Arrivée dans la capitale à 16 ans seulement, Aurélie y a mené une vie passionnée pendant plus d’une quinzaine d’années. Rencontre avec ceux qui deviendront ses amis, ceux qu’on garde pour la vie, réussites scolaires et challenges professionnels palpitants, elle a tout aimé ! Et puis un jour, elle a commencé à s’essouffler et s’est prise à rêver d’ailleurs. Son nouveau bonheur, elle l’a trouvé en Saône-et-Loire, à Chalon-sur-Saône où elle concilie épanouissement professionnel et bonheur familial. Elle nous partage son quotidien de maman et jeune femme épanouie !

Monter à Paris pour vivre la belle vie…

Arriver dans la capitale au plus bel âge

Fille d’un papa qui se déplace beaucoup pour son travail, Aurélie est née à Besançon et a connu bien des coins de France avant d’arriver à Paris en 2003 peu avant sa majorité. Habituée des déracinements successifs et s’adaptant facilement, la jeune femme est plutôt heureuse de rejoindre la capitale. La ville lumière est parfaite pour cette jeune adulte prête à croquer la vie à pleines dents. Tant et si bien que lorsque la famille doit à nouveau déménager, Aurélie décide de ne pas suivre et de rester vivre à Paris.

La jeune étudiante le sait, la capitale lui offre une multitude d’opportunités. Son baccalauréat en poche, elle intègre une licence de droit dans la prestigieuse université Panthéon Assas avant de décrocher un poste convoité dans le milieu du recrutement. À seulement 23 ans, Aurélie prend la direction d’une petite agence d’interim, véritable tremplin professionnel. Elle embrasse alors une carrière de working girl parisienne à mille à l’heure. Elle obtient ensuite la direction d’une agence implantée au sein d’un entrepôt logistique, avant de se voir confier l’ouverture de 3 autres établissements d’Orléans à Toulouse. Pour Aurélie, c’est sûr : “je n’aurais pas eu ces opportunités si je n’avais pas vécu en région parisienne”.

Justement, à ce moment là, la jeune femme est installée en Seine-et-Marne, dans un petit appartement en rez-de-jardin “parce qu’à l’époque, déjà, mon petit bout de verdure était important” sourit-elle. “Je me plaisais vraiment en région parisienne. J’avais le confort d’être presque à la campagne tout en bénéficiant de l’émulation de la capitale” nous partage-t-elle. Expositions, offre culturelle, Disney juste à côté, la jeune femme profite de chaque moment de libre pour vivre pleinement. “Pendant un temps, c’était parfait” nuance t-elle déjà.

Un rythme de vie effréné, remis en cause par la maternité

Certaines limites commencent en effet à poindre dans cette vie qui ne s’arrête jamais. Aurélie travaille au cœur d’un entrepôt logistique qui tourne 24/24. Ambitieuse, la jeune femme ne compte pas ses heures et s’applique à elle aussi une cadence soutenue. Départ de la maison à 5h du matin pour prendre un avion, retour à 20h après une journée de travail épuisante… Le rythme est plus qu’intense, mais pour Aurélie, c’est aussi un engrenage propre à la capitale : “Paris vit tout le temps, la ville ne s’arrête jamais. Comme elle, je n’arrivais plus à couper, j’étais constamment connectée à mon travail, même une fois rentrée.” Sa trépidante carrière professionnelle commence à sérieusement empiéter sur sa vie privée. Pour autant, la pétillante trentenaire ne voit pas bien comment en sortir.

Le véritable déclic s’est imposé à Aurélie quand elle a appris qu’elle était enceinte. “Je voulais offrir autre chose à mon enfant”. Cet “autre chose”, elle le décrit comme une proximité plus grande avec la nature et la possibilité d’un beau jardin où pourrait grandir sa progéniture. Un rêve devenu impossible au vu des prix de l’immobilier parisien.

