Originaire du Sud-Ouest, Henry a quitté Paris après y avoir travaillé pendant huit ans. Installé depuis janvier 2020 dans cette partie de la Dordogne qu’on appelle le Périgord Pourpre, il coule des jours heureux dans une grande maison, avec sa femme et ses deux enfants. Découvrez son portrait !

La vie à Paris

Après des études en Angleterre et un début de carrière dans la Marine, de 24 à 30 ans, Henry a choisi de reprendre ses études et de changer d’orientation. Il doit alors quitter la Bretagne où il s’était installé.

Il trouve un stage à Paris dans le secteur de la Défense et reste dans cette société pendant deux ans. Puis il devient consultant en recrutement pendant deux autres années, avant de devenir responsable commercial et relations publiques d’un média spécialisé.
Pendant ses huit années de vie parisienne, Henry est comblé au niveau professionnel.

Le projet de quitter la vie parisienne

Mais avec l’arrivée du premier enfant, Henry et sa femme réalisent bien vite que continuer ainsi ne sera pas possible : « Nous habitions dans un 37 m2 à Levallois, et dormions tous dans la même chambre. En plus, avec la pollution nous n’étions pas rassurés pour nous-mêmes et notre enfant. ».

En 2016, le couple achète une maison en Dordogne. L’épouse d’Henry est originaire de l’Entre-Deux-Mers en Gironde, à quelques encablures de la Dordogne, et c’est d’abord dans ce périmètres qu’ils songent à s’installer. Mais ils ne trouvent pas de logement qui leur convienne, et poussent donc leurs recherches un peu plus loin. C’est à Montcaret, entre Bergerac et Libourne, qu’ils découvrent la maison de leurs rêves. Il y a pas mal de travaux à faire, mais cela ne les rebute pas.

quitter Paris pour le Périgord pourpre

Bergerac
© Denis Nidos

Pendant quatre ans, Henry va faire des allers-retours entre le Périgord et Paris, où il continue de travailler entre 2016 et 2020. Il a choisi un endroit proche d’une gare (Castillon-la-Bataille ou Vélines) et peut ainsi rejoindre la capitale en 2h45 (TER puis TGV). Trois jours par semaine, il loge dans une minuscule chambre de bonne du 9e arrondissement de Paris, puis retrouve sa famille dans le Périgord le reste du temps.

Une opportunité professionnelle change la donne

Quand il entend parler de la possibilité de reprendre l’entreprise d’une connaissance, à la faveur d’un départ en retraite, Henry saisit cette opportunité. Le domaine qu’il a acheté – où son épouse peut satisfaire sa passion des chevaux – possède une dépendance qu’il transforme en atelier de maroquinerie. Le voici désormais artisan.
En se lançant dans la fabrication d’objets promotionnels en maroquinerie pour les boutiques de vins et châteaux du Bordelais, le quadragénaire peut enfin poser complètement ses valises et goûter pleinement à la vie campagnarde.

« Nous savions que le passage à Paris était une étape obligatoire dans notre vie professionnelle, explique-t-il. Mais nous n’avions pas envie d’y rester. On a été plutôt soulagés de quitter la vie parisienne ».

De plus, Henry ne profitait pas vraiment de la vie culturelle de la capitale : « A partir d’un certain stade, c’est difficile de sortir à Paris, car il faut un budget très conséquent » déplore-t-il.

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Handicraftsman cutting edges of new briefcase

L’arrivée et l’intégration à Montcaret

Un déménagement et une intégration sans soucis

Le déménagement se fait en une nuit, à l’aide d’un Renault Traffic : il n’y a pas grand-chose à transporter quand on habite dans une chambre de bonne ou dans 37 m2 !

Très rapidement, Henry et sa femme se font de nouveaux amis. « On s’est fait plus d’amis ici en un mois qu’à Paris en plusieurs années » se réjouit le nouvel artisan. Grâce aux fêtes du village, au Maire qui fait tout pour les intégrer – y compris en les invitant à son anniversaire pour qu’ils rencontrent du monde ! -, aux relations humaines chaleureuses qui président aux échanges, le couple se sent très vite à son aise. Ils se lient aussi d’amitié avec leurs voisins, maraîchers ou éleveurs.

Un coup de pouce pour l’installation professionnelle

Côté professionnel, Henry entre en contact avec Périgord développement, une agence de développement local qui lui permet d’obtenir des informations concrètes et importantes pour sa nouvelle activité. « Je travaillais déjà beaucoup avec les régions et les agences de développement dans mon ancien métier, je savais que ce serait un bon interlocuteur pour obtenir les aides à l’installation, faire valider le business plan et me renseigner sur les problématiques fiscales. » explique l’entrepreneur.

Grâce à Périgord développement, Henry obtient un prêt à taux zéro après être passé devant une commission constituée de représentants de la CCI, de la chambre des métiers, du MEDEF et autres acteurs importants de la vie économique locale. Ce coup de pouce financier s’avère un atout majeur pour pouvoir ensuite démarcher les banques. « C’est quelque chose qui a pesé de manière importante dans la balance » reconnaît-il.

La vie en Périgord : simple et facile

Presque un an après son installation complète à Montcaret, Henry ne regrette rien. « Nous apprécions d’avoir beaucoup d’espace, et un environnement sain pour nous et nos enfants ».

Même s’il n’y a pas de loisirs spécifiques à Montcaret – petit village en bord de départementale -, l’ex-parisien ne manque pas d’activités. Entre les chevaux, ses enfants, Saint-Emilion et Bergerac tout proches, il y a largement de quoi se satisfaire en termes d’infrastructures de sorties.

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Panorama Cingle de Tremolat
© ADT Pays des Bastides

Et puis, Bordeaux n’est qu’à trente minutes en train. « C’est un gros avantage, on n’est pas du tout loin des grandes villes, tout en bénéficiant d’un cadre de vie exceptionnel ».

Le golf de Saint Emilion, le Château de Montaigne, Cap Sciences à Bordeaux, les sites préhistoriques du Périgord noir, les expositions dans les villages environnants, les balades en canoé sur la Dordogne, tout cela et plus encore, ont désormais remplacé les théâtres et cinémas parisiens pour Henry et sa femme.
Pour leur plus grand bonheur.

Ce portrait vous ressemble ? Une installation dans le Périgord pourrait vous tenter ? Venez rencontrer les équipes de Périgord Développement à Paris en novembre 2020.
Plus d’informations ici.

Découvrez aussi le portrait de Leslie, cofondatrice de Cocoricosmetics.

Réalisé en partenariat avec Périgord Développement