Parisiens depuis de nombreuses années, Stéphane et sa compagne ont longtemps apprécié leur vie dans la capitale. Pourtant, la naissance de leurs deux enfants, des changements au niveau professionnel et la quête de sens sont venus chambouler cette vie bien établie. Découvrez comment un périple en famille leur a permis de revenir à l’essentiel et leur a donné l’envie de quitter Paris. C’est depuis Redon, agglomération dynamique au cœur d’une nature préservée, qu’ils nous partagent leur nouvelle vie.
Paris, je t’aime, un peu beaucoup, puis plus du tout
Une vie parisienne épanouie
Parisien de naissance, Stéphane a longtemps vécu à Paris, avant de la quitter une dizaine d’années, pour Lille, puis Rio au Brésil. En 2010, il rencontre sa compagne, à l’époque bruxelloise, qui le rejoindra dans la capitale un an plus tard. Le couple mène une vie agréable dans le 19ème arrondissement, entre les Buttes-Chaumont et le Bassin de la Villette. À l’époque, Stéphane occupe un poste à responsabilités dans la publicité en ligne dans une jeune start-up pleine d’avenir. Il a la chance de travailler à quelques kilomètres de chez lui où il se rend chaque jour à vélo. Son épouse, Ingénieure Chimiste, connaît une tout autre situation, puisque son entreprise vient de déménager à Saint-Germain-en-Laye, dans le Nord-Ouest du bassin parisien. Commence alors une routine épuisante comprenant plus de 3h de transport quotidien.
Une quarantaine, synonyme de changements
La naissance de leurs enfants
En 2014, le couple accueille son premier enfant, l’occasion pour la conjointe de Stéphane de prendre un congé maternité. Si le couple a la chance de trouver une excellente nourrice aux 6 mois du petit, la compagne de Stéphane vit difficilement le retour à la vie professionnelle et ses trajets interminables. En février 2016, c’est une petite fille qui vient parfaire le bonheur de la famille, mais implique aussi la recherche d’un nouvel équilibre. “Avec deux enfants en bas âge et nos boulots prenants, le rythme était devenu ingérable” constate Stéphane. La jeune maman décide alors de prendre un congé parental de 3 ans.
Remises en question professionnelles
À la même époque, la start-up dans laquelle travaille Stéphane est rachetée par un fond d’investissement qui double les effectifs en 3 ans et impulse de nombreux changements : organisation segmentée, structure hiérarchique forte, lourdeurs des process, enjeux financiers de plus en plus pesants… Stéphane ne se retrouve plus dans l’entreprise agile qu’il a intégrée il y a 12 ans. Les récentes réorganisations lui permettent de négocier une rupture conventionnelle avantageuse et Stéphane quitte donc son emploi.
L’été 2018, agit comme une véritable thérapie. Crise de la quarantaine et besoin de se retrouver, le jeune papa profite de ce temps : “j’ai repris des cours de piano, redécouvert le plaisir de la randonnée, mais surtout, j’ai pu consacrer du temps à mes enfants et rétablir un certain équilibre avec ma compagne.” À la fin de l’année, la conjointe de Stéphane, décide elle aussi de négocier une rupture conventionnelle : “ ma compagne a profité de son congé parental pour s’impliquer dans des projets éducatifs et faire de la pédagogie participative. Reprendre son ancien boulot, n’avait plus de sens.”
Redon à la confluence de l’Oust et de la Vilaine
©Christopher GUILLOU – Agence d’attractivité
Le voyage comme élément déclencheur d’une nouvelle réflexion
Début 2019, le couple se retrouve donc sans emploi “mais avec un sacré sentiment de liberté” précise Stéphane. Tous deux adeptes de randonnée, ils décident de se lancer dans un voyage en famille sans contrainte de temps. Le 1er avril, Stéphane, sa conjointe et leurs enfants de 3 et 4 ans et demi, commencent donc une traversée du Portugal à pied de 4 à 5 mois. Rapidement, les parents se rendent compte de la déconnexion totale de leurs enfants à la nature : “Ils ne connaissaient rien, n’avaient jamais vraiment été au contact des fourmis, des mouches et avaient peur de presque tout.”