Le congé maternité agit comme un électrochoc sur la future maman. À ce moment-là, elle n’a plus d’autre choix que de se couper de cette spirale infernale pour se recentrer sur l’essentiel. Ce temps pour elle (et pour le bébé à venir) a permis à Aurélie de prendre du recul et de ré-organiser ses priorités. Si arrêter de travailler n’a jamais été une option pour cette jeune femme active, il était important de re-penser l’organisation et prendre de nouvelles habitudes pour jongler habilement entre boulot et famille. Pour y parvenir, une seule solution : quitter Paris et recommencer sur de nouvelles bases plus saines

CHALON-SUR-SAONE

©Le Grand Chalon – Julien Piffaut

… et finalement ressentir le besoin de la quitter

Le choix de Chalon-sur-Saône, une opportunité mûrement réfléchie

Aurélie connaît bien Chalon-sur-Saône où elle a des attaches familiales. Elle vient souvent y passer l’été, entourée de ses proches et aime bien la région. D’un esprit organisé et pragmatique, la jeune femme sait aussi que le territoire présente des atouts non-négligeables pour celle qui n’a rien perdu de ses ambitions professionnelles : “Grâce à l’A6, Chalon bénéficie d’une proximité avec Beaune, mais aussi la Suisse ou l’Allemagne, offrant une dynamique économie réelle. Stratégiquement, par rapport au métier de l’intérim qui était le mien, l’importance de la filière transport et logistique et les besoins en recrutement des entreprises, il y avait vraiment des choses à faire à Chalon”.

C’est donc au moment de l’été, période pendant laquelle Aurélie est déjà enceinte, que la future famille prend la décision de venir s’y installer définitivement. Aurélie prend le temps de présenter ses motivations à sa direction et demande une mutation. La jeune femme accouche en février et à son retour de son congé maternité, elle quitte les agences implantées pour rejoindre les agences de ville en vue de sa future mutation.

Entre immobilier et vie familiale, un quotidien à réinventer

Sa demande ayant été acceptée, le projet de mobilité commence à sérieusement se construire. Les jeunes parents profitent de l’été pour faire quelques visites immobilières. Ils réalisent rapidement qu’avec le budget d’un appartement à Paris, ils peuvent largement s’offrir une belle maison à Chalon-sur-Saône. Finalement, Aurélie et son compagnon craquent pour une maison sur un terrain de 4 000m 2. “Monsieur a vu grand !” rit-elle aujourd’hui. Autant dire que pour le jeune bébé qu’ils ont emmené dans leurs valises le terrain de jeu s’annonce sans limite !

Peu de temps après leur emménagement, la famille s’agrandit et Aurélie et son mari découvrent une vie familiale bien différente de celle qu’ils auraient eu à Paris. En effet, enceinte à Paris, la jeune femme avait déjà expérimenté “la joie de devoir inscrire son enfant en crèche, à peine la confirmation de grossesse prononcée !” Si elle s’en amuse aujourd’hui, elle apprécie aussi grandement que les choses aient été plus simples pour son deuxième enfant. “En Saône-et-Loire, tout est plus relax à ce niveau-là” nous partage t-elle. Si elle a aussi eu la possibilité d’avoir une place en crèche, les délais n’ont rien à voir et les démarches administratives s’avèrent bien moins stressantes.

CHALON SUR SAONE

La Cote Chalonnaise ©Le Grand Chalon – Jean-Luc Petit

La vie à Chalon-sur-Saône

La reconnexion à la nature…

Aujourd’hui, Aurélie a adopté un tout autre rythme de vie. Elle, qui déjà à Paris avait besoin de ses quelques mètres carrés de pelouse, savoure aujourd’hui l’étendue des espaces qui s’offrent à elle. Parmi les sorties préférées de la petite famille, il y a évidemment la Voie Verte, l’une des plus belles balades depuis Chalon qui est surtout “une zone piétonne entièrement sécurisée, parfaite avec mes deux loulous en bas âge” précise la maman. Pour faire le plein de nature, la famille aime aussi se promener dans les vignes de la Côte Chalonnaise : “c’est magnifique et c’est juste à côté de chez nous !” Quand ils veulent changer, ils se rendent au parc des biches.

Pour faire le plein de produits frais et locaux, Aurélie apprécie : “le marché de Chalon-sur-Saône. Il y a aussi un marché des producteurs, qui se tient chaque dimanche dans un village différent, où j’aime aller.”

… et à la famille

Pour Aurélie, cette installation à Chalon-sur-Saône, c’est aussi la possibilité de s’offrir ce “petit quelque chose en plus” qu’elle voulait pour ses enfants. D’ailleurs, s’il y a un rituel que la maman ne manquerait pour rien au monde, c’est l’arrêt incontournable sur le retour de la nourrice : “avec mes enfants, nous adorons aller nourrir l’âne et le mouton qui occupent le champ voisin. C’est notre moment à nous. Et nous avons l’accord du propriétaire bien sûr !”. Ce sont ces petits riens qui font aujourd’hui tout le bonheur de la vie en famille à Chalon-sur-Saône. D’ailleurs, pour satisfaire les envies de chacun, ils se sont aménagé un vrai petit coin de paradis : “dans le jardin, nous avons la balançoire, la piscine et le potager ! C’est cliché, mais c’est aussi le fruit des sacrifices qu’on a fait avant. Nous avons beaucoup travaillé, mais aujourd’hui on peut en profiter.”

