Originaire des Yvelines, Julien, kinésithérapeute totalise plus de 70 heures de travail hebdomadaire. À ce rythme effréné, s’ajoute des envies de nature et d’authenticité ainsi que le souhait de se rapprocher des siens. C’est dans le Calvados que Julien et sa famille ont trouvé leur nouvel équilibre, entre nouvelle façon d’exercer et cadre de vie propice au ralentissement. Découvrez son portrait !
Un début de carrière comme kinésithérapeute en région parisienne
Né d’une mère Basque et d’un père Francilien, Julien commence sa vie entre Trappes et le département des Yvelines. Après son Bac, il s’oriente vers une école de kinésithérapie à Paris dont il sortira diplômé en 2006. Une fois lancé dans la vie active, il commence par exercer en tant que salarié dans un centre de rééducation où il fera la rencontre de sa future épouse, Bénédicte, kinésithérapeute également.
Très vite le couple décide d’exercer en libéral, ce que Julien fera de 2013 à 2020, alternant pratique en cabinet, en structure (EHPAD) et à domicile. Installés confortablement à Maisons-Laffitte, Bénédicte et Julien ont pourtant des envies d’ailleurs : « on avait du mal avec la mentalité parisienne qui peut paraître hautaine… C’est en tout cas ce qu’on ressentait ».
Comme pour beaucoup de Français, c’est le confinement qui amorcera les premières discussions entre les tout nouveaux parents qui aspirent de plus en plus à une autre vie.
Le départ : une décision mûrie durant plusieurs mois
Le Calvados : un choix du cœur
Bien plus qu’un véritable déclic, la petite famille avait une raison bien personnelle de quitter la capitale : la volonté de se rapprocher des parents de Julien installés à Vimoutiers dans l’Orne, à la limite du Calvados et de ceux de Bénédicte, également installés en Normandie. « On faisait souvent l’aller-retour le week-end pour leur rendre visite. On avait un timing serré et avec les embouteillages fréquents, on ne passait que 24h sur place. On a pris conscience que notre fils ne voyait ses grands-parents que 24h un mois sur deux. C’est peu et ça nous tenait à cœur que le petit ait une vraie relation avec eux » nous confie Julien.
À l’époque, Julien vivait à 1 000 à l’heure et travaillait 75h par semaine. Il devenait urgent pour lui, comme pour son épouse, de ralentir le rythme et se recentrer sur l’essentiel. Inévitablement, le premier confinement a remis au goût du jour les envies de vert de la petite famille. « Nous vivions en appartement et même si nous y étions bien, on a senti le manque de jardin durant le confinement. On s’est mis à rêver de maison et de jardin » se rappelle le jeune papa.
Mais très vite, le couple ne peut que constater les difficultés pour trouver un bien en région parisienne avec ces prérequis. Dès leurs premières recherches, Julien et son épouse se heurtent à la réalité du marché : « 650 000 euros pour 90m2 avec un tout petit jardin c’est non. En plus d’être inaccessible pour nous niveau prix, on souhaitait avoir plus d’espace ».
Pendant plusieurs mois, Julien et Bénédicte murissent leur réflexion avant de finalement choisir de se tourner vers la Normandie qu’ils connaissent déjà bien : « On a toujours aimé le Calvados et notamment le Pays d’Auge. On a commencé par envisager Caen, parce qu’on connaissait et on aimait bien l’idée d’être au bord de la mer. On a passé des vacances là -bas, c’était super mais il y avait quand même près d’1h30 de route jusqu’à chez mes parents, on voulait vraiment être au plus proche d’eux ».
Pommiers du Calvados
©Vincent Rustuel – Calvados Attractivité
Une opportunité professionnelle comme déclic
C’est une opportunité professionnelle qui viendra sceller la décision de la famille. Un matin, Bénédicte tombe sur une offre d’emploi de kinésithérapeute à l’hôpital de Lisieux. Après un entretien réussi, tout s’accélère : « ma compagne a vraiment eu un très bon feeling avec le personnel de l’hôpital. L’échange était très sain, très humain et cet accueil nous a donné envie de nous lancer ».
Les choses s’emballent véritablement lorsque 4 jours après avoir mis leur appartement en vente, celui-ci trouve preneur et Julien vend les parts de son cabinet. À la fin 2020, toute la famille déménage officiellement dans le Calvados !
L’installation dans le Calvados
Être kinésithérapeute dans le Calvados
Bénédicte ayant trouvé un nouvel emploi, il restait à Julien la mission de reconstruire son activité dans ce nouveau département. Fort de l’expérience de sa compagne à l’hôpital de Lisieux, Julien décide d’y postuler lui aussi pour un mi-temps qu’il décrochera rapidement : « je voulais retourner à mi-temps dans le salariat. Tout d’abord pour retrouver un vrai esprit d’équipe, mais aussi pour retrouver une certaine sécurité financière mise à mal durant le confinement ».
