Nos lecteurs racontent leur nouvelle vie2021-05-13T11:30:21+02:00

Nos lecteurs racontent …

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Habitants des 4 coins de notre belle France, ils ont voulu partager avec nous le regard qu’ils portent sur leur ville, d’adoption ou d’origine.

Découvrez leurs récits !

Dernière mise à jour le 25 novembre 2025

Vanessa a fait le choix de quitter Paris pour Beauvais, il y a presque 20 ans. Haut en couleurs, son témoignage est bien la preuve que le retour d’expérience est comme le bon vin : il gagne en saveur et en profondeur avec le temps. C’est parti pour un portrait inspirant !

La vie à Paris et le projet d’en partir

Parisienne ascendant américaine

Née à Paris, de mère Américaine, Vanessa a grandi dans le 17ème arrondissement : “La nature se résumait pour moi au parc de quartier et au Bois de Boulogne. Bien que nous partions, de temps à autre, en week-end en famille à la campagne, les grands espaces ne faisaient pas partie de mon quotidien. J’ai très vite su que j’aspirais à quelque chose de différent pour mes futurs enfants.” Lorsqu’elle rencontre l’homme qui deviendra son mari et le père de son fils, ce dernier l’emmène chez ses parents en Beauvaisis : “À l’époque, j’étais tout bonnement incapable de situer Beauvais sur une carte. En bonne parisienne, mes escapades de fin de semaine s’orientaient davantage vers les côtes normandes !”.

Partir sur un coup de cœur immobilier

Fatiguée du rythme métro-boulot-dodo parisien, Vanessa vit alors ses courts séjours en Beauvaisis comme une bouffée d’air frais, dont elle a de plus en plus de mal à se passer. Au détour de ses nombreuses balades, un vieux moulin lui fait tourner la tête et lui donne même des ailes pour s’envoler : “Je venais d’acheter un appartement à Paris, quand j’ai réalisé ce que je pouvais avoir ici au prix d’un studio parisien. Je n’ai pas hésité longtemps, c’était une évidence. La vie s’apprêtait à prendre tout son sens.”

Quitter Paris pour Beauvais tout en travaillant dans la capitale

Pour commencer, Vanessa décide de conserver son poste de chef de publicité pour un magazine basé à Paris : “Beauvais n’est qu’à 68 km de la capitale et il y a un train toutes les heures pour rejoindre la Gare du Nord. Aux Etats-Unis, les gens font beaucoup de route pour se rendre à leur travail, ça ne me paraissait donc pas du tout ingérable. Et finalement les trajets me sont apparus bien plus agréables et beaucoup moins fatigants, confortablement installée dans mon wagon, plutôt que debout, collée-serrée, dans une rame de métro bondée.”

Une organisation qui ne dure, finalement, qu’un temps, puisque la naissance de son fils la pousse à rechercher un nouveau travail plus proche de son domicile : “Ce changement de décor, je l’avais largement imaginé dans le cadre d’une vie de famille. Il était donc essentiel pour moi d’être suffisamment disponible pour savourer pleinement. J’ai, à mon grand bonheur, trouvé rapidement un poste dans les environs”.

Partir Beauvais

©Agglomération du Beauvaisis

Bienvenue dans un autre monde

Adieu l’anonymat parisien, bonjour la bienveillance au quotidien

Vanessa est devenue maman à peine un an après son installation dans les environs. Elle se souvient d’une anecdote rigolote : “Quelques jours après la naissance de mon fils, je me rends à la boulangerie. Avant même d’énoncer ma commande, la boulangère me sert. Elle connaît mes habitudes et me demande gentiment : “Comment va Arthur, 3,960 kg ?”. Je réalise alors que je suis bel et bien dans un autre monde, loin de l’anonymat parisien que j’ai longtemps connu, et cet altruisme me fait drôlement chaud au cœur !”.

Dans la même veine, Vanessa nous raconte son second Noël dans la région : “La première année, j’ai surpris le pépiniériste en lui demandant le plus grand de ses sapins. L’année suivante, j’ai été accueilli gaiement : “Pour Vanessa, j’ai réservé le plus grand des sapins !”. Ça peut paraître insignifiant, mais c’est vraiment agréable au quotidien ces petites marques d’attentions.”

Un sens de l’hospitalité hors du commun

Bercée par ce chaleureux esprit de convivialité, Vanessa a très vite créé des liens amicaux en Beauvaisis : “Je n’étais pas encore installée dans la région quand une amie m’a invitée à dîner chez sa cousine dans le centre-ville de Beauvais. J’ai immédiatement eu la sensation de faire partie de la famille. Ici, les gens ont de l’espace pour recevoir. On va moins régulièrement au resto, mais on s’invite mutuellement. Il y a un vrai sens de l’hospitalité. C’est très festif !”.

