Nos lecteurs racontent leur nouvelle vie2021-05-13T11:30:21+02:00

Nos lecteurs racontent …

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Habitants des 4 coins de notre belle France, ils ont voulu partager avec nous le regard qu’ils portent sur leur ville, d’adoption ou d’origine.

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Dernière mise à jour le 17 novembre 2025

Partager l’espace. Ralentir le rythme. Mieux s’organiser. Réduire les dépenses énergétiques. S’engager localement. Consommer différemment et raisonnablement. Ces gestes simples, incarnent une idée qui fait de plus en plus son chemin : celle de vivre sobrement. Ou en tout cas de revoir son rapport à la (sur)consommation. 

Face à l’inflation, à la crise climatique et à l’épuisement des ressources, la sobriété revient sur le devant de la scène. Elle ne se limite pas à “faire moins” : elle invite à mieux choisir, mieux vivre, mieux cohabiter. Et elle peut aussi accompagner un projet de changement de vie, notamment quand on songe à quitter Paris.

Car oui, déménager, changer de cadre, c’est souvent l’occasion rêvée pour repenser son quotidien. Mais au-delà du lieu, c’est aussi le mode de vie qu’on peut réinventer.

Ni fantasme citadin, ni mirage rural, c’est une affaire d’équilibre !

On croit parfois que vivre à la campagne rime automatiquement avec écologie. Moins de consommation, plus de nature, plus de temps pour soi… mais dans les faits, cela dépend surtout des choix qu’on y fait.

La voiture devient vite indispensable, les logements sont souvent plus grands (donc plus énergivores), les services sont parfois éloignés. À l’inverse, en ville, il est possible de vivre sobrement grâce à la densité : transports collectifs, proximité des commerces, mutualisation des équipements…

La clé, ce n’est donc pas tant “où” l’on vit, que “comment” on vit. La sobriété ne se décrète pas par géographie, mais un déménagement peut en être le déclencheur.

Quitter Paris, c’est l’occasion de transformer son quotidien

De plus en plus de Franciliens aspirent à une vie plus simple, plus en adéquations avec leurs valeurs. Porté par l’envie de se reconnecter à l’essentiel, de ralentir, de nombreux franciliens s’élance dans une vie rurale. Mais pour que ce changement de décor s’accompagne d’un vrai gain de qualité de vie, autant le penser dans sa globalité.

Vivre plus sobrement dans un nouveau territoire, c’est possible – et souvent plus agréable. À condition d’anticiper ses besoins : transports, alimentation locale, logement adapté, vie sociale, accès aux services…

C’est aussi une belle occasion de tourner la page sur certaines habitudes parisiennes : rythme effréné, surconsommation, dépendance à la livraison ou au numérique. Pas question de se priver, mais de trouver un meilleur équilibre et de réguler (enfin) son circuit de dopamine !

Moins posséder, mieux partager : un autre rapport à la consommation

Vivre à la campagne sans voiture, c’est souvent repenser toute son organisation logistique. Mais c’est aussi, plus largement, l’occasion de revisiter sa façon de consommer.

Pourquoi acheter quand on peut emprunter, louer, mutualiser ? Ce qui paraissait évident en ville — partage d’outils, location d’équipements, accès aux services plutôt qu’aux objets — se développe aussi dans de nombreuses communes rurales ou villes moyennes.

Aujourd’hui, on peut louer des outils de jardinage, du matériel de bricolage, des équipements de puériculture, du matériel informatique, ou encore des objets du quotidien. C’est pratique, économique, écologique… et cela évite d’encombrer inutilement un logement qu’on voulait justement plus sobre.

Des services de location qui se développent

  • L’application Poppins permet de louer des objets du quotidien entre particuliers.

  • De nombreuses recycleries, ressourceries ou fabriques de territoire proposent des locations à la journée, voire des systèmes de prêt entre habitants.

  • Certaines collectivités lancent des bibliothèques d’objets, accessibles via une carte ou une adhésion annuelle.

  • Dans les tiers-lieux, il n’est pas rare de trouver des ateliers partagés, des cuisines mutualisées ou des outils à disposition pour tous.

