L’envie de quitter Paris peut être motivée par une infinité de raisons : un besoin d’espace, une opportunité professionnelle, l’achat d’une maison … Pour Vanessa et sa famille, les motivations étaient bien plus profondes. Fuir la région parisienne était devenu indispensable pour retrouver un meilleur équilibre et ce pour tous les membres de la tribu. On vous propose de découvrir les différentes étapes de leur projet de vie, du déclic jusqu’à l’installation en Seine-Eure en famille !

Quitter la région parisienne : une petite musique de plus en plus présente

Mariée et maman de trois enfants de 15, 9 et 7 ans. Vanessa grandit à Nanterre puis s’installe à Suresnes avec toute sa petite famille. C’est dans un grand appartement qu’elle travaille en tant qu’assistante maternelle, métier qu’elle exerce depuis 16 ans. « L’appartement était très spacieux et chaque enfant avait sa chambre. C’était un véritable luxe en région parisienne » précise Vanessa. Son mari est chauffeur de bus à la RATP et n’est qu’à 20 minutes de trajet de son dépôt de bus. Les écoles des enfants et les commerces sont accessibles à pied. Une situation plutôt confortable pour tous.

Mais, malgré cette localisation idéale, la vie parisienne ne leur convient plus. « À Paris c’est trop speed, on a toujours la tête dans le guidon ! On n’en peut plus de la mentalité et surtout du bruit. L’été, on doit choisir entre avoir chaud et être au calme ou ne pas entendre la télé à cause du bruit dehors lorsqu’on ouvre la fenêtre ». Vanessa et son mari sont conscients des avantages qu’offre la vie parisienne. Par exemple,  la praticité des transports en commun, la facilité d’accès aux commerces ou encore l’accès aux soins… Mais le couple n’y trouve plus son compte et ne se sent plus à sa place.

Un sentiment renforcé pendant le premier confinement. « Tout était à l’arrêt, le matin on entendait les oiseaux chanter. Quand la vie a repris, on a entendu les voisins du dessus, les bus et les voitures. Il y a du bruit jour et nuit, ça ne s’arrête jamais, on étouffe. Le confinement a agi comme un véritable déclic, il fallait qu’on parte ».

La Seine-Eure en famille : un choix logique

La première étape pour la famille a été de confronter leurs envies profondes et leurs contraintes. « Nous souhaitions devenir propriétaires d’une maison mais pas trop loin de Paris puisque mon mari voulait continuer de travailler à la RATP. On voulait vivre dans un coin tranquille avec un jardin pour les enfants ». Pour réaliser ce projet, le couple bénéficie d’un prêt social location-accession qui permet aux ménages ne dépassant pas un certain revenu d’accéder à la propriété.

Vanessa décide donc d’orienter ses recherches vers les départements limitrophes de la région parisienne et plus précisément dans l’Eure. « En 2020, nous avons passé quelques semaines de vacances à Acquigny en Normandie. On y a loué une maison en famille et on en a profité pour visiter le coin. Ça nous avait beaucoup plu et on a décidé de chercher un projet immobilier dans ce secteur ». La petite famille jette son dévolu sur le projet d’une maison neuve à Louviers. « Une fois la décision prise, ça s’est fait en un claquement de doigt ! Une semaine après notre décision, nous étions à Evreux pour réserver la maison et signer les papiers. Tout s’est fait naturellement, c’était le destin ! »

Cerise sur le gâteau, la maman de Vanessa décide de quitter Suresnes pour les suivre et emménager à proximité.

Portrait quitter paris seine eure famille

©Sly et Samuel

Une année pour bien se préparer

Le projet immobilier

La maison est signée en janvier 2021, mais le couple enchaîne ensuite de longs mois d’attente. « De février à septembre, nous n’avons eu que très peu de nouvelles du constructeur. C’était frustrant car pour eux, c’est leur travail de tous les jours. Pour nous c’est le projet de toute une vie ! Avec mon mari, ça nous arrivait de faire l’aller-retour sur un coup de tête pour voir la maison et se rassurer ». Durant plusieurs mois, toute la famille a un peu de mal à se projeter dans ce nouveau départ, principalement à cause de l’attente. C’est d’ailleurs la grand-mère qui sautera le pas la première, en emménageant dans une ancienne bâtisse avec un grand jardin. Celle-ci est située à une dizaine de minutes à pied de leur futur cocon.