Vanessa insiste aussi sur l’humilité des Beauvaisiens, dont certains Parisiens pourraient, selon elle, prendre de la graine : “Le Beauvaisien n’a absolument pas conscience des atouts de son territoire. Il se compare toujours, à tort, à Amiens, à Rouen ou à d’autres villes bien plus importantes. Ce n’est pas parce qu’on possède le plus haut chœur gothique au monde qu’on doit rivaliser sur tous les plans. Si l’héroïne locale, Jeanne Hachette a fait fuir les Bourguignons en 1472, je soupçonne les Beauvaisiens de vouloir faire fuir l’ensemble des étrangers pour rester bien tranquilles dans leur cocon verdoyant !” s’amuse-t-elle.

Quitter Paris pour Beauvais

Les commerçants du centre-ville de Beauvais
©Agglomération du Beauvaisis

Vivre au rythmes des saisons et des découvertes

En s’installant dans le Beauvaisis, Vanessa a aussi pris conscience qu’avant la culture, si chère à la vie parisienne, il y a l’agriculture : “Vivre à la campagne, c’est se reconnecter au rythme des saisons, se rapprocher de l’essentiel et saisir toute l’importance du cycle de la vie qui se joue sous nos yeux. C’est un privilège sans commune mesure. Avant, je pensais que l’hortensia avait des fleurs toute l’année, j’étais incapable de distinguer les pousses dans un potager… Enfant, j’allais souvent au théâtre ou à l’Opéra, mais je n’avais que très peu de notions sur la faune et la flore qui m’entouraient et me nourrissaient. »

Parmi la foultitude d’anecdotes croustillantes dont Vanessa a le secret, celle-ci est sans doute l’une de nos préférées : “Un jour, ma chienne est revenue à la maison avec une proie entre les dents. À première vue, j’ai bien cru qu’elle avait fait du Yorkshire de ma voisine son déjeuner. En réalité, il s’agissait, à mon grand soulagement, d’un rat musqué, animal dont je n’avais nullement connaissance jusqu’alors. J’ai appris tellement de choses en venant vivre ici. Alors au risque d’en étonner certains, je pense que la culture à la campagne est, au moins, tout aussi enrichissante qu’à la ville.”

Beauvais

Les maisons à pans de pans de Beauvais
©Agglomération du Beauvaisis

20 ans plus tard, l’enthousiasme reste intact

Lovée dans un écrin de verdure

Vanessa ne s’en cache pas, son amour pour Beauvais n’a cessé de grandir au fil des années : “Je suis amoureuse de mon territoire. En venant dans le coin, on ne s’attend pas à découvrir un paysage aussi bucolique, vallonné et boisé. Il y a de nombreuses forêts comme celle de Hez-Froidmont, des lacs à foison tel que le superbe plan d’eau du Canada, mais aussi de merveilleux parcs. Je pense notamment au Jardin du Brûle ou à celui du peintre André Van Beek à Saint-Paul.”

Au beau milieu de cet écrin luxuriant, la vallée du Thérain offre de belles promenades : “Il y a énormément d’écuries par ici. Les balades à cheval sont donc nombreuses. Pour ceux qui préfèrent le vélo, ce sont des kilomètres et des kilomètres de voies cyclables et balisées qui s’étendent sur tout le territoire. Mon fils s’est, quant à lui, mis à la pêche sur les nombreux étangs qui jonchent les environs.”

Au rythme d’un agenda culturel enthousiasmant

Loin de se reposer sur ses atouts naturels, la Beauvaisis a aussi surpris Vanessa par son dynamisme culturel : “Le cœur de Beauvais bat au rythme de ses manifestations ! Celles que j’affectionne tout particulièrement sont le festival Pianoscope et celui du Blues autour du Zinc. Chaque année, mes amis parisiens guettent leurs programmations pour venir écouter des artistes prestigieux dans une atmosphère plus intimiste. ”

Vanessa évoque aussi les concerts de la Maladrerie Saint-Lazare : “C’est un lieu unique. J’adore aller y écouter de la musique. Sous la charpente colossale de sa grange, datant du XIIIème siècle, la magie opère toujours !”. Chaque année, à la fin de l’été, c’est le festival des arts de la rue Malice et Merveilles qui prend ses quartiers dans cet espace surdimensionné.

Portrait Beauvais

Festival Blues autour du Zinc
©Agglomération du Beauvaisis

Entre bonnes tables et escapades

Aux yeux et aux papilles de Vanessa, le Beauvaisis se défend aussi sur la scène culinaire : “Nous avons la chance d’avoir de très bonnes tables dans le centre historique de Beauvais, comme La Gargouille à deux pas de la Cathédrale Saint-Pierre, le Senso ou encore le restaurant Autrement. Le marché du samedi matin regorge d’étals colorés et de produits frais. J’adore m’y balader avant d’aller boire un verre, attablée à l’une des terrasses ensoleillées de la Place des Halles”. Nouveau le Monte Cristo situé a deux pas de la place Jeanne Hachette, propose des produits d’excellence, afin de satisfaire les gourmets les plus exigeants, jambons et charcuteries de grande origine, huîtres rares, oursins, poissons sauvages fumés, ainsi que des foies gras maison, des caviars ou des truffes selon les cours ! Sans oublier le fabuleux Tiny Irish Pub (English spoken, précise Vanessa), un incontournable pour y déguster le meilleur Irish coffee et une fabuleuse planche de saumon fumé Irlandais !

