Après une vingtaine d’années à Paris, d’abord pour ses études puis pour son travail, Delphine a profité d’une opportunité professionnelle pour s’installer à Reims, où elle vit depuis six ans. Alors qu’elle appréhendait la vie dans une plus petite ville, elle ne retournerait vivre à Paris pour rien au monde aujourd’hui. Pourquoi ? C’est à découvrir dans ce nouveau portrait !

Une vie parisienne heureuse

Quand elle vivait à Paris, Delphine se sentait bien dans sa vie trépidante de Directrice Marketing. Avec son mari journaliste, ils n’envisageaient pas du tout de quitter la capitale. Installés dans le Xe arrondissement, ils assumaient sans souci une existence faite d’obligations. « Rien ne me gênait dans ce mode de vie. On acceptait les contraintes, on ne se posait pas de questions. C’était un état de fait qu’on ne remettait pas en cause. Mais quand on change de vie, on se demande comment on a fait pour supporter tout ça ! » dit-elle.

Ambitieuse, Delphine aspirait à plus de responsabilités. C’est pourquoi, quand l’opportunité d’être Directrice Marketing à une échelle bien plus grande se présente, elle fonce. Le poste est à Reims : qu’importe ! Elle fera des allers et retours. Après tout, Reims n’est qu’à 45 minutes de TGV de la Gare de l’Est. Habituée à perdre énormément de temps dans les transports, la jeune femme envisage tranquillement ce changement. Elle signe donc son contrat.

La décision de s’installer à Reims pour un meilleur confort de vie

Mais au fil des mois, elle prend goût à sa vie provinciale, à tel point qu’elle décide de s’installer pour de bon dans la capitale du champagne. Son mari continue à faire des allers retours, nécessaires pour son travail. « Devenir maître de son temps, faire des trajets qui n’excèdent pas 15 minutes, ne plus tourner une heure pour trouver un stationnement, tout cela, on s’y fait vite et on n’a plus envie de vivre autrement. Le quotidien se recentre sur les choses vraiment importantes : le travail, la vie de famille. »

Delphine craint pourtant quelque peu ce changement radical : elle sait que l’offre de musées, de patrimoine, de restaurants et de bars sera moindre. Mais elle réfléchit et décide de franchir le pas : « La réalité, c’est que quand on est parisien on ne passe pas son temps dans les musées. Finalement, on ne profite pas tant que ça de cette offre pléthorique. » se souvient-elle.

quitter Paris pour Reims

Brasserie le Boulingrin
©Ville de Reims

L’installation et l’intégration à Reims

Un gain énorme de pouvoir d’achat

Delphine s’installe donc avec son mari dans une maison de 150 m2 en plein centre-ville, à Reims. Ils ne payent « que » 1600 € par mois, alors qu’ils devaient verser 1000 € de plus pour une surface moindre dans la capitale (100 m2). Même si le couple a des moyens très confortables, le fait d’avoir plus d’espace pour un loyer nettement moins haut n’est pas négligeable.

Mais ce n’est pas là le seul gain que le couple réalise en matière de pouvoir d’achat : tout est moins cher. « C’est incroyable le confort de vie qu’on gagne ! » se réjouit Delphine.

Une vie de famille simplifiée

Quand naît la petite fille du couple, six mois après leur installation, le choix de vivre à Reims s’avère également très judicieux : pas de panique pour obtenir une place en crèche, l’offre est largement suffisante. « Alors qu’à Paris il faut se préoccuper de trouver une crèche ou une assistante maternelle quasiment dès la conception, ici c’est très facile de trouver un mode de garde. Et puis, ce ne sont pas les assistantes maternelles qui choisissent les parents et les horaires… » ajoute Delphine avec un brin de malice.

Même simplicité pour les activités extra-scolaires : la petite pratique maintenant la danse. Aucune difficulté pour l’inscrire à un cours, pas de liste d’attente, pas de trajets interminables pour l’y emmener. Elle a même pu choisir l’horaire qui lui convenait le mieux ! Les parcs proposent aussi de vrais espaces de détente car « on n’y est pas les uns sur les autres » explique Delphine. Elle se félicite donc d’avoir quitté Paris car sa fille grandit dans un bien meilleur environnement.

« Au début de notre installation, quand je faisais les allers retours, je réalisais peu à peu que la pollution atmosphérique et sonore était vraiment importante, ce qui n’était pas le cas quand je baignais dedans. Et puis il y a aussi cette pollution psychique, émotionnelle : les gens sont parfois agressifs à Paris. Ici c’est tout l’inverse ! ».