Ce modèle ne repose pas sur la privation. Il propose simplement une autre relation à la propriété et à l’usage : plus souple, plus collective, plus alignée avec une envie de vie différente.

Moins de biens, plus de liens (et de sens)

La sobriété n’est pas une punition. C’est un cap. Moins de mètres carrés à chauffer, plus de temps pour bricoler, jardiner, cuisiner, moins d’objets, plus de liberté, oins de trajets, plus de proximité.

Changer de ville, c’est une opportunité de reconfigurer son quotidien autour de ce qui compte vraiment. Et la sobriété peut devenir le fil rouge qui guide vos choix : habiter un logement bien isolé, privilégier le train ou le vélo, consommer local, mutualiser les objets, recréer du lien.

En ville comme à la campagne, on peut choisir de vivre autrement. Quitter Paris, c’est parfois le déclic. La sobriété, c’est ce qui donne une direction.

Et si vous commenciez maintenant ?

Pas besoin d’être parfait. Ni de tout révolutionner d’un coup. Vivre plus sobrement, c’est avancer pas à pas : réduire, ajuster, tester, recommencer. Et si vous êtes en réflexion sur un changement de vie, c’est peut-être le moment d’aligner lieu de vie, valeurs, et pratiques du quotidien.

Quitter Paris peut tout à fait rimer avec légèreté, cohérence, et nouvelles perspectives. À condition de prendre le temps de bien choisir son territoire, et d’embarquer avec soi l’envie de faire autrement.

Et pour plus de lectures inspirantes :

https://paris-jetequitte.com/vivre-ecolo-region/

https://paris-jetequitte.com/vivre-campagne-sans-voiture/

https://paris-jetequitte.com/quitter-ville-vivre-plus-ecolo/

Dernière mise à jour le 17 novembre 2025

La vie rurale sans voiture est une équation bien plus complexe qu’en Île-de-France.
Isolement, difficulté d’accès aux services, manque d’alternatives de transport… La voiture reste la norme dans la très grande majorité des territoires ruraux.

Pour autant, certaines personnes parviennent à s’en passer, à condition d’avoir une organisation millimétrée, de choisir leur nouveau lieu de vie avec attention, et surtout d’être prêtes à renoncer à certaines habitudes. Vivre à la campagne sans voiture, ce n’est pas une utopie, mais ce n’est pas simple. C’est une décision qui suppose de repenser entièrement son quotidien.

Pour qui, et dans quelles conditions ?

Ce mode de vie n’est pas pour tout le monde. Il s’adresse principalement à celles et ceux qui peuvent travailler depuis chez eux ou à proximité, qui n’ont pas de longs trajets réguliers à effectuer, et qui recherchent un mode de vie très sobre, centré sur la proximité.

Le choix du territoire est crucial. Un village doté d’une gare active, de quelques commerces, d’une école, d’un médecin, et accessible à pied ou à vélo, peut convenir. Mais un hameau isolé, même charmant, sera difficilement compatible avec une vie sans voiture. La topographie joue aussi : un environnement plat permet des déplacements à vélo plus facilement. Enfin, le facteur humain est central. Vivre sans voiture suppose souvent de pouvoir compter sur un entourage prêt à rendre service ponctuellement : un voisin qui vous dépose chez le médecin, un ami qui vous aide pour un déménagement ou une course volumineuse.

Ce qu’il faut anticiper avant de se lancer

Avant toute décision, il est essentiel de bien analyser le territoire que vous visez. Tous les villages ne se valent pas. Certains disposent de gares bien desservies, d’autres non. Certains ont une boulangerie, un marché, un médecin, une école ; d’autres obligent à faire plusieurs kilomètres. Certaines communes ont mis en place des services de transport à la demande ou encouragent le covoiturage local. D’autres restent totalement dépendantes de la voiture individuelle.

Il faut aussi tenir compte de votre propre situation. Vivre sans voiture avec de jeunes enfants peut s’avérer compliqué, surtout si les trajets vers l’école ou les activités périscolaires ne sont pas facilement accessibles autrement. Et plus les enfants grandissent, plus les besoins de mobilité s’intensifient. Il est également nécessaire d’avoir un minimum de marge financière pour investir dans un bon équipement : vélo électrique, remorque, vêtements adaptés, voire un abonnement de transport ou un service d’autopartage.