Parmi les atouts incontestables de sa terre d’adoption, Vanessa évoque aussi l’avantage de vivre tout près de l’aéroport international Beauvais-Tillé : “Depuis que je vis ici, j’ai pris l’habitude d’aller skier en Slovaquie. Je prends un vol pour Cracovie ou Bratislava, et je me retrouve au beau milieu des monts enneigés pour un budget bien moindre qu’en France. À l’automne, je vais plutôt profiter du soleil. Je pars le vendredi après le boulot et je rentre le dimanche soir.” Difficile de s’évader plus aisément !

Un petit conseil pour ceux qui rêvent de quitter Paris, un jour peut-être…

C’est sans détour que Vanessa énonce : “Dans la vie, il faut lâcher les freins, sinon on n’avance jamais ! Il faut tenter l’aventure et se donner la chance de goûter à autre chose. Si à Paris, on se sent souvent inconnu au bataillon, ce sentiment disparaît immédiatement à la campagne ou dans des villes à taille plus humaine.” Aujourd’hui, Vanessa est au conseil municipal de son petit village : “Je n’aurais jamais fait ça à Paris. C’est très enrichissant et très agréable de participer au mieux vivre de sa commune.”

En grande amoureuse de sa terre d’adoption, Vanessa insiste aussi sur les nombreux atouts du Beauvaisis : “ C’est le territoire idéal pour tester autre chose : celui qui vous permettra de gagner en qualité de vie tout en restant suffisamment proche de la capitale pour profiter uniquement de ses avantages.”

Si le témoignage enthousiaste de Vanessa vous a donné envie de quitter Paris pour Beauvais, n’hésitez pas à découvrir nos dossiers partir vivre à Beauvais et travailler à Beauvais.

Réalisé en partenariat avec l’agglomération du Beauvaisis

Dernière mise à jour le 17 novembre 2025

Vous souhaitez quitter Paris et le cadre de vie luxuriant de Besançon vous attire irrésistiblement ? Dans votre esprit, s’installer au cœur de la capitale du temps est une idée qui se conjugue désormais au présent ? Afin de sceller votre destination, vous avez décidé de vous octroyer un petit weekend en immersion ? Découvrez nos 5 lieux incontournables et laissez le charme bisontin opérer !

Ressentir toute la richesse de la biodiversité

Niché au beau milieu des 12 hectares de verdure sur lesquels s’étend la forteresse Vauban, premier site culturel et touristique du Centre Est de la France, un lieu hors du commun vous attend ! Créé en 1943 et installé à la Citadelle depuis 1959, le Muséum de Besançon est un lieu atypique à la fois musée d’histoire naturelle et parc zoologique.

Distinguées par le label “Musée de France”, les collections naturalisées du Muséum représentent plus de 300 espèces géologiques, botaniques, zoologiques ou encore ethnographiques. Empruntez son parcours de l’évolution et remontez les multiples maillons qui forment la chaîne des vertébrés depuis les poissons les plus primitifs aux mammifères les plus évolués : un témoignage éblouissant de l’équilibre dynamique qui régit la biodiversité !

Derrière les murailles surplombant la ville, le jardin zoologique permet d’observer des espèces rares de primates, d’oiseaux et de mammifères, toutes inscrites sur la Liste Rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) et menacées d’extinction. Votre visite se termine avec la petite ferme, où vous déambulerez tranquillement au milieu des chèvres naines, cobayes, lapins, dindons et poules.

La découverte se poursuit entre insectarium, aquarium, noctarium et p’tite ferme, pour offrir à toute la famille une balade ludique et pédagogique ! Sachez que l’ensemble du parc de la citadelle est accessible avec le Besançon Pass Tourisme en vente à l’Office de Tourisme et des congrès du Grand Besançon, au niveau de l’Hôtel de ville, sur le site Ginko Voyage ou aux distributeurs automatiques du réseau de transport en commun de la ville.

idée weekend à Besançon

Naturalium de la Citadelle
©Eric Chatelain

Au musée, le temps ne fait rien à l’affaire

C’est en redescendant les rues escarpées qui mènent au centre-ville, que vous atteindrez l’un des musées emblématiques de Besançon : le Musée du Temps. Il a rouvert ses portes en juin 2022, après plus de dix ans de travaux dans un lieu emblématique du patrimoine bisontin et l’un des plus beaux édifices Renaissance de l’Est de la France : le palais Granvelle.

Laissez-vous entraîner dans les rouages de cet univers de minutie et de précision où se côtoient l’infiniment petit et l’infiniment grand. Depuis la salle de la cheminée jusqu’au sommet de la tour du palais, émerveillez-vous devant la montre Leroy 01, longtemps considérée comme la plus compliquée au monde ou le pendule de Foucault et ses 13,11 mètres de haut. Faisant la part belle aux instruments de précision de l’observatoire astronomique, le musée présente aussi tout un florilège de tapisseries, gravures, portraits, iconographies, et autres objets d’art ou mobilier qui en disent long sur le passé prestigieux de la cité du Temps.