Pour Stéphane, ce voyage leur permet de se recentrer sur ce qui compte vraiment et de revenir à l’essentiel. Le sentiment d’autonomie permet aussi au couple de prendre du recul : “À Paris, nous avions de supers copains, l’activité culturelle était intense. Mais nous vivions dans des cages à lapins qui coûtaient extrêmement cher et nous n’avions aucune autonomie qu’elle soit alimentaire ou énergétique.”
Le choix de Redon et les premiers temps en Bretagne
Redon, ou le choix de l’outsider
De retour à Paris, le couple commence à réfléchir aux options qui s’offrent à lui. Avec une maman âgée et une sœur handicapée dont Stéphane s’occupe beaucoup, la proximité avec la capitale est indispensable. Les jeunes parents recherchent aussi une région dynamique, avec une offre éducative et culturelle de qualité. Sensibles aux mouvements alternatifs, ils s’intéressent en priorité à la Drôme, aux Pyrénées et à la Bretagne. Les Pyrénées sont rapidement écartées en raison de leur éloignement géographique, tout comme la Drôme, qui bien que très active dans les milieux alternatifs, ne dispose pas d’une gare TGV en centre-ville, rendant les navettes avec Paris moins pratiques. Le couple se concentre alors sur la Bretagne.
Pour des raisons tant pratiques qu’écologiques, s’installer en province ne devait pas être synonyme de dépendance à la voiture. Pas question non plus de quitter Paris pour retourner dans une grande ville. Grâce à un ami sur place, Stéphane et sa compagne s’intéressent à Redon, petit coin de Bretagne au cœur de la nature. Suffisamment éloignée des grandes métropoles pour ne pas en dépendre, desservie par le TGV et dynamique tant au niveau culturel qu’éducatif, l’agglomération de Redon répond à tous leurs critères !
Le port de Redon
©Bleuenn Maisonneuve
La recherche immobilière, comme préalable au départ
À l’époque, Stéphane et sa compagne souhaitent déménager rapidement. Lors de leurs recherches immobilières, une belle maison moderne retient leur attention. Si à l’origine le couple recherchait plutôt un bien ancien, une visite suffit à les convaincre : “nous avons rencontré les propriétaires qui avaient fait construire cette maison avec beaucoup d’amour. Les matériaux étaient de qualité et le jardin, ni trop petit ni trop grand non plus.” Cette escapade a aussi été l’occasion de mieux découvrir Redon, de mesurer sa proximité avec Paris et de constater que rien ne manquerait à leur vie de famille. Une contre-visite avec le beau-père de Stéphane les décidera à faire une offre sur la maison. Locataires à Paris, le couple avait mis de l’argent de côté ce qui lui a permis d’acheter comptant, sans critère d’endettement, un élément important pour eux et qu’ils n’auraient jamais pu se permettre dans la capitale. C’est donc en juin 2020, que toute la famille s’installe dans sa nouvelle maison redonnaise.
Un premier été entre doutes et excitation
Le déménagement se passe très vite et l’été 2020 file à la même allure. La crise du covid ayant rebattu les cartes du tourisme estival, le couple est ravi d’accueillir famille et amis tout au long de l’été. Si Stéphane se sent galvanisé par cette nouvelle vie et l’effervescence de leurs premiers mois, il doit aussi souvent retourner à Paris veiller sur sa mère et sa sœur. L’excitation laisse place à quelques moments de doute quand le jeune quadra réalise aussi tous les changements entrepris : “c’était la première fois de ma vie que j’allais vivre dans une ville de moins de 10 000 habitants, la première fois que j’avais une maison, que j’avais un jardin…” Ses sentiments se partagent entre le doute d’avoir peut-être fait une erreur et le plaisir indéniable que lui procure cette nouvelle vie.
Session escalade sur l’île aux pies
©Agence d’Attractivité et de développement
La vie à Redon
La rentrée scolaire, synonyme de retour à l’équilibre
C’est finalement la rentrée scolaire qui va tout changer et permettre au couple d’enfin profiter. Après un été survolté, le retour des enfants à l’école leur offre du temps qu’ils mettent à profit pour se recentrer. Stéphane et sa compagne se consacrent alors à l’aménagement et à la décoration de leur nouveau nid douillet, indispensables pour se sentir pleinement chez soi. C’est aussi le moment qu’ils choisissent pour découvrir à leur rythme leur nouvel environnement.