Quelles alternatives à la voiture individuelle ?

Certaines solutions permettent de limiter les contraintes liées à l’absence de voiture. Les transports à la demande, mis en place dans plusieurs départements, peuvent être utiles pour les trajets ponctuels, même si leur fonctionnement implique une bonne anticipation. Le vélo, notamment électrique, est un allié précieux pour les trajets du quotidien, à condition d’avoir des distances raisonnables et des routes sécurisées.

Des systèmes comme Rezo Pouce ou Mobicoop facilitent le covoiturage en milieu rural. De plus en plus de villages s’organisent autour d’entraide locale : trajets partagés entre voisins, regroupement pour les courses, échanges de services. Enfin, certaines personnes réussissent à composer avec des livraisons à domicile, des marchés hebdomadaires ou des points-relais pour éviter les déplacements inutiles.

Une organisation de chaque instant

Vivre à la campagne sans voiture demande une logistique quotidienne rigoureuse. Il faut planifier ses courses, ses rendez-vous, ses déplacements à la gare. La spontanéité n’a plus tout à fait sa place. Partir sur un coup de tête, aller chercher un colis oublié, improviser une sortie à 20 km… tout cela devient compliqué, voire impossible.

Ce mode de vie implique de faire moins, mais mieux. De recentrer ses activités autour de ce qui est accessible. D’accepter aussi de renoncer à certaines choses. Pour certains, cela devient une forme de liberté retrouvée. Pour d’autres, cela peut vite se transformer en frustration si le projet n’a pas été suffisamment préparé.

Où est-ce (un peu) plus facile ?

Certaines régions ont mis en place des politiques ambitieuses pour favoriser la vie sans voiture ou avec une voiture partagée.

  • En Bretagne, plusieurs communautés de communes expérimentent des réseaux de transport à la demande et des véhicules partagés en libre-service, notamment autour de Redon, Rostrenen ou Carhaix.
  • Dans la Drôme ou la Loire, des projets de tiers-lieux ruraux proposent des bureaux partagés dans des villages, limitant ainsi les trajets quotidiens.
  • À Chédigny (Indre-et-Loire) ou Mirepoix (Ariège), des habitants témoignent d’une vie quotidienne gérable sans voiture grâce à une combinaison : vélo, entraide, marché, ligne TER ou covoiturage régulier.

Quelques outils pour s’organiser

Pour ceux qui envisagent de s’installer à la campagne sans voiture, il est essentiel de cartographier les options dès la phase de repérage :

  • Mobicoop : covoiturage solidaire et local, sans commission.
  • Rezo Pouce : auto-stop organisé en milieu rural.
  • Trainline : pour visualiser les gares et les fréquences TER.
  • Sites des agences de mobilité départementales (ex : PAM, transport scolaire, navettes locales).
  • Cartes OpenStreetMap ou Géovélo : pour vérifier les pistes cyclables, sentiers, accès piétons.

Et si on repensait la question autrement ?

Plutôt que de se demander “comment vivre à la campagne sans voiture”, on peut aussi s’interroger sur le niveau de dépendance acceptable.

  • Peut-on partager un véhicule au sein d’un foyer, d’un quartier ou d’un projet d’habitat partagé ?
  • Peut-on s’installer dans un lieu bien desservi, même si un peu moins “nature” ?
  • Peut-on télétravailler plus, et réserver la voiture pour les déplacements ponctuels ?

De plus en plus de personnes construisent des vies sobres et mobiles… en s’appuyant sur l’entraide, les coopératives, ou simplement des usages souples et partagés.

Ce qu’il faut retenir

Vivre à la campagne sans voiture est possible, mais cela ne s’improvise pas. Ce n’est pas un choix par défaut, c’est un vrai projet de vie. Il suppose de faire des compromis, de renoncer à certains conforts, et d’accepter un mode de vie beaucoup plus sobre et local.

Pour celles et ceux qui sont prêts à s’engager dans cette voie, c’est une manière de ralentir, de retrouver une forme d’autonomie et de réduire leur empreinte. Mais il ne faut pas sous-estimer les contraintes. Ce n’est pas parce qu’un village est joli ou abordable qu’il est compatible avec une vie sans voiture. Le facteur clé, c’est l’organisation, la proximité des services, et la capacité à s’adapter.