Un temps qui se suspend en fin de parcours pour laisser place à un somptueux panorama sur les toits alentour. Comme un pied de nez au mouvement constant qui est ici célébré, cette vue aérienne invite à la contemplation. Alors faites fi de ce qui vous attend et savourez cet instant où le présent a comme un goût d’éternité…

Comme de nombreux autres sites culturels bisontins, le Musée du Temps propose une actualité culturelle riche tout l’été ! Consultez le programme pour en savoir plus.

idée weekend à Besançon

Musée du temps
©Eric Chatelain

Des collections captivantes, dans un écrin moderne et sophistiqué

En continuant votre chemin vers la rivière, le plus ancien Musée public de France vous tend les bras ! Créé en 1694, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon a emménagé entre les murs d’une ancienne halle aux grains en 1843, avant d’être repensé par un élève de Le Corbusier, Louis Miquel, en 1967 : une dichotomie de style qui s’est récemment offert un bain de jouvence grâce à l’architecte Adelfo Scaranello.

Tout en lumière et en transparence, ce nouvel écrin met en valeur une collection très riche répartie en trois catégories : l’Archéologie essentiellement locale mais aussi méditerranéenne et égyptienne, les Beaux-Arts avec des tableaux de maîtres tels que Titien, Rubens, Goya, Renoir et bien évidemment le Franc-comtois Gustave Courbet, mais aussi un cabinet de dessins à la renommée internationale.

Un parcours artistique à l’esthétique travaillée permet de faciliter le dialogue entre les disciplines et les courants représentés par ces œuvres de toutes époques et provenances. En 2023, une grande figure du XIXè siècle fait son entrée au musée ! Il s’agit de Victor Hugo, avec le bronze offert à la ville de Besançon par Léonard Gianadda. Il restera exposé au musée avant de prendre place dans le futur quartier aménagé de Saint Jacques, à proximité de la grande bibliothèque. De plus, plusieurs temps en lien avec Victor Hugo seront proposés cette année dans la ville.

Rodin de Victor Hugo MBAA
©Grand Besançon

Victor Hugo, légende des siècles

Toujours dans le centre historique, à deux pas de la colossale Porte Noire, se tient la maison natale de Victor Hugo. Si la naissance du poète remonte à plus de 2 siècles, la maison du 140 Grande-Rue est bel et bien ancrée dans le présent grâce à une scénographie résolument moderne et une programmation dans l’air du temps !

Au rez-de-chaussée, documents d’archives et lettres manuscrites démontrent l’attachement des Bisontins à l’écrivain, tandis que l’escalier propose, depuis ses balustres métalliques jusqu’à ses contremarches, une illustration chronologique des combats de celui pour qui “ceux qui vivent (…) sont ceux qui luttent”.

Retraçant les actes, les discours et les écrits de l’homme engagé, 4 espaces thématiques vous invitent, à l’étage, à vous interroger sur la liberté d’expression, la dignité humaine, la liberté des peuples et les droits de l’enfant. Derrière les belles façades inscrites aux monuments historiques, les grands combats de l’auteur idéologue humaniste étonnent, bien tristement, par leur contemporanéité.

idée weekend à Besançon

Maison Victor Hugo
©Grand Besançon

Le plein de nature le long du Doubs

Tendez maintenant l’oreille et suivez le doux clapotis de l’eau pour rejoindre le pont Battant et emprunter la balade urbaine “des rives et des remparts”. Indiqué par des flèches de bronze au sol, ce circuit de 4,6 km longe le Doubs pour vous embarquer à la découverte d’un patrimoine naturel remarquable.

À pied ou à vélo, la promenade permet de faire le tour du centre ancien de Besançon, surnommée “la boucle” d’après le méandre du fleuve qui l’enserre. Ponctué de tours et de bastions protecteurs de la cité, cet itinéraire bucolique vous offrira un nouveau regard sur celle qui deviendra peut-être votre ville d’adoption !

Sur le chemin, une halte s’impose à l’ancien port de marchandise de la Gare d’Eau : un spot incontournable qui appelle au farniente à l’abri des remparts. Pensez à prendre votre panier de pique-nique, le cadre verdoyant à fleur de rivière s’y prête parfaitement.

Parmi les curiosités que vous réservent le parcours, le tunnel fluvial sous la citadelle est un lieu pittoresque et mystérieux où s’emballe l’imagination de petits et grands : quitte à en avoir quelques frissons ! Un petit livret consacré à la balade urbaine “des rives et des remparts” vous attend à l’office du tourisme pour vous révéler tous ses nombreux secrets.

séjour famille à Besançon

Les rives du Doubs
©Grand Besançon

Ça y est, votre baluchon est prêt ? Puisque votre projet semble sur le point de devenir réalité, pensez à lire nos dossiers Vivre à Besançon et Travailler à Besançon, si ce n’est pas déjà fait ! Et si vous pensez venir à Besançon en famille, découvrez notre sélection d’activités à faire avec vos enfants !

