C’est en Isère que Gabrielle a grandi, avant de rejoindre Lyon pour entamer ses études de médecine. Elle poursuit ensuite son externat à Saint-Etienne avant de déposer son baluchon à Paris en 2016. Quelques années et deux enfants plus tard, elle remet le cap au sud en famille et devient médecin spécialiste dans la Drôme. Psychiatre addictologue, elle nous livre ses premiers pas sur cette terre ensoleillée, riche en nouveaux défis.

Paris, je t’aime… mais je te quitte !

Après 5 années de vie parisienne, Gabrielle l’avoue sincèrement : “je n’ai pas eu le temps de détester Paris. Je n’ai eu le temps que de l’aimer.” Un sentiment loin d’être partagé par son conjoint et père de ses deux enfants : “Parisien pure souche, il arrivait véritablement à saturation. Nous habitions à Saint-Mandé aux abords du Bois de Vincennes. Alors que je ne mettais qu’une dizaine de minutes à vélo pour me rendre à mon travail au sein des hôpitaux de Saint-Maurice ou du CMP de Paris 12 ; lui subissait plus de 2h de route au quotidien pour exercer son métier d’ostéopathe à domicile.”

En dépit de son amour pour la capitale, la crise sanitaire pousse finalement Gabrielle à ressentir la même envie d’ailleurs que son conjoint : “entre l’énorme charge de travail et la pression constante pour faire sortir les patients toujours plus vite et libérer ainsi des lits, nous avions l’impression d’être maltraitants. Les confinements successifs n’ont fait qu’accentuer cette sensation d’oppression, d’usure au quotidien dont on a eu envie de se libérer.”

Le grand saut

L’arrivée d’un deuxième bébé comme élément déclencheur

En 2021, Gabrielle est enceinte de son deuxième enfant : “nous commencions à nous sentir à l’étroit dans notre appartement. Nous n’avions pas de deuxième chambre pour lui, donc on aurait dû réagencer tout le salon. La vie de famille avait de moins en moins de sens dans ces conditions. On rêvait de s’offrir un cadre plus agréable : un jardin, une école de village, etc…”. Si le couple semble bel et bien décidé à prendre son envol, ils hésitent encore quant à la destination. “Nous avons pensé à Dijon, à la Normandie, à la Drôme… Notre cœur balançait entre la campagne et une ville de taille moyenne pour une transition plus douce » se souvient la jeune maman.

PORTRAIT MEDECIN DROME

Balade sur Couspeau
©La Drôme Tourisme – L. Pascale

L’appel de la Drôme

La balance penche finalement grâce à une belle opportunité professionnelle que décroche Gabrielle dans la Drôme : “j’ai trouvé un poste au sein d’une équipe de liaison et de soins en addictologie (ELSA) sur la commune de Montéléger, à 5 minutes de Valence.” Un alignement des planètes, puisque le département aux douces couleurs et effluves provençales a toujours attiré le couple. “Nous étions tous les deux séduits par cet environnement baigné de lumière et de douceur. Nous n’avions aucun mal à nous projeter. Bien au contraire, nous étions persuadés de nous sentir, immédiatement, dans notre élément” relate Gabrielle.

S’installer à Porte-Lès-Valence

Une fois les cases “destination” et “travail” cochées, Gabrielle et son conjoint se lancent dans la recherche d’un logement correspondant à leurs aspirations : “nous avons pas mal hésité entre un appartement dans le centre de Valence qui nous permettait de conserver nos habitudes de vie citadine, tout en profitant d’un rythme plus paisible, et une maison avec jardin un peu plus en périphérie.” C’est finalement la seconde option qui remporte les faveurs de la tribu : “nous avons visité la maison en visio depuis Paris. Je m’apprêtais à accoucher et la perspective de pouvoir profiter d’un grand jardin avec nos deux enfants a suffi à nous convaincre !”

Par le biais de son futur employeur, le Centre Hospitalier Drôme Vivarais, Gabrielle bénéficie de deux places au sein d’une crèche interentreprises pour sa fille aînée et son petit garçon : “c’est une chance inouïe ! Au-delà de nous avoir grandement simplifié la vie, à nous les parents, cela offre aux enfants une structure idéale où grandir et évoluer dans la bienveillance. On est en pleine confiance, l’équipe est super et le cadre est très agréable.” Un sentiment de sérénité qui n’a pas de prix lorsqu’on a, comme Gabrielle, des journées de travail bien remplies.

EXERCER DROME

Maison des solidarités
©Drome c’est ma nature – Matras

Un bilan aussi radieux que le ciel au dessus d’eux

Relever de nouveaux défis professionnels…

En arrivant dans la Drôme, Gabrielle nous confie avoir profité d’un accueil chaleureux de la part de ses collègues : “je travaille au Centre Hospitalier Drôme Vivarais au sein duquel s’organisent plusieurs pôles rattachés à différents secteurs géographiques : 3 pôles dédiés à la psychiatrie adulte, un pôle consacré à celle de l’enfant et de l’adolescent, et un dernier pôle transversal auquel j’appartiens. L’ambiance est conviviale. Je travaille en équipe tout en restant un électron libre, ce qui me correspond parfaitement !”

