Amoureux des voyages, Arnaud et son épouse ont fait l’expérience de l’expatriation avant de rentrer en France. Originaire du Nord, c’est une opportunité professionnelle qui a mené Arnaud à Paris avant d’offrir la possibilité à toute la famille de s’installer à Poitiers. Aujourd’hui, ils profitent d’une nouvelle vie au cœur de la nature et savourent la richesse et la simplicité de moments qu’ils n’auraient jamais pu connaître dans la capitale. Embarquement immédiat pour le récit de leurs aventures !

De Lille à Poitiers, en passant par Brisbane et Paris

La vie en Australie

Arnaud et sa femme se sont rencontrés dans le Nord, où ils ont vécu plusieurs années. Aventuriers dans l’âme, le couple se lance en 2009 dans la grande aventure de l’expatriation et prend un billet sans retour pour Brisbane sur la côte Est de l’Australie. À l’époque, ils emportent dans leur valise leur petit bonhomme âgé de 10 mois. Pendant deux ans, la famille apprécie la douceur de vivre australienne et le plaisir d’un ensoleillement plus de 300 jours par an. Sur place, une petite fille vient agrandir la famille. Mais loin de leurs proches et de leurs amis, la famille commence aussi à envisager le retour au pays. “À l’étranger, on mesure la richesse de la culture française et cela commençait à nous manquer” précise Arnaud. C’est donc pour retrouver leur famille et l’art de vie à la française qu’Arnaud et son épouse décident de revenir en France, avec cette fois non pas un, mais deux jeunes enfants !

Avant leur expatriation, le couple était propriétaire d’une maison dans la métropole lilloise qu’ils avaient mis en location pendant leur absence. C’est donc tout naturellement qu’ils reviennent s’installer dans le Nord. Pendant 5 ans, la famille, qui a accueilli un troisième enfant, profite d’une vie agréable dans les Flandres.

Quitter le Nord pour Paris, dans le cadre d’une opportunité professionnelle

En 2016, Arnaud, ingénieur de formation, décide de relever un nouveau défi professionnel et intègre l’entreprise Forsee Power, spécialiste des systèmes de batteries nouvelle génération, installée en Île-de-France, dans le Val-de-Marne. Se pose alors la question d’une mobilité familiale. Mais pour Arnaud, autant que pour son épouse, cette hypothèse est rapidement écartée : “entre les bouchons et le stress de la vie parisienne, nous avons fait le choix de préserver l’équilibre familial et le rythme de nos enfants”. Le couple adopte alors une solution temporaire et se donne deux années pour tester ce modèle. Arnaud devient donc “célibataire géographique” et démarre une nouvelle vie partagée entre la région parisienne la semaine et la métropole lilloise le week-end.

À l’époque, Forsee Power est installée à Moissy-Cramayel. Le jeune papa hésite à s’installer dans Paris pour profiter de l’offre de loisirs et de sorties après le travail. Il tente l’expérience quelques semaines, mais le temps de trajet quotidien entre la capitale et le sud de la Seine-et-Marne ont finalement raison de lui. Pour éviter la fatigue, autant que pour gagner en efficacité, Arnaud choisit donc de vivre à proximité de son entreprise la semaine. Pour la famille, une nouvelle vie s’organise. La conjointe d’Arnaud qui était institutrice avant leur départ en Australie devient donc maman à plein temps pour s’occuper de leurs trois enfants.

PORTRAIT POITIERS

Arnaud dans l’usine Forsee Power
©Forsee Power

La famille enfin réunie à Poitiers

Forsee Power a besoin d’espace

Initialement considérée comme une start-up / PME, Forsee Power tend de plus en plus vers le statut d’ETI et commence à manquer de place dans ses locaux parisiens. Au vu du développement de l’entreprise, la direction entame une réflexion sur la recherche d’un nouveau site industriel. Dans les critères de localisation du nouveau site, se trouvent la proximité avec Paris, pour faciliter les déplacements avec le siège qui reste à Ivry, la recherche d’un foncier accessible, condition quasi-impossible dans la capitale, un bassin d’emplois profond, la disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée et un tissu économique stable et favorable. L’entreprise anticipe aussi la mobilité de ses salariés et recherche une ville suffisamment dynamique disposant d’infrastructures de qualité. Pour Arnaud, la démarche de Forsee Power n’est pas si éloignée de celle qu’il aurait pu avoir pour sa famille : “les critères de l’entreprise correspondaient à ce que peut rechercher toute personne en mobilité. Finalement, le processus que nous avions était à l’image de celui d’une famille qui souhaiterait quitter Paris.”