Photo principale : ©Grand Besançon
Réalisé en partenariat avec le Grand Besançon.

Dernière mise à jour le 25 novembre 2025

Après plusieurs années en région parisienne, Kenia et Sébastien ont fait le grand saut : quitter la capitale pour partir vivre en Haute-Marne. Avec beaucoup d’enthousiasme et d’optimisme, Kenia nous raconte ce qui a motivé sa petite famille à quitter Paris pour s’installer dans un cadre verdoyant, à Saint-Dizier en Haute-Marne ! Vous verrez qu’il suffit parfois d’un petit coup de pouce du destin pour changer de vie…

Une envie de changement grandissante

Une vie parisienne agréable, mais pas entièrement satisfaisante

D’origine mexicaine, Kenia est arrivée à Paris en 2015 pour travailler comme jeune fille au pair. Ce premier aperçu de la vie parisienne lui plaît et après être rentrée quelque temps au Mexique, elle revient en 2017 pour ses études. Kenia obtient alors un Master en économie des marchés et des entreprises à la Sorbonne.

Elle rencontre rapidement son mari, Sébastien, originaire de Normandie et installé en région parisienne depuis plusieurs années. Au moment de leur rencontre, Sébastien travaille à Poissy pour le groupe Peugeot depuis une dizaine d’années. Le couple accueille leur premier enfant en 2019, suivi deux ans plus tard d’un petit deuxième.

Quitter Paris pour retrouver la nature

A cette époque, Kenia et Sébastien apprécient Paris et ne pensent pas à fuir au plus vite la capitale. Mais Kenia peine à trouver un emploi épanouissant, d’autant plus que le marché du travail est rapidement bouleversé par la crise de la Covid-19. Avec les années qui passent, le couple se met à rêver d’une autre vie, plus verte et plus simple. Kenia se souvient : « nous souhaitions surtout que nos enfants puissent grandir dans un cadre plus tranquille, avec plus de nature ».

À cela s’ajoute le manque d’espace qui se fait de plus en plus ressentir. Ce n’est un secret pour personne, le marché locatif à Paris peut être un véritable casse-tête, et le couple ne fait pas exception : « à quatre, on commençait à se sentir à l’étroit dans notre petit appartement et on rêvait d’avoir plus d’espace. Mais avec les prix des appartements à Paris, c’était compliqué ! ».

PORTRAIT SAINT DIZIERS HAUTE MARNE

Lac du Der
©On met les voiles

Le départ pour la Haute-Marne

L’opportunité professionnelle qui change tout

Après plusieurs mois de recherche infructueuse à Paris, Kenia reçoit une offre d’emploi intéressante via Pôle Emploi. Petite subtilité, le poste n’est pas à Paris, mais à Saint-Dizier en Haute-Marne ! Le couple ne connaît pas du tout ce département et sa région. Mais le hasard fait parfois bien les choses et la jeune femme se souvient avoir déjà eu un aperçu du territoire : « quelques mois avant de recevoir cette offre, j’étais sur le Salon du travail et de la mobilité à Paris et j’ai rencontré les équipes de la Conciergerie de la Haute-Marne. Même si on n’avait pas le projet de s’y installer à ce moment-là, je me souviens que la présentation de la région m’avait beaucoup plu ».

Kenia est séduite par les atouts de la Haute-Marne : à elle les grands espaces, la nature, le retour à une vie plus calme, tout en gardant une certaine proximité avec la région parisienne ! Rassurée et enthousiaste, elle se projette dans cette nouvelle vie à Saint-Dizier, passe les entretiens d’embauche et décroche le poste de Chargée de développement et partenariats chez Passerelles, une structure d’intégration.

Sébastien, pourtant dans une situation professionnelle stable, n’hésite pas un seul instant et encourage sa compagne à saisir cette opportunité. « Il m’a tout de suite soutenue ! On avait déjà envie de quitter Paris de toute façon, même si on ne savait pas trop vers quelle région se tourner », raconte-t-elle. Une fois la décision prise, tout s’enchaîne pour Kenia et Sébastien. Le déménagement s’organise en 15 jours et la recherche d’un nouvel appartement prend à peine un mois.

Un changement de vie facilité par la Conciergerie

Kenia se rapproche alors des équipes de la Conciergerie de la Haute-Marne rencontrées sur le salon parisien : « notre interlocutrice dédiée nous a accompagnés dans plusieurs démarches et nous a vraiment aidés à gérer ce changement sans stress ». Ils ont ainsi pu être orientés vers les agences immobilières locales, ce qui a facilité leur recherche de logement. « À Saint-Dizier, nous avons trouvé un bel appartement avec balcon, deux fois plus grand qu’à Paris et sans aucune difficulté particulière », explique-t-elle.

