Bourg-en-Bresse : les raisons

Antoine a grandi à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. Au printemps 2018, il est sur le point de terminer ses études en pédicurie-podologie. Vivant encore chez ses parents, il a plus de 2 heures de trajet quotidien pour rejoindre son école dans le 15ème arrondissement parisien. “Lorsque j’avais des partiels, je prenais 2-3 trains d’avance pour être sûr d’arriver dans les temps et encore rien n’était jamais garanti. Les joies des transports en commun !”.

Antoine considère alors, de plus en plus sérieusement, l’idée de se rapprocher de sa copine, originaire de Bourg-en-Bresse, qui étudie la médecine à Lyon.

Décrocher un job dans l’Ain

Diplôme en poche, Antoine se met à la recherche d’un premier boulot aux alentours de la capitale bressane. Il décroche un remplacement au sein d’une maison de santé dans le village de Ceyzériat, à moins de 10 kilomètres de Bourg-en-Bresse. C’est un contrat de quelques semaines pendant les vacances d’été, qui se transforme en plusieurs mois. En effet, la podologue dont il assurait le remplacement enchaîne directement sur un congé maternité. Cette première expérience lui donne un bon aperçu de ce à quoi pourrait ressembler sa nouvelle vie dans la région.

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© Espace Santé de La Vallière

Des premiers pas à l’installation définitive

Une période de transition

Fraîchement débarqué dans l’Ain, Antoine est d’abord hébergé par les parents de sa copine. Quelques mois plus tard, il se penche sur les appartements en location dans le centre-ville de Bourg-en-Bresse. Il ne trouve pas immédiatement son bonheur et décide finalement d’attendre un contrat plus solide pour se lancer.

La cohabitation avec sa belle-famille dure encore quelque temps : “À l’époque, je ne travaillais que 4 jours par semaine. Je partais donc tous les week-ends à Lyon, voir ma copine ou je rentrais dans ma famille en région parisienne. Ce n’était, pour moi, pas encore évident de m’investir quelque part”. Mais cette période de transition va déboucher rapidement sur une situation plus stable.

Un coup de pouce du destin

Au terme du congé maternité de sa collègue podologue dont il assurait le remplacement, cette dernière lui propose de devenir son associé. Une opportunité en or qu’il saisit en ni une ni deux : “C’est une vraie belle rencontre professionnelle ! J’ai eu beaucoup de chance. En région, il y a parfois quelques a priori envers les Parisiens et je suis de nature plutôt réservée, donc mon intégration n’était pas gagnée d’avance. La bienveillance de mon associée et des autres spécialistes exerçant au sein de la maison de santé m’ont grandement aidé.

S’ancrer sur le long terme

En mai 2019, une fois installé en libéral aux côtés de ses pairs, Antoine bénéficie d’une sécurité professionnelle qui lui permet d’envisager sereinement son ancrage dans la région. Désireux de s’installer ensemble, le jeune couple se met à la recherche d’un logement à mi-chemin entre Ceyzériat où exerce Antoine et Lyon où étudie sa copine. C’est leur coup de cœur commun pour un appartement situé à Villars-les-Dombes qui décide de leur destination finale. Un premier “chez eux” de 72 m2 agréable et lumineux, en plein cœur du village.

L’heure du bilan

Un cadre idéal

Aujourd’hui, Antoine est très heureux d’avoir choisi de quitter Paris pour Bourg-en-Bresse. Il se rend au travail en 30 minutes et bénéficie d’un cadre de vie très agréable, loin du stress quotidien des transports en commun : “Ici, je ne rouspète plus après la SNCF ! La voiture est indispensable pour se déplacer dans les alentours, mais elle a le bénéfice d’être un mode de transport beaucoup plus fiable.”

Le jeune podologue s’épanouit dans son activité en libéral : “La maison de santé est un merveilleux cadre de travail où j’ai l’avantage de profiter de l’expérience de mes collègues. C’est un vrai lieu d’échanges très enrichissant, d’autant plus en début de carrière.”

Un environnement naturel privilégié

Le week-end, ce ne sont pas les activités qui manquent aux environs. Antoine insiste sur la diversité des paysages qui dessinent la campagne bressane : “Entre plaine, plateau et montagne, l’Ain est une région qui change constamment au fil des chemins. Il y en a pour tous les goûts : vélo, randonnée, canoë-kayak, etc. C’est vraiment un paradis des sports outdoor !”. Autour de chez lui, il y a aussi de nombreux étangs où pratiquer la pêche. “En bref, c’est une belle région pour les amoureux de la nature”.

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© Bourg-en-Bresse, la Belle Rencontre

La campagne, non loin de la ville

En parallèle, la proximité de Lyon offre aux Bressans une vie culturelle riche et variée. Antoine évoque notamment la célèbre Fête des lumières qui illumine chaque année, en décembre, la capitale des Gaules. Handballeur confirmé et féru de football, il se rend aussi régulièrement au Parc Olympique Lyonnais : “C’est chouette de savourer un cadre de vie paisible au quotidien, tout en restant proche d’une métropole pour assister à de gros matchs, ou encore des concerts et des spectacles”.

Un dynamisme qui semble même s’étendre jusqu’à son pas de porte. En effet, c’est au cœur de son propre village que se déroule le festival baptisé « Les Musicales du Parc des Oiseaux » : des concerts à la programmation éclectique et populaire au beau milieu d’un parc enchanteresque.

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© Les Musicales du Parc des Oiseaux

Un paradis pour les papilles

La volaille et le bleu de Bresse, la friture d’ablette, la tarte au quemeau, les gaudrioles, la crème et le beurre AOP … sont autant de spécialités du terroir bressan qui en font l’un des plus appétissants de l’Hexagone. Une terre bénie pour tous les fins palais sur laquelle Antoine ne manque pas de se délecter : “Il y a tout un tas de petits restaurants à la cuisine succulente dans les alentours. Je pense notamment à Bouligneux, un charmant village en bordure de forêt qui regorge de belles adresses où il fait bon s’attabler pour déguster une cuisine traditionnelle qui évolue au rythme des saisons”.

Un seul bémol

Si Antoine est ravi d’avoir choisi de quitter Paris pour Bourg-en-Bresse, il nous confie la seule fausse note de cette aventure : l’éloignement de sa famille. “C’est peut-être ce qui me fera un jour quitter le coin, malgré le fait que je m’y sente si bien. Je ne suis pourtant qu’à 4h30 de voiture, et beaucoup moins en train (1h50 en TGV), mais ce n’est pas toujours évident de vivre loin d’eux. Je suis très famille”.

Concernant ses amis de longue date, ils sont nombreux à avoir quitté la région parisienne, donc pas de regret : “C’est sympa de vadrouiller sur les routes de France pour leur rendre visite et de découvrir ainsi de nouvelles régions.”

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© Bourg-en-Bresse, la Belle Rencontre

Un dernier conseil pour la route ?

Antoine encourage les Parisiens en proie au doute quant à leur projet de quitter Paris : “C’est une expérience à tenter. Il n’y a rien à perdre et tout à gagner ! Peut-être tomberez-vous, comme moi, sous le charme d’une région. Il faut sauter le pas tant que l’envie est là. Ce serait trop bête de regretter, dans quelques années, de ne pas avoir osé ».

Réalisé en partenariat avec la communauté d’agglomération du Grand Bassin de Bourg-en-Bresse.

Photo principale : ©Bourg-en-Bresse, la Belle Rencontre