Arnaud, qui participe aux réflexions de l’entreprise, a la possibilité de s’exprimer sur le lieu final de l’implantation. Le couple qui n’a pas peur du changement est ouvert à la mobilité et même particulièrement intéressé pour découvrir un nouvel environnement. En août 2018, Forsee Power s’implante donc officiellement à 10 km au nord de Poitiers, à Chasseneuil-du-Poitou.

Portrait Poitiers

L’hôtel de ville de Poitiers sur la place Maréchal Leclerc
©Fotolia – Toanet

L’arrivée et l’installation dans le Grand Poitiers

Comme tous les salariés, Arnaud a la possibilité de suivre ou non l’entreprise, mais pour lui, cette nouvelle implantation est aussi l’occasion d’entamer une nouvelle aventure en famille cette fois. À l’époque, ni lui ni son épouse ne connaissent vraiment la ville en dehors du parc du Futuroscope. Pour les aider à se projeter, les équipes de Forsee Power profitent d’une visite préalable du territoire, organisée par le service développement économique de Grand Poitiers. L’occasion parfaite pour découvrir le territoire et confirmer ou non, sa potentielle installation, sur la base d’éléments de décision concrets partagés lors de cette découverte.

Pour Arnaud et sa famille, la décision de quitter Paris pour le Grand Poitiers est unanime. Le déménagement a donc lieu en février 2019, en pleine période scolaire. À l’époque, le plus grand des enfants est en CM2, leur fille en CE2 et le petit dernier en CP. Arnaud se souvient qu’ils ont hésité à attendre la fin de l’année scolaire, mais c’est finalement la rentrée charnière en 6ème qui aura été décisive : “nous voulions que notre grand soit à l’aise pour son entrée au collège. Nous avons donc préféré déménager dès le mois de février pour qu’il consacre la fin d’année scolaire à se faire de nouveaux amis et ainsi rentrer plus sereinement en 6ème.”

Pour qu’il soit une réussite pour toute la famille, le projet de mobilité avait été bien préparé en amont : “il fallait que les choses soient bien organisées, pour que cela ne soit pas un échec.” La priorité était la stabilité et les repères des enfants. Ils avaient donc été sollicités et chacun avait donné son accord pour démarrer une nouvelle vie à Poitiers. Après cela, le déménagement n’a été qu’une formalité, réalisé pendant les vacances scolaires de février des enfants.

Portrait Poitiers

Randonnée vélo à Saint-Benoit
©Yann Gachet

La vie à Poitiers

Un nouveau projet de famille

Le déménagement a aussi été l’occasion pour la famille de se lancer dans un nouveau projet. En effet, les coûts immobiliers accessibles ont permis à Arnaud et son épouse d’acquérir une belle maison avec dépendances, le tout sur un grand terrain. Le couple qui aime l’architecture a pour projet de restaurer les dépendances dans le but d’en faire un gîte. Le jardin a aussi connu quelques aménagements et une piscine a été creusée pour le plus grand plaisir des petits et des grands ! Aujourd’hui, les enfants ont de grandes chambres lumineuses, ils ont de la place pour jouer et faire du vélo dans le jardin, et l’été, ils peuvent inviter leurs amis à profiter de la piscine. L’intégration n’a d’ailleurs posé aucun problème comme en atteste Arnaud : “il a fallu 2 semaines aux enfants pour vraiment s’acclimater et commencer à se faire de nouveaux amis et aujourd’hui ils ne feraient jamais demi-tour !

Vivre en famille dans le Grand Poitiers

Avec leur projet de gîte, la famille compte développer une activité touristique et s’est donc installée à seulement 2 km du Futuroscope. À 100 m de la maison, ils profitent des champs et d’un environnement vallonné, source de nombreuses sorties à pied et à vélo. Les enfants sont scolarisés à Chasseneuil-du-Poitou où ils se rendent facilement grâce au bus scolaire dont l’arrêt est à seulement 80 m de la maison. Pour Arnaud, Poitiers dispose de tous les arguments pour séduire les nouveaux arrivants : “C’est l’endroit idéal pour une vie de famille. C’est à la campagne sans être perdu et il y a tout ce qu’il faut en termes d’activités, de santé ou d’éducation pour que les enfants s’y épanouissent.” Cerise sur le gâteau : “l’immobilier n’est pas très cher !”. C’était en effet l’un des critères de l’entreprise, mais cela en fait une opportunité pour toute la famille qui a pu s’offrir un bien très confortable.