Toujours en poste chez Peugeot au moment de leur installation, Sébastien a d’abord navetté entre Paris et la Haute-Marne pendant quelques mois. Mais les allers-retours étant fatigants et le maintien d’un double loyer avec l’appartement parisien, compliqué financièrement, il a fallu trouver une solution. Là aussi, l’aide de la Conciergerie s’est révélée précieuse. « Ils nous ont envoyé tous les postes ouverts à l’emploi et la liste des entreprises de son secteur dans la région » témoigne Kenia. Assez vite, Sébastien décroche un nouveau travail chez Yanmar à Saint-Dizier !

Pour les enfants aussi, la transition a été relativement simple. « Pour le petit d’un an, nous avons rapidement trouvé une super assistante maternelle grâce à une liste fournie par la Conciergerie », nous confie Kenia, a qui une place en crèche avait aussi été proposé. D’avantage conscient du changement, le plus grand a eu besoin d’un peu plus de temps pour retrouver ses repères. Mais Kenia reste confiante et sait qu’il commence à s’adapter et à retrouver ses marques.

DECOUVRIR HAUTE MARNE

Lac de Charmes, à proximité de Langres
©MDT

Un quotidien plus vert et plus calme à Saint-Dizier en Haute-Marne

Une nouvelle vie professionnelle prometteuse

Si le couple appréhendait un peu l’intégration professionnelle, ils ont depuis vite été rassurés et s’amusent de ce nouveau rythme qui reste à appréhender : « il faut réussir à se défaire des habitudes et du rythme à 100 à l’heure de Paris. Cela fait à peine 8 mois qu’on est installés et on est encore en processus d’adaptation. On apprend à se calmer, à prendre le temps et à profiter pleinement de notre vie pro et perso ! ».

Un quotidien à réinventer à Saint-Dizier

Côté vie sociale, Kenia nous explique que leur intégration a été simple, même si en dehors du cadre professionnel, ils n’ont pas encore réussi à élargir leur cercle. « Avec deux enfants en bas âge, c’est sûr que c’est plus compliqué. Mais ce n’est pas vraiment un problème, car la proximité avec Paris facilite les visites de nos proches. Récemment, nous avons reçu la visite d’amis 3 week-ends d’affilée ! », confie-t-elle enjouée.

Côté culture et loisirs, pas de regret non plus : « on est contents, ça bouge plus que ce que l’on pensait, l’agglomération organise pas mal d’activités culturelles. En fait, la seule chose qui nous manque par rapport à Paris, c’est l’offre de boutiques et le fait que tout soit fermé le dimanche et le lundi. Mais encore une fois, c’est simplement une question d’habitudes à prendre et une nouvelle organisation ».

Pour le couple d’ex-Parisiens, Saint-Dizier est une ville très agréable pour les familles : « on se balade beaucoup dans le centre-ville qui est très mignon et où il y a souvent des animations. Pour les familles, je conseille surtout le Parc du Jard qui propose pas mal d’activités pour les enfants et les adultes : un skate park et des événements réguliers comme des concerts ou des foires ».

La Haute-Marne ou le retour à la nature !

L’une des raisons principales qui a poussé le couple à quitter Paris était le manque de nature. Sur ce point la Haute-Marne comble leurs attentes : « on a vite pris de nouvelles habitudes, tous les week-ends lorsqu’il fait beau, on se rend au Lac du Der avec les enfants pour pique-niquer ou pour le goûter ! ». À seulement 20 minutes en voiture de chez eux, le lac est l’un de leurs endroits préférés pour se retrouver en pleine nature, au calme.

Amusée, Kenia ajoute : « cela peut paraître insignifiant, mais il y a une chose que l’on adore ici et que l’on n’avait pas à Paris : les oiseaux ! Il y en a énormément, surtout le soir entre 17h et 21h et ils nous offrent un spectacle magnifique chaque jour ! ».

Leurs weekends sont également bien remplis : la ville fortifiée de Langres et la jolie commune de Bar-le-Duc font partie de leurs coups de cœur. Installés depuis peu, ils ont encore beaucoup d’endroits à visiter dans la région et apprécient également la proximité frontalière avec la Suisse ou l’Allemagne pour leurs futures escapades.

PORTRAIT SAINT DIZIER HAUTE MARNE

Tour de Navarre, Langres
©French Wanderers

Quelques conseils pour la route

Le conseil « pratico-pratique » de Kenia est tout simplement de passer le permis : « Ici, à Saint-Dizier, il y a des transports et il n’y a aucun problème pour se déplacer. Mais pour visiter la région, c’est difficile de se déplacer sans voiture et ce serait dommage de ne pas en profiter ».

Et lorsqu’on lui demande le mot de la fin, elle nous répond : « il faut toujours tenter et surtout rester positif. Selon moi, toute nouvelle expérience, tout changement ne peut mener qu’à du positif. Nous avons suivi notre instinct et ça a marché, on est très heureux aujourd’hui. En fait, parfois, il ne faut pas trop réfléchir », conclut-elle en riant.