Et pour plus de lectures inspirantes :

https://paris-jetequitte.com/vivre-avec-moins-secret-bonheur/

https://paris-jetequitte.com/vivre-ecolo-region/

https://paris-jetequitte.com/quitter-ville-vivre-plus-ecolo/

Sources :

https://www.revuesilence.net/numeros/317-Vivre-a-la-campagne-sans-voiture/campagne-sans-voiture-ca-n-existe-pas

https://www.ribineurs.fr/blog/sinstaller-campagne-sans-voiture/

https://levelencre.com/2019/05/11/sans-voiture/

https://www.lavillenouvelle.fr/vivre-a-la-campagne-sans-voiture

Dernière mise à jour le 19 novembre 2025

Dans l’imaginaire collectif, vivre à la campagne rime avec nature, potager et autonomie. Un quotidien écologique par essence, loin des centres commerciaux et de la surconsommation urbaine. Mais est-ce vraiment plus simple de vivre écolo en région ?

Spoiler : pas toujours. Mais si vous rêvez d’un quotidien plus sobre, plus manuel, plus local, vous devez tenter l’aventure ?

Zéro déchet, vrac, compost : des habitudes différentes, pas si compliquées

En région, le zéro déchet prend souvent une autre tournure. Pas toujours de magasins 100 % vrac, mais des producteurs locaux, des ventes à la ferme, des circuits courts. On trouve des œufs chez le voisin, des pommes sur le chemin, et du pain au levain fait maison.

Le compost ? Présent dans de nombreux foyers, parce qu’il y a la place. Et parfois, un jardin partagé ou un bac collectif porté par la commune.

En campagne, on répare, on bricole, on prête, on mutualise. Puisque si le magasin est à 20 minutes de voiture, on trouve de meilleures solutions.

Bon à savoir : Si vous venez d’emménager, repérez les circuits courts et les points de vente directe autour de vous. Les groupes Facebook locaux et les AMAP sont souvent des mines d’infos.

Moins d’offres, plus d’inventivité

Vivre à la campagne, c’est vivre avec moins de choix… mais aussi moins de tentations. On réduit les achats impulsifs. On anticipe. On s’organise. Et cette organisation favorise les modes de vie écologiques : cuisine maison, conserves, congélation, achats groupés.

Le drive et la livraison permettent d’optimiser les trajets. Le covoiturage est une occasion de recréer du lien. Les ressourceries, recycleries, et collectifs d’entraide se développent aussi dans de nombreuses communes.

Conseil : Mutualisez vos trajets avec vos voisins pour les courses ou les activités des enfants. Créez des habitudes partagées, qui réduisent votre impact tout en renforçant la vie locale.

L’autonomie n’est pas un mythe, mais un choix

Produire une partie de son alimentation, récupérer l’eau de pluie, bricoler son matériel, entretenir son logement soi-même… En région, l’autonomie est parfois plus accessible et on dépend moins de la société de consommation. Mais elle demande du temps, de l’énergie et parfois des compétences.

On peut vivre sans supermarché à côté, mais il faut anticiper. On peut faire son pain, mais il faut avoir envie de mettre les mains dans la pâte. On peut composter, récupérer, bricoler, mais il faut en faire un choix de vie.

Astuce : Initiez-vous au bricolage ou au jardinage avec un voisin, une association ou des tutoriels en ligne. Le partage de savoirs est la clé !

Une qualité de vie qui invite à changer ses habitudes

Loin de l’hyperstimulation urbaine, il est souvent plus facile de ralentir, de s’interroger, de vivre plus sobrement. Ce n’est pas l’endroit qui rend écolo, c’est le cadre qui permet de faire autrement.

Nos lecteurs nous racontent souvent que c’est en quittant Paris qu’ils ont retrouvé du temps pour cuisiner, réparer, jardiner. Que c’est en arrivant dans leur village qu’ils ont commencé à aller au marché, fabriquer leurs produits ménagers, réduire drastiquement leurs déchets.

Recommandation : Préparez votre transition avant le déménagement : commencez par des gestes simples (lingettes lavables, produits en vrac, produits ménagers maison) que vous garderez une fois installé(e).