Portrait Reims

Canoës sur le canal de Reims
©Ville de Reims

La vie à Reims, plus authentique

Les relations qui se tissent sont solides

La jeune femme reconnait que les relations mettent du temps à se nouer, mais que, quand c’est fait, c’est durable. « Quand on s’est intégré, c’est pour de bon. Mais ça prend un peu de temps. Les gens d’ici le disent eux-mêmes « On est parfois distant avec les nouveaux ». Il faut donc un peu de patience mais cela en vaut la peine. Delphine s’est ainsi liée d’amitié avec des parents : l’école est une valeur sûre pour faire des rencontres.

La vie sociale est également facilitée : « Plutôt que de perdre une heure tous les jours sur l’Avenue de la Grande Armée à 18h30, j’ai le temps pour des apéros sur cet horaire ! ». Plus de temps pour profiter des connaissances et amis, donc, mais aussi plus d’authenticité dans les relations : un combo gagnant que Delphine apprécie.

Une offre culturelle et commerciale bien développée

Si elle craignait de regretter le foisonnement culturel parisien, Delphine s’est vite aperçue qu’elle avait tort. D’après elle, l’offre de cinéma s’est bien élargie dans les dernières années, au point d’offrir aux habitants plusieurs salles qui diffusent des films en VO (version originale), seul luxe qui lui a manqué au début.

« On va avoir une Arena en 2022, c’est-à-dire des concerts à rayonnement important. En plus elle sera située en centre-ville, chose assez rare » s’enthousiasme-t-elle. Et puis il y a beaucoup d’endroits magnifiques, comme la Basilique Saint Rémi, « véritable joyau » ou la cathédrale.

D’après Delphine, tout le centre-ville est ravissant. « Il y une offre très diversifiée de petits commerces, mais on peut aussi facilement aller chez Ikea ou Leroy-Merlin dans les zones commerciales, aisément accessibles en dix minutes. Rien à voir avec la « barrière » du périphérique ou de l’A86 qu’on mettait des heures à passer ! ».

quitter Paris pour Reims

Jonglissimo
©Ville de Reims

Sortir dans le quartier des Boulingrin

Pour sortir aussi les occasions ne manquent pas. Alors que la Place d’Erlon est plutôt investie par les étudiants, la jeune femme et son mari plébiscitent le quartier des Boulingrin, où trentenaires et quadras apprécient une large gamme de restaurants et de bars. Ce quartier dynamique rassemble une bonne partie des amateurs de sorties nocturnes, même s’il n’est pas le seul.

Et puis, même le sport n’est pas en reste, grâce notamment au Stade de Reims qui joue en Ligue 1, ce qui permet d’assister à des matchs réunissant des équipes renommées. Mais ce que Delphine apprécie encore plus, c’est l’énorme piscine de l’UCPA sport station, avec toboggans, bassin nordique, spa…

La campagne est à un quart d’heure

Autre atout majeur de Reims selon Delphine : le fait que l’on puisse être en pleine campagne en 15 minutes à peine. Elle aime par exemple se rendre au phare de Verzenay, une curiosité au milieu des vignes, vestige d’une époque où les maisons de champagne faisaient des publicités sur des bâtiments.

Elle précise : « Reims est entourée de petits villages, très sympas à visiter. On a la forêt, les parcs, les vignes, qui sont juste là, à portée de main. Ça n’a rien d’une expédition ! ». De plus, « la ville a une urbanité moins dense, moins agressive, avec des parcs comme celui de Champagne, très beau et très agréable ».

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Le Phare de Verzenay
©Ville de Reims

Un bilan très positif

« Je me demande comment je pourrais réintégrer une vie parisienne, conclut Delphine. Ce serait faire trop de concessions sur mon confort de vie. »

Elle conseille aux parisiens qui hésitent encore de consulter les petites annonces immobilières, ainsi que les horaires de train Paris/Reims. « Le gain d’espace à moindre coût devrait les convaincre. D’ailleurs, les TGV sont pleins matins et soirs : beaucoup de gens qui habitent à Reims travaillent à Paris ».

Pour en savoir plus sur Reims, découvrez nos dossiers vivre à Reims et travailler à Reims.

Photo principale : Un été au Phare, Reims – ©AD/GrandReims
Réalisé en partenariat avec la Communauté Urbaine du Grand Reims.