Ayant fait le choix de l’exercice mixte, il fallait aussi que Julien développe son activité en libéral, idéalement dans un cabinet déjà existant : « j’ai eu plus de difficultés à trouver mais, au bout de quelques semaines de recherche, j’ai rencontré un kiné qui souhaitait réduire son nombre d’heures pour se libérer du temps au profit de sa vie de famille. C’était idéal ».
Julien prend donc ses quartiers dans ce nouveau cabinet où il exerce son activité 2 après-midis par semaine. Les matins à l’hôpital de Lisieux, il passe le reste du temps au domicile de ses patients et travaille désormais une cinquantaine d’heures par semaine. Un rythme soutenu mais qui lui convient mieux que ses 75h parisiennes et lui garantit plus de temps de qualité en famille.
Un nouveau cocon familial
Les 5 premiers mois, la famille s’est installée chez les parents de Julien à Vimoutiers, dans une dépendance de 23m2 : « nous qui voulions nous rapprocher de la famille, on ne pouvait pas faire plus près ! Ça a renforcé nos liens et ça nous a permis de nous installer plus sereinement ». Pour leur fils, Julien et Bénédicte, trouvent rapidement une crèche grâce au soutien de la direction de l’hôpital de Lisieux.
Finalement, c’est à Beuvillers, petite commune accolée à Lisieux que la famille s’installera définitivement, dans une maison récente de 110-120m2 avec, comme rêvé, un très grand jardin. « On a trouvé la maison en deux mois environ. On a quand même fait pas mal de visites, sur des biens très anciens à retaper et sur du très moderne mais qui avaient peu de terrain. Notre maison est un très bon compromis » conclu Julien.
©Agence Plein Format – Calvados Attractivité
Un cadre de vie entre terre et mer
Désormais installé depuis bientôt un an, Julien ne regrette pas son choix de quitter les Yvelines pour le Calvados : « de Paris, rien ne me manque, mis à part quelques amis mais qui viennent désormais nous voir sur des weekends entiers et donc on profite encore plus qu’avant ! »
Depuis leur installation, le couple profite du grand air et d’une qualité de vie retrouvée : « on a beaucoup de jardinage à faire car le terrain est très grand et avait été un peu délaissé par l’ancien propriétaire. On y passe une bonne partie de notre temps libre ! Lorsqu’il fait beau, on va très souvent sur la côte vers Villers-sur-mer, Houlgate et Honfleur. Ici, pas besoin de grand-chose pour se changer les idées, c’est très simple, une promenade et c’est parti ! On peut switcher facilement entre sortie nature à la campagne et dégustation d’huitres en bord de mer, c’est génial !»
Pour leur petit gars, c’est aussi la belle vie ! Gardé tous les mercredis et une partie des vacances par ses grand- parents, il profite des week-ends avec ses parents pour découvrir les zoos de la région et participer à de nombreuses activités. « Notre temps libre est rythmé par notre fils de 4 ans et il y a énormément de possibilités ici, comme la médiathèque de Lisieux, les nombreuses animations (marionnettes, spectacles), l’école de musique, et l’été à Lisieux Plage au bord de la Touques… Même en dehors de Lisieux, il y a des marchés de découverte accessibles aux enfants, des fromageries et cidreries ouvrent aussi leurs portes » raconte le papa ravi.
Manoir d’Apreval
©Vincent Rustuel – Calvados Attractivité
Julien a trouvé l’équilibre et la qualité de vie qu’il recherchait dans le Calvados. D’ailleurs, il a tenu à partager deux derniers conseils pour ceux qui voudraient le rejoindre : « pour faciliter l’intégration de professionnels de santé qui souhaiteraient venir ici, je leur conseillerais de vivre autour des grandes villes, pour plus de praticité. Je leur dirais aussi de quitter Paris le plus vite possible ! On n’y profite de rien, la pollution, le métro-boulot-dodo, ce n’est pas une vie. Ici, il y en a pour tous les types d’envie : du mouvement et de l’action comme du ralentissement. C’est l’idéal » !
Si comme Julien vous exercez une profession médicale et rêvez de mettre les voiles, notre dossier Exercer dans le Calvados, vous permettra d’en apprendre plus sur l’offre de soins et les profils recherchés par le département. Si le témoignage de Julien vous a donné envie d’en découvrir, vous pouvez également lire nos dossiers pour partir vivre et travailler dans le Calvados qui devraient répondre à nombre de vos questions !
Et si vous avez déjà flashé sur le Calvados et prévoyez de vous y installer, n’hésitez pas à prendre contact avec les équipes de Calvados Attractivités qui pourront vous renseigner et vous accompagnez à chaque étape de votre projet !
Photo principale : Diner_sur_la_plage_de_Trouville ©Vincent Rustuel – Calvados Attractivité
Dossier réalisé en partenariat avec Calvados Attractivité
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