En conclusion : écolo ici ou là-bas ?

Vivre écolo en région, c’est plus simple sur certains aspects, plus exigeant sur d’autres. Ce n’est pas une solution magique, mais un terrain favorable pour inventer un quotidien plus écologique.

La clé, ce n’est pas le lieu : c’est le projet de vie. Et si ce projet inclut plus de nature, plus d’autonomie, plus de lien, alors la campagne offre un formidable terrain pour inventer un quotidien plus écologique ?

Et pour plus de lectures inspirantes :

https://paris-jetequitte.com/vivre-avec-moins-secret-bonheur/
https://paris-jetequitte.com/vivre-campagne-sans-voiture/
https://paris-jetequitte.com/quitter-ville-vivre-plus-ecolo/

Dernière mise à jour le 17 novembre 2025

Dans l’imaginaire collectif, vivre à la campagne rime souvent avec vie plus verte, plus simple, plus respectueuse de l’environnement. Des légumes du jardin, un compost, des poules, moins de pollution… L’image est séduisante. Mais est-elle vraiment fidèle à la réalité ?  Car si la nature est plus présente à la campagne, cela ne veut pas dire que notre empreinte écologique y est automatiquement plus faible.

Nature = écologie, un cliché tenace ou un début de réalité ?

En ville, moins d’espace… mais plus d’efficacité

En milieu urbain dense, beaucoup de comportements sobres sont facilités : pas besoin de voiture, transports en commun accessibles, services à proximité, logements plus petits et mieux isolés, mutualisation des ressources. Résultat : l’empreinte carbone moyenne d’un habitant d’un centre-ville est souvent bien plus basse que celle d’un habitant périurbain ou rural.

C’est ce que souligne Vincent Viguié, chercheur en économie du climat au CIRED : « Aujourd’hui en France, les émissions directes de gaz à effet de serre sont bien plus faibles dans les centres-villes que dans les zones rurales. »

On vit dans des logements plus petits, les trajets quotidiens sont courts et souvent réalisés à pied, à vélo ou en métro. Un citadin émet ainsi deux fois moins de CO2 pour se déplacer qu’un habitant de zone rurale.

Et au-delà de la structure urbaine, la ville regorge d’initiatives collectives facilitant un mode de vie écologique : AMAP, composteurs partagés, ressourceries, friperies, coopératives alimentaires…

À la campagne, plus d’espace… mais plus de dépendances

Quitter la ville, c’est aussi s’éloigner de certaines facilités. À la campagne, les distances sont plus longues, la voiture devient quasi indispensable, et les logements sont plus grands et plus énergivores.
Résultat : les émissions liées aux déplacements explosent, surtout en l’absence de transports alternatifs viables.

Mais la campagne peut aussi offrir des leviers concrets de transition : un terrain pour jardiner, la possibilité d’installer des panneaux solaires, des logements individuels à rénover, l’accès à une alimentation locale de qualité, et (surtout ?) moins de consommation.

Pour celles et ceux qui sont prêts à s’organiser autrement, vivre à la campagne avec une faible empreinte carbone, c’est possible. Mais cela suppose une logistique solide, du temps, des ressources, et une cohérence dans les choix de consommation.

Ce qui compte vraiment : le mode de vie, pas seulement le lieu

L’empreinte écologique d’un foyer dépend moins de son adresse que de ses choix de consommation, de mobilité, d’énergie, d’alimentation. Un citadin sans voiture, végétarien, vivant dans un petit appartement bien isolé peut avoir une empreinte bien plus faible qu’un rural motorisé, mangeant de la viande tous les jours et chauffant une grande maison au fioul.

Autrement dit : on ne vit pas plus écolo « par défaut » en partant vivre à la campagne. Mais on peut le devenir si le déménagement s’inscrit dans une vraie réflexion globale sur ses pratiques de vie.