Pour patienter, tout le monde rêve d’espace et de grand air : « Nous avons choisi la maison qui avait le plus grand terrain. C’était un rêve d’offrir un jardin à nos enfants. Il y a trois chambres, une de moins qu’à Suresnes mais les deux plus petits sont très contents de partager leur chambre. La maison est située juste à côté du cimetière. Du coup, on sait qu’il ne pourra pas y avoir de construction et qu’on sera au calme ! ».

À la rentrée 2021, tout s’accélère avec l’organisation du déménagement ! L’occasion de faire du tri et de s’occuper de toute la partie administrative. Vanessa est sereine : « nous avons confié le déménagement à une société spécialisée qui prend tout en main. Aucun stress de ce côté-là. Côté organisation, ma seule crainte est l’adaptation du chat qui va passer d’une vie en appartement à une maison ! ».

Portrait quitter paris seine eure famille

Devenir propriétaire en Seine-Eure
©Sly et Samuel

Les enfants

L’emménagement étant prévu mi-décembre 2021, c’est à la rentrée de janvier 2022 que les enfants de la famille feront leur rentrée dans leurs écoles respectives. Comme pour le reste, Vanessa a déjà anticiper ce point : « notre souci principal a été de devoir faire les demandes pour les affectations dans les nouvelles écoles sans justificatif de domicile. La maison étant en construction, on n’avait pas encore d’adresse postale précise ! Tout s’est finalement enchaîné en novembre ».

Une perspective qui les enchante malgré quelques craintes légitimes : « La plus grande, que j’ai eu avec mon ex-mari, a eu du mal au début car son papa, lui, reste dans le 92. Comme elle va avoir 16 ans, nous lui avons laissé le choix de rester avec son père ou de partir avec nous. Elle a finalement décidé de nous suivre et elle ne sera qu’à une heure de voiture de lui. Notre seconde fille quant à elle est très heureuse de partir. Elle avait quelques problèmes à l’école, elle voit ça comme un nouveau départ. Le plus jeune quant à lui cogite beaucoup. Il est très content de partir mais a peur de ne pas se retrouver de copains. C’est une nouvelle vie pour tout le monde, on a fait le maximum pour que notre choix ne soit pas subi par les enfants ».

Autant de précautions et d’anticipations qui sont de précieux conseils pour les parents candidats au départ !

Portrait quitter paris seine eure famille

Démarrer une nouvelle vie en famille
©Sly et Samuel

Un nouveau rythme à adopter

Qui dit nouvelle vie, dit nouvelles habitudes ! Pour le travail, Vanessa compte reprendre son activité d’assistante maternelle à son domicile et même la développer en obtenant un second agrément pour garder un deuxième enfant. Son mari, lui, garde le même emploi et fera désormais 1h de trajet pour se rendre à son travail. Un changement qui ne devrait pas être trop subi : « Il a des horaires décalés donc c’est pratique pour éviter les bouchons du matin et du soir, c’est un bon compromis ! ».

Pour les sorties, la famille peut compter sur les nombreuses infrastructures de Louviers comme la patinoire, le cinéma et le centre aquatique. Pour les concerts et spectacles, Vanessa relativise : « Désormais, on ira à Rouen. Le temps de trajet en voiture pour s’y rendre est équivalent à celui qu’on réalisait en transport en commun pour aller de Suresnes aux salles parisiennes ». Donc finalement peu de désagréments en perspectives !

Pour la vie sociale, Vanessa prend également du recul : « Nous sommes tous très sociables dans la famille donc je n’ai pas d’inquiétude. J’espère surtout que tout va bien se passer pour les enfants. En province, les gens sont plus ouverts et ont un rythme plus sain. Je suis persuadée que nous avons fait le bon choix. En plus, on emménage dans un quartier neuf avec des voisins nouveaux eux aussi, c’est d’ailleurs un souhait de mon fils qui espère avoir des « voisins-copains de classe » ! ». Avec un déménagement imminent, toute la famille est désormais prête à découvrir sa nouvelle région d’adoption et son nouveau cadre de vie.

Si vous êtes Parisien et que vous avez encore quelques hésitations, Vanessa n’a qu’une seule recommandation : « C’est un changement de vie radical car on déracine tout le monde. Il faut être prêt, le ressentir au fond de soi et n’avoir aucun doute ! Tout ne peut pas être comme à Paris comme la fréquence des transports en commun ou la proximité avec les commerces. Il faut accepter ce nouveau rythme et de changer ses habitudes. C’est bien plus que d’acheter une maison en province, c’est un vrai projet de vie ! ».

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Photo principale : Session escalade à Amfreville ©Hugues-Marie Duclos
Portrait réalisé en partenariat avec Seine-Eure