L’expérience de Kenia et Sébastien vous a inspiré ? Vous souhaitez les rejoindre et, comme eux, être accompagnés dans votre projet ? Contactez la Conciergerie de la Haute-Marne pour que leur équipe vous prenne sous son aile et vous offre la nouvelle vie dont vous rêvez !


Pour en savoir plus sur le département, vous pouvez également consulter nos dossiers partir vivre et travailler en Haute-Marne !

Photo principale : ©Pascal PHILIPPE
Dossier réalisé en partenariat avec Haute-Marne Attractivité

Dernière mise à jour le 17 novembre 2025

Un déménagement, ce n’est jamais une ligne droite

On pense souvent qu’un déménagement, c’est une journée, un camion, quelques amis motivés et un peu de logistique. En réalité, c’est bien plus souvent un casse-tête à géométrie variable : préavis à respecter, travaux qui s’éternisent, nouvelle adresse pas encore disponible, meubles qui ne rentrent pas… ou tout simplement besoin de faire de la place pour y voir plus clair.

Dans ces périodes de transition, où les calendriers ne s’alignent pas toujours comme prévu, une solution redoutablement efficace peut tout changer : le garde-meuble.

Le garde-meuble, une solution simple pour une étape clé !

Le garde-meuble est bien plus qu’un lieu de stockage. C’est une solution concrète pour alléger votre départ, gérer un entre-deux, ou tout simplement éviter d’enchaîner deux déménagements complets à quelques semaines d’intervalle.

Il vous permet de libérer votre logement parisien sans précipiter l’installation dans le nouveau, de stocker vos meubles en toute sécurité et de garder l’essentiel avec vous en attendant d’être enfin posé.

Gagner du temps, de l’espace et de la tranquillité

Derrière le mot « garde-meuble », il y a souvent un service très souple : vous louez un box pour la durée et la surface de votre choix, et vous pouvez y accéder librement, souvent 7 jours sur 7. Parfait pour adapter votre rythme de départ à celui de votre nouvelle vie, surtout quand les calendriers des artisans ou des notaires s’en mêlent.

C’est aussi une excellente solution si vous quittez un grand appartement parisien pour un logement temporaire plus petit. Inutile de vous séparer de meubles ou d’objets auxquels vous tenez : vous pourrez les récupérer une fois installé pour de bon.

Anticiper, trier, mieux emménager

Quitter Paris, c’est aussi l’occasion de faire du tri. Mais on n’a pas toujours le temps (ou l’énergie) de le faire en amont. Stocker temporairement permet de décaler certaines décisions : ce canapé, ces cartons de livres, ces affaires de ski… tout ce que vous ne savez pas encore où placer dans votre nouveau cadre de vie peut attendre sagement, à l’abri.

Et si vous vendez votre bien, le garde-meuble devient aussi un outil efficace de home staging : désencombrer pour valoriser l’espace, faciliter les visites et accélérer la vente.

Quel garde-meuble choisir ?

Le prix d’un garde-meuble varie selon la taille du box, sa localisation, et la durée de location. Si vous partez de la capitale, des services de garde meuble à Paris permettent de stocker vos affaires sur place, juste après avoir quitté votre logement, et de les récupérer plus tard une fois votre installation finalisée.

Homebox, numéro 1 du self stockage en France, propose des outils pour estimer le volume nécessaire, des conseils d’agencement pour optimiser l’espace, et même des véhicules de location pour tout transporter d’un seul coup. Une façon d’aborder le départ non pas dans l’urgence, mais avec méthode.

De plus c’est une solution de self-stockage qui s’engage aussi pour un déménagement plus respectueux de l’environnement : éclairage basse consommation, tri des déchets, recours aux énergies renouvelables… Quitter Paris, c’est souvent l’occasion de revoir son rapport à la consommation, au temps, à l’espace. Le garde-meuble s’inscrit aussi dans cette logique si l’on choisit un acteur engagé.

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Un déménagement n’est jamais anodin, encore moins lorsqu’il marque un tournant dans sa vie. En utilisant un garde-meuble de manière temporaire et stratégique, vous pouvez maîtriser le timing, alléger la charge mentale et vous concentrer sur l’essentiel : ce nouveau départ qui vous attend.

Un espace en plus, un stress en moins — parfois, il suffit juste d’avoir un point de chute pour ses affaires, pour se sentir plus libre de partir.

Dernière mise à jour le 25 novembre 2025

Benjamin & Nicolas ont enfin réalisé le rêve de leur vie : quitter la ville pour construire une maison écologique dans le petit village d’Aucun, dans les Hautes-Pyrénées. Pour leur maison, ils ont choisi un design hors du commun d’origine roumaine, appelé « Soleta ». Ils nous racontent leur projet et ses différentes étapes !

La vie en ville

Des débuts à Paris

Benjamin et Nicolas ont tous les deux vécu de nombreuses années à Paris. Nicolas travaillait pour une grande marque de luxe, mais vivait dans un petit appartement du 17ᵉ arrondissement avec son chat, sans jardin. Benjamin avait la joie de prendre le RER A tous les jours entre son studio du 3ᵉ arrondissement et La Défense. Il travaillait alors pour une grande entreprise du CAC40. En somme, la vie de nombreux parisiens, rien qui ne fasse vraiment rêver et la définition même du métro boulot dodo.