Comme le rappelle Vincent Viguié : « Vivre dans une maison isolée dans les bois ne permet d’avoir une empreinte carbone faible qu’au prix d’une autosuffisance extrêmement difficile à réaliser en pratique. »

Les vrais leviers de changement

Si votre objectif est de vivre plus écologiquement, mieux vaut raisonner en termes d’actions concrètes plutôt qu’en termes de localisation. Avoir un potager, installer un poêle à bois performant, mutualiser une voiture, consommer local, réduire ses déchets, isoler son logement, limiter les déplacements… Tous ces gestes peuvent être mis en place en ville comme à la campagne, à des échelles différentes.

Là où le changement de cadre peut faire la différence, c’est dans le rythme de vie. Certains trouvent plus facile de ralentir, de moins consommer, d’avoir du temps pour cuisiner ou réparer, en s’éloignant de l’hyperstimulation urbaine. D’autres s’épanouissent dans les mobilisations écologistes urbaines ou les coopératives de quartier.

En résumé : ce n’est pas la géographie qui fait l’écologie

Vivre plus écolo ne passe pas forcément par un déménagement. Ce qui compte, c’est le mode de vie que l’on adopte, là où l’on est. Quitter la ville peut être une opportunité de transformer son quotidien, mais ce n’est pas une garantie.

Avant de faire ses cartons, mieux vaut se poser les bonnes questions : suis-je prêt à adopter un mode de vie sobre ? Est-ce que je peux me passer de voiture ? Ai-je accès à des alternatives locales ? Mon futur logement sera-t-il peu énergivore ? Suis-je prêt à créer des liens sociaux et un écosystème coopératif là où je vais ?

Et si vous décidez de changer de cadre, autant le faire en conscience, en choisissant un territoire qui vous ressemble, avec des relais locaux, des projets collectifs, et une vraie capacité à vous y engager.

Et pour plus de lectures inspirantes :

 

 

sources :

https://bonpote.com/faut-il-vivre-en-ville-ou-a-la-campagne-pour-etre-ecolo/

https://theconversation.com/quitter-la-ville-pour-vivre-plus-ecolo-cest-possible-mais-plus-complique-quon-ne-le-pens

https://deklic.eco/ville-ou-campagne-avantages-inconvenients/

 

Dernière mise à jour le 18 novembre 2025

Bien qu’ils nous arrivent du Nord-Est, en France, les marchés de Noël sont bien plus qu’une simple tradition hivernale ; ils sont devenus un moment incontournable de la magie des fêtes, imprégnés d’une atmosphère chaleureuse et conviviale. Chaque année, de fin novembre à début janvier, ces marchés fleurissent dans toute la France, transformant les places et les rues en véritables villages enchantés. On vous emmène à la découverte des marchés de Noël !

Les marchés de Noël : une tradition alsacienne qui s’est répandue

À l’origine des marchés de Noël

Les marchés de Noël trouvent leurs origines au cœur de l’Alsace, une région qui a su préserver et transmettre ses traditions par ses mises en scène inédites. Aujourd’hui, cette tradition s’est étendue à l’ensemble du pays, chaque ville et village mettant en avant sa propre interprétation de ce moment phare des fêtes de fin d’année.

L’essence magique des marchés de Noël réside dans l’atmosphère vibrante et la variété des festivités proposées. Les visiteurs sont accueillis par des étals décorés avec soin, regorgeant de produits artisanaux, de décorations festives et de délices culinaires hivernaux !

marché de noël

Un voyage culinaire gourmand et un artisanat local mis en avant

Les marchés de Noël offrent un voyage culinaire inédit grâce à leurs mets bien à eux ! Les odeurs alléchantes de vin chaud, de crêpes ou gaufres fraîchement préparées et de pain d’épices emplissent l’air, invitant les visiteurs à une véritable aventure gastronomique. Les spécialités locales telles que les bretzels en Alsace, les marrons chauds à Paris et les huîtres fraîches sur la côte atlantique ajoutent une touche régionale à cette fête culinaire.

Les marchés de Noël sont également l’occasion idéale pour dénicher des articles artisanaux uniques. Les artisans locaux exposent leur savoir-faire à travers des produits faits main, allant des décorations de Noël aux jouets en bois, en passant par les bijoux. Ces objets, parfois chargés d’histoire et de tradition, pourront faire de parfaits cadeaux pour vos proches.

marché de noël

Un rendez-vous incontournable pour tous

La tombée de la nuit révèle une autre facette des marchés de Noël. Les rues et les places s’illuminent, créant une toile de fond magique pour les visiteurs. Les guirlandes scintillantes, les bougies et les décorations lumineuses confèrent une ambiance chaleureuse et réconfortante, invitant chacun à se perdre dans la magie de la saison.