La reprise des projets professionnels et l’intégration des réseaux redonnais
Ces quelques mois sont aussi l’occasion de se concentrer sur leurs nouvelles orientations. La compagne de Stéphane, qui s’est formée à l’hypnose, décide d’entamer une reconversion professionnelle. Depuis quelques mois, elle a repris ses études et suit une licence de psychologie à distance, avec l’objectif à terme, d’ouvrir son propre cabinet à Redon. Stéphane a, pour sa part, décidé de rester dans le secteur de la Tech au moins dans un premier temps. Au printemps 2021, il a commencé un nouvel emploi dans une entreprise parisienne comprenant 3 jours en présentiel et 2 jours en télétravail. Un compromis idéal qui lui permet de rendre visite à sa mère et à sa sœur, restées dans la capitale.
En parallèle, le jeune papa nourrit la volonté de monter lui aussi, un projet porteur de sens et plus en adéquation avec ses valeurs. C’est dans cette optique qu’il a intégré le réseau Animacoop, qui forme des facilitateurs capables d’accompagner les organisations dans leurs projets de coopération. Une opportunité qui lui a permis de rencontrer une redonnaise de naissance, source d’introduction dans de nombreux réseaux locaux. Pour Stéphane, c’est un projet qui prend tout son sens à Redon : “À la croisée de 3 départements, l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique et en lisière de 2 grandes régions que sont la Bretagne et le Pays de la Loire les habitants ont fait de cette multiplicité administrative une force. Ici, les gens ont depuis longtemps la volonté de faire avancer les choses à leur échelle. Il y a à Redon une vraie dynamique citoyenne, avec l’émergence de nombreux tiers lieux. Il y aussi beaucoup de réflexions artistiques et culturelles ainsi qu’autour des éco-lieux”. Au cœur du triangle Nantes, Rennes, Vannes, Redon bénéficie d’une localisation idéale qui permet de se rendre facilement dans ces villes, tout en étant suffisamment éloigné pour ne pas en dépendre !
Groupement d’employeurs GEOSE
©Christopher Guillou
Une vie de famille retrouvée
Aujourd’hui, Stéphane n’a plus de doutes et toute la famille savoure sa nouvelle vie. La nature est devenue la source de nombreuses sorties : “Nous aimons nous promener au Bois de Bahurel dans Redon, il y a des jeux pour enfants, une piste VTT et on y est très bien. Aux alentours, nous faisons des balades le long de la Vilaine ou sur le canal de Nantes à Brest. Il y a plein de routes adaptées aux vélos et de chemins de randonnée pour ne pas avoir à prendre la voiture !” Pour ne rien gâcher, la mer à moins d’une heure leur réserve de belles sorties en famille tout au long de l’été.
Pour ses loisirs, la petite famille est devenue adepte de la médiathèque très bien fournie, où ils se rendent régulièrement. Ils ont aussi pu profiter de la piscine qui leur avait beaucoup plu et où ils espèrent retourner rapidement. C’est simple, pour Stéphane, rien ne manque : “Redon dispose d’écoles, de lycées, d’un super cinéma, d’un théâtre… Nous avons aussi la Foire Teillouse, la fête de la châtaigne, qui est super connue. Il existe une vraie dynamique culturelle avec de nombreux festivals de musique !”
Le bilan
Vous l’aurez compris, Stéphane et sa famille sont pleinement épanouis à Redon. Pour les parents, c’est aussi un retour aux sources, avec une vie plus proche de la nature et à des valeurs plus essentielles. Stéphane mesure sa chance d’avoir pu choisir sa nouvelle ville en dehors de toutes considérations professionnelles : “nous avons choisi notre lieu de vie qui a ensuite déterminé notre activité, et non l’inverse. Cela a été un luxe, mais c’est ce qui a été déterminant”.
Vous pensez, vous aussi, à changer de vie ? Vous recherchez les plaisirs de la campagne, la proximité de la mer tout en conservant les avantages et services d’une agglomération dynamique ? Redon pourrait bien combler toutes vos attentes ! Pour en découvrir tous les atouts, rendez-vous dans nos dossiers vivre et travailler à Redon.
Photo principale : Stéphane et sa famille ©Stéphane R.
Réalisé en partenariat avec l’Agence d’attractivité et de développement
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