Médecin en santé mentale dans une équipe de liaison et de soins en addictologie (ELSA), Gabrielle se déplace dans les services et reçoit aussi des patients de l’extérieur. Elle partage son nouveau quotidien professionnel avec enthousiasme : “cela faisait deux ans, que la structure n’avait pas de psychiatre. Ils sont donc très ouverts à de nouvelles idées. Je suis libre de lancer des projets. Tout le monde s’investit. L’un de mes grands défis est de faire avancer l’établissement sur la filière addictologie : de le faire rayonner dans la Drôme pour renforcer le maillage territorial en termes de soins. Ça me fait sortir de ma zone de confort et j’adore ça.”

La Drôme s’illustre donc comme une terre de possibles et de challenges sur laquelle Gabrielle prend plaisir à exercer son métier : “Comme partout, il y a des soucis institutionnels. Il y a eu beaucoup de départs ces dernières années. Le réseau s’est délité, mais il y a une vraie énergie pour faire bouger les choses, pour améliorer l’accès au soin des Drômois. C’est très motivant !”

PORTRAIT MEDECIN DROME

Mirmande
©La Drôme Tourisme – L. Pascale

… tout en savourant les bienfaits d’une vie au grand air

Toute la petite famille vit dans la Drôme depuis bientôt 8 mois. S’ils n’en sont encore qu’aux prémices de leur exploration, Gabrielle semble déjà, comme prévu, sous le charme de son département d’adoption : “à Paris, il était impossible de s’échapper le temps d’un weekend sans rester coincé pendant des heures dans les embouteillages, à l’aller comme au retour ! On perdait donc tous les bénéfices d’une escapade au vert ou à la mer. Ici, c’est complètement différent. On savoure au quotidien un cadre naturel tout particulièrement ressourçant”.

Amoureuse de la Drôme provençale, Gabrielle vous invite à découvrir les superbes villages perchés de Mirmande et Le Poët-Laval tous deux classés, Plus Beaux Villages de France. Elle évoque également les merveilleuses randonnées que réserve le Vercors, mais aussi les nombreuses fermes qui jonchent le département. “La semaine dernière, notre fille a pu donner le biberon à des chevreaux. On peut aussi y faire de la cueillette ! Cela existe en région parisienne, mais les tarifs sont loin d’être les mêmes” s’amuse t-elle.

Passionnée de cuisine, Gabrielle s’en donne à cœur joie sur les étals gourmands et parfumés des marchés alentour : “Les produits sont toujours frais et de grande qualité à des prix qui n’ont, encore une fois, rien à voir avec ceux de la capitale.” Après un bon déjeuner, une balade bucolique se dessine juste derrière chez eux : “C’est une petite promenade très agréable qui cherche à préserver la biodiversité du coin. J’aime y faire mon jogging ! Dommage qu’il ne soit pas aussi aisé de faire du vélo dans les environs. Ici, j’ai dû renoncer à mon moyen de transport de prédilection et me résigner à la conduite”. Une légère ombre qui ne saurait gâcher toutefois le beau tableau drômois.

Portrait Médecin Exercer Drome

Evènement Ferme en Ferme 2017
©Drôme c’est ma nature – Jean Delmarty

Un petit mot pour la fin ?

À tous les Parisiens qui envisagent de prendre la poudre d’escampette, Gabrielle leur prodigue le précieux conseil de bien préparer leur projet en amont : “selon moi, il est important d’anticiper au maximum, de peaufiner chaque détail afin de ne pas avoir de mauvaises surprises. Il est essentiel d’avoir une vision précise de l’endroit où l’on projette de s’établir, afin de s’assurer qu’il corresponde au mieux à nos besoins et à nos valeurs ! Et n’oubliez pas que partir de Paris, ce n’est pas forcément détester Paris. On peut tout simplement partir dans une démarche de construction, et y revenir juste pour le plaisir !”

Si comme Gabrielle, vous êtes professionnel de santé et rêvez d’une vie plus douce au cœur de la Drôme prenez dès à présent contact avec les équipes de Drôme c’est ma nature qui pourront vous renseigner et vous accompagner dans votre installation personnelle et professionnelle :


Une conclusion pleine d’optimisme pour rassurer et encourager ceux tiraillés entre le rêve d’un cadre de vie plus agréable et l’amour qu’ils nourrissent parfois depuis de longues années pour leur capitale bien-aimée ! La Drôme regorge d’opportunités pour les professionnels de santé ! C’est aussi le cas pour les salariés et entrepreneurs, à retrouver dans notre dossier travailler dans la Drôme. C’est le moment de vous y intéresser, pour enfin trouver l’emploi qui vous fera quitter Paris pour partir vivre dans la Drôme.

Photo principale : Mirmande ©La Drôme Tourisme – L. Pascale
Dossier réalisé en partenariat avec Drôme c’est ma nature