Que vous soyez un habitant local ou un touriste de passage, les marchés de Noël sont désormais incontournables. Ils transcendent les générations, réunissant jeunes et moins jeunes dans une ambiance de convivialité et de partage, au son des rires des enfants, des carillons et des manèges et des odeurs envoutantes qui réchauffent les cœurs !

marché de noël

Petit tour (non exhaustif) des marchés de noël français

Du Nord-Est…

Strasbourg, joyau de l’Alsace, se définit comme la Capitale de Noël. En décembre, la ville se métamorphose avec ses marchés qui envahissent toute la vieille ville et son Grand Sapin de 30m de haut et 10m d’envergure ! L’emblématique marché de la Place Kléber est entouré de chalets en bois proposant des ornements artisanaux, des spécialités alsaciennes et une ambiance chaleureuse.

marché de noël

Toujours en Alsace, Riquewihr, un petit village médiéval niché au cœur des vignobles, transporte les visiteurs dans un monde enchanté pendant la période des fêtes. Ses rues pavées sont bordées de maisons à colombages richement décorées, abritant des marchés de Noël plus intimes où l’on trouve des produits artisanaux locaux, tels que des bougies parfumées et des décorations de Noël traditionnelles.

Autre exemple alsacien, Eguisheim, l’un des « plus beaux villages de France » aussi élu « Village préféré des Français » en 2013, se transforme en un tableau de Noël vivant pendant la saison des fêtes. Les ruelles tortueuses de ce village médiéval sont bordées de marchés de Noël pittoresques, où les visiteurs peuvent déguster des vins locaux, des biscuits épicés et des spécialités alsaciennes.

marché de noël

… au Sud Ouest

Au cœur des vignobles bordelais, Saint-Émilion accueille un marché de Noël empreint de charme viticole. Les petites places et les ruelles pavées regorgent de stands offrant des produits du terroir, du vin local bien sûr, aux délices sucrés. L’atmosphère animée de ce village à cette période, rend le marché de Noël de Saint-Émilion particulièrement mémorable.

En Dordogne, Sarlat-la-Canéda, joyau médiéval du Périgord en Dordogne, offre un marché de Noël à l’ancienne. Les rues médiévales de la ville s’animent avec des étals proposant des produits du terroir, des objets artisanaux et des décorations traditionnelles. Les visiteurs peuvent déambuler dans les ruelles illuminées et découvrir l’esprit festif du Périgord.

Comme toutes les grandes villes, Bordeaux organise son marché de Noël. Niché sur les Allées de Tourny, ce marché propose une expérience authentique alliant tradition et modernité. Les chalets en bois, ornés de guirlandes lumineuses, présentent une gamme variée de produits, des objets d’artisanat local aux délices gastronomiques régionaux. L’éclairage festif et les animations musicales ajoutent une touche magique à l’ensemble, créant un marché de Noël unique où la convivialité bordelaise se mêle harmonieusement à l’esprit des fêtes.

marché de noël

Les marchés de Noël en France parviennent à dépasser l’aspect commercial pour devenir une célébration plus authentique de la tradition et surtout l’esprit de Noël : la convivialité et la magie des fêtes. Que vous veniez en quête de cadeaux uniques, d’un bon goûter ou simplement vous balader pour vous imprégner de l’atmosphère festive, ces marchés sauront vous donner un bel avant-goût de Noël !

Dernière mise à jour le 27 novembre 2025

À l’approche de Noël, on s’est dit que vous étiez peut-être en quête d’un cadeau qui fait sourire… Alors l’équipe Paris je te quitte a imaginé ce que l’on offrirait à nos proches qui aiment découvrir de nouveaux horizons, qu’ils rêvent de week-ends au vert, d’artisanat local ou d’un futur projet de départ.
Entre escapades, objets inspirants et trouvailles venues des régions, voici notre Wishlist de Noël 2025, pensée pour ceux qui aiment se projeter. De quoi glisser sous le sapin un cadeau qui ouvre une perspective.