La simplicité et la normalité dans ce qu’elles ont de meilleur pourraient être les termes qui résument le mieux la vie d’Arnaud et sa famille aujourd’hui. Ils aiment par exemple simplement se promener dans la Forêt de Moulière, où ils peuvent se rendre à vélo. À une quinzaine de kilomètres de chez eux, la famille apprécie aussi le Lac Saint-Cyr, où tout le monde se baigne aux beaux jours. Situé au nord de la Nouvelle-Aquitaine, le Grand Poitiers bénéficie aussi d’un emplacement privilégié à seulement 1h30 de La Rochelle et 2h de l’île de Ré, qui deviennent des escapades privilégiées le week-end ! Après deux ans d’une vie séparée géographiquement, la famille profite de moments simples mais précieux, car partagés par tous. Pour Arnaud, il n’y a aucune comparaison possible entre ces deux vies : “Poitiers est une ville chaleureuse et à taille humaine, nous y avons trouvé un bon équilibre. Nous n’aurions jamais pu nous offrir cette qualité de vie sur Paris.”

Portrait Poitiers

Plage de la base nautique de Saint-Cyr
©iBooCréation

Une implantation qui réussit aussi à Forsee Power

Pour Forsee Power, l’installation d’Arnaud est à l’image de ce pari réussi d’une installation en province ! L’entreprise qui s’est implantée sur un ancien site industriel a investi plusieurs millions d’euros pour transformer la friche et accueillir ses salariés dans un environnement moderne, à l’architecture contemporaine. Si les employés ont eu le choix de suivre ou non, ils sont plusieurs à avoir sauté le pas et à s’épanouir aujourd’hui dans leur nouvel environnement. Le site qui comptait 80 salariés lors de son ouverture en 2018, en accueille 200 au printemps 2021 et espère voir ce nombre croître dans les prochains mois. Une quarantaine de bureaux ont d’ailleurs été prévus lors de la réhabilitation, en vue d’accueillir les salariés parisiens qui souhaiteraient eux aussi profiter de la douceur de vivre poitevine.

D’ailleurs, Arnaud le confirme : “si quitter Paris pour Poitiers demande quelques adaptations, l’effort est faible par rapport aux bénéfices qu’on en retire !” En revanche, pas question pour le père de famille de faire un copier-coller de la vie parisienne. Il faut avoir envie de vivre autrement. Mais le changement est plutôt facile pour ce sportif aguerri, qui savoure son nouveau rythme : “le midi, je vais au lac pendant ma pause déjeuner pour nager 1,5 km en eau libre ! J’aime aussi courir en pleine forêt. Autant de choses qui étaient impensables à Paris !”

Le bilan

Aujourd’hui, la famille apprécie les plaisirs d’une vie à la campagne tout en ayant tous les avantages de la ville juste à côté. Arnaud n’a aucun regret : “Nous sommes super heureux. La vie est simple et c’est ce qui la rend si agréable à vivre”. D’ailleurs, le père de famille nous partage une anecdote assez révélatrice : “Avant, les enfants pratiquaient la natation en piscine ou la gymnastique à l’école, des sports assez classiques. En arrivant à Chasseneuil-du-Poitou, ils ont découvert que le canoë-kayak faisait partie du programme scolaire !” Finalement, que ce soit au niveau du sport à l’école, des sorties dominicales, ou des pauses-déjeuner, pour Arnaud, la vie à Poitiers, démultiplie le champ des possibles.

Et lorsqu’on lui demande de se projeter dans l’avenir, le jeune papa évoque inévitablement Poitiers ! Si le couple n’exclut pas de retenter l’expérience de l’expatriation un jour, une chose est sûre : “nous reviendrons toujours à Poitiers. Nous avons vécu 2 ans sous le soleil de Brisbane, mais c’est bien à Poitiers que nous sommes heureux aujourd’hui”.

Vous souhaitez, vous aussi découvrir le cadre du Grand Poitiers et ses opportunités professionnelles ? C’est à lire dans nos dossiers vivre et travailler à Poitiers !

Photo principale : Au bord du Clain à Saint-Benoit ©Yann Gachet
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