CHALON-SUR-SAONE

Les rituels du soir d’Aurélie

Le bilan

Savoir aller au delà de ses appréhensions

Aurélie ne s’en cache pas, comme toute bonne Parisienne, elle avait certaines appréhensions à partir vivre en province. Elle, qui appréciait l’émulation de la vie dans la capitale, se demandait par exemple quel niveau de service elle pouvait espérer ou encore comment surmonter le casse-tête des magasins fermés le dimanche. Un dernier problème qui s’est vite révélé ne pas en être un : “c’est vrai que les grandes enseignes de bricolage ne sont peut-être pas ouvertes le dimanche, mais au final, je n’en ai pas vraiment besoin. C’est juste une question d’organisation !” D’ailleurs, Aurélie le souligne, la plupart des activités parisiennes sont payantes, donc faire les magasins était devenu une activité. « Aujourd’hui, mes activités ce sont les balades en bord de Saône avec mes enfants” se réjouit-elle.

Côté services, Aurélie s’est aussi très vite rendu compte que ses attentes étaient comblées. Elle le sait, la Saône-et-Loire est engagée pour offrir un haut niveau de prestation à ses habitants. Que ce soit pour les crèches, l’accès au transport ou les facilités de déplacement, le Grand Chalon est très actif. La jeune femme nous précise qu’il existe même un service de déplacement à la demande pour ceux qui en ont besoin.

À mi-chemin entre mer et montagne, le Grand Chalon est aussi sur un axe stratégique à 2h30 de Lyon et 3h de Paris. Toujours aussi passionnée par son métier, Aurélie veut casser les clichés et mettre en avant la forte dynamique économique du territoire. Elle, qui travaille dans le recrutement, est bien placée pour le savoir “nous avons plein de postes à pourvoir, autant sur des métiers qualifiés que non qualifiés !” D’ailleurs, elle le reconnaît, si elle ne travaillait pas dans ce milieu, elle n’aurait peut-être pas eu connaissance de toutes ces opportunités. Pourtant aujourd’hui elle l’assure, les grands acteurs du territoire tels que Framatome, Alstone ou Saint-Gobain SEVA sont de vraies locomotives économiques.

CHALON SUR SAONE

Vue sur le Grand Chalon
©Ville de Chalon-sur-Saône – Constance Productions

Le mot de la fin

Lorsqu’on lui demande de faire le bilan, la réponse d’Aurélie est aussi spontanée qu’immédiate : “Je ne regrette rien !” La jeune femme est honnête et reconnait qu’elle a perdu en salaire lors de sa mutation, pourtant le constat est sans appel : “j’ai gagné en qualité de vie ! Bien sûr, j’avais des rituels parisiens avec mes amis qui me manquent, mais Paris nous vampirise. Je n’aurais jamais pu avoir le confort de vie que j’ai aujourd’hui, dans la capitale. Chaque soir quand je rentre du travail, j’ai vue sur la nature, mes enfants se réjouissent de s’occuper de l’âne et du mouton voisins… Ce sont les valeurs que je voulais leur transmettre.”

Et si vous aussi, vous faisiez le choix d’une vie plus simple, reconnectée à la nature environnante et centrée sur ce qui compte vraiment ? Parfois, il faut savoir aller au-delà de ses peurs et de ses clichés et oser s’aventurer dans de nouvelles contrées. D’ailleurs, si vous pensiez connaître le Grand Chalon, vous devriez lire nos dossiers vivre et travailler à Chalon-sur-Saône, vous pourriez bien être surpris ! Et si l’histoire d’Aurélie vous a donné envie, vous pouvez dès à présent prendre contact avec le département de la Saône-et-Loire pour être aidé et accompagné dans votre arrivée. Contactez Constance pour bénéficier de ses conseils gratuitement et faire avancer votre projet :


Photo principale : ©Le Grand Chalon
Dossier réalisé en partenariat avec Le Grand Chalon et le département de la Saône-et-Loire