1. Un week-end en région

Pour ceux qui disent “un jour peut-être”… mais qui gagneraient à embarquer tout de suite.
Offrez une parenthèse au vert, une découverte de ville encore inconnue ou une micro-aventure accessible en train. L’occasion parfaite pour tester une envie d’ailleurs avant de la transformer en projet concret.

Découvrir notre sélection de week-ends

2. Un poster illustré de leur région de cœur

Pour s’évader depuis le salon sans bouger du canapé.
Les affiches illustrées (Marcel Travel Posters ou autres créateurs français) sont idéales pour garder un coin de Bretagne, de Jura ou d’Occitanie sous les yeux.
Une petite fenêtre vers l’ailleurs qui fait du bien quand les journées raccourcissent.

3. Un atelier d’écriture, de poterie ou de permaculture

Pour ceux qui veulent ralentir et vivre autrement.
Un atelier pour apprendre à faire, créer, planter ou simplement respirer différemment.

→ À réserver sur Wecandoo

4. Un jeu de cartes pour réfléchir à son projet

Pour ceux qui tournent autour du sujet sans oser se lancer.
« 5 ans de réflexion », « Ikigaï », « Mission de vie »… Ces jeux invitent à clarifier ce qui compte et à imaginer la suite en douceur. Parfait pour les futurs “je quitterai Paris l’année prochaine”.

5. Un livre inspirant sur la quête de sens

Pour les lecteurs qui se posent mille questions.
“Bullshit Jobs”, “L’usage du monde”, “Le pouvoir du moment présent”… Offrez des pages qui ouvrent des portes et nourrissent la réflexion sur le changement, le travail, l’ailleurs.

6. Une consultation avec un expert du changement de vie

Pour celles et ceux qui ont besoin d’un petit coup de pouce.
Coach pro, conseiller mobilité, spécialiste de la reconversion… Un moment pour prendre du recul et avancer plus sereinement sur son projet de départ.

7. La Pantoufle du Berry

Conseillée par Emma, A2I
Icône du savoir-faire indrien, la Pantoufle du Berry allie confort, chaleur et fabrication 100 % française. Chaque paire est réalisée à la main dans l’atelier de Vatan (36) avec des matériaux durables, offrant un cadeau cocooning et authentique pour les amoureux de belles histoires locales.
→ Un vrai petit bout de l’Indre à retrouver sur : https://lapantoufleduberry.fr

idée cadeau noel 2025 pantoufle

8. Le Gâteau Creusois

Conseillé par Nicolas, L’Esprit Creuse
Une recette simple, un plaisir unique. Le Gâteau Creusois, c’est la gourmandise emblématique à la noisette, transmise depuis des générations. Le cadeau parfait pour partager un peu de Creuse autour d’un café.
→ Où le trouver ? Dans les pâtisseries partenaires du département et à la Maison de la Nouvelle-Aquitaine à Paris.

le gateau creusois pour noel

9. Le guide « S’installer en Loir-et-Cher »

Conseillé par Servane, Be LC
Un guide pensé pour accompagner ceux qui rêvent de quitter Paris pour une vie plus douce et inspirante. Conseils pratiques, bonnes adresses, infos clés : tout ce qu’il faut pour préparer sereinement son installation en Loir & Cher. Le cadeau parfait pour passer du rêve à la réalité !
→  Guide disponible dans + 1000 points de vente ou en ligne ici 

le guide pour s'installer en loir et cher

10. Une séance bien-être au Spa Marie de Bourgogne à Beaune

Conseillée par Mathieu, Office de Tourisme Beaune & Pays Beaunois
L’hiver, c’est le moment parfait pour se ressourcer. Vinothérapie, cryothérapie ou massage : une parenthèse de douceur au cœur de Beaune, dans le cadre élégant de l’Hôtel du Cep. Un cadeau qui dénoue les épaules et l’esprit.
→ Plus d’informations ici

vinothérapie à beaune

En bonus : La casquette Paris je te quitte

Le petit clin d’œil idéal pour ceux qui rêvent d’ailleurs depuis la ligne 13. Une casquette stylée, légère, et qui raconte déjà une histoire.
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