Quand ils se sont rencontrés, Benjamin était déjà parti de Paris et vivait en Asie depuis 6 mois. Ç’a été le coup de foudre lors de vacances à Paris. Après 1 an de vie à distance à parcourir le Monde, Benjamin est rentré en Europe, à Londres. Quelques mois plus tard, Nicolas l’a rejoint en prenant le risque de quitter son travail pour retrouver l’homme de sa vie !

Un passage décisif à Londres

Leur vie est Londres est bien différente de Paris. Au quotidien, ils évoluent dans une ville plus verte, et dans un appartement avec terrasse. Ils se découvrent alors une passion commune pour les plantes, le bien-être et la nature.

Après un an et demi de préparation de mariage, le couple se dit oui en septembre 2015 au Castelnau des Fieumarcon. Ce passage dans le Gers n’a fait que renforcer leur amour pour le Sud de la France. Leur installation dans le Sud-Ouest, et plus particulièrement dans les Pyrénées où Nicolas allait en vacances étant petit, est devenue une évidence.

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Quitter la ville pour une maison autonome à la montagne

Le début d’une nouvelle vie

Pour entamer sa nouvelle vie, le couple voit les choses en grand. Benjamin et Nicolas souhaitent construire une maison, qui soit la plus autonome possible en eau, en énergie et en nourriture. Ils veulent ainsi vivre paisiblement en plein cœur des montagnes. Bien sûr, quitter la ville ne veut pas forcément dire au revoir à son passé, ses habitudes, ses habitudes, ses proches ou ses loisirs. Au contraire !

Pour eux, c’est le début d’une nouvelle vie, dans une grande maison accessible financièrement et entourée de nature. Au quotidien, les deux hommes s’imaginent arroser leurs plantes à l’eau de pluie, accueillir des animaux dans le jardin et utiliser l’énergie du soleil pour l’électricité. Ils rêvent d’aller à pied, au travail, de connaître leurs voisins et de travailler pour le développement de la commune et de sa région. En clair, vivre heureux au sein d’une communauté.

De l’idée au projet

C’est Nicolas qui a eu l’idée le premier et Benjamin a tout de suite suivi. Dans le couple, Nicolas a l’esprit créatif quand Benjamin, plus terre à terre, met en application les idées de Nicolas. Une énergie qui se dégage d’eux dans tout ce qu’ils font.

Bien sûr, construire cette maison va entrainer des concessions dans la vie du couple. Le travail ? C’est LA grande question ! Comme pour de nombreux ex-Parisiens, c’est peut-être là qu’il faut voir plus loin que la vie citadine…

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Pourquoi une maison Soleta ?

Le projet a officiellement démarré avec la visite des maisons Soleta déjà construites en Roumanie. Benjamin & Nicolas sont partis visiter la maison qui avait fait le buzz en 2015, la Soleta One.

Mais surtout, ils sont allés visiter leur future maison : la Soleta Four Plus, la première du genre. Coup de foudre immédiat ! L’avantage de cette maison est son design épuré, ses grandes terrasses accueillantes, la qualité de ses matériaux et son coût. Le concept Soleta permet à tous, ou presque, de construire une maison écologique, confortable et abordable. Sans doute l’un des meilleurs compromis à ce jour, puisque la construction est relativement simple et rapide. Plusieurs modèles sont disponibles pour s’adapter à tous les budgets.

 

Après que le constructeur à l’origine de Soleta n’a pas pu construire la maison lui-même à cause de problèmes administratifs liés au Droit de la Construction en France, Benjamin & Nicolas se sont tournés vers un revendeur local. Celui-ci a construit une version modifiée du design, qui respecte le Droit de l’Urbanisme.

Le choix d’Aucun, un village étonnant au cœur des Pyrénées

Après avoir visité les maisons Soleta, Benjamin et Nicolas ont commencé par chercher un terrain. Direction l’Aéroport de Tarbes-Lourdes Pyrénées et la vallée d’Argeles-Gazost (oui il y a des vols directs entre Londres et Lourdes). Après avoir rencontré toutes les agences immobilières du coin et fait quelques visites, pas de terrain en vue compatible avec le projet. Pas évident en effet de trouver un terrain non soumis aux réglementations Bâtiments de France, plat et abordable, un pré-requis indispensable à la construction d’une maison en bois.

Là, la chance a joué en faveur du couple, car la mairie d’Aucun et le CAUE de Tarbes ont tout de suite été conquis par la beauté du projet. Au même moment, l’une des personnes rencontrées lors des visites de terrains a eu le coup de cœur pour le design de la maison. Celle-ci a convaincu son conjoint de vendre à Benjamin & Nicolas un terrain d’une rare beauté situé à Aucun. Un grand terrain avec un bois attenant et une ouverture sur le Val d’Azun, un des vals les plus ensoleillés des Pyrénées ! Cerise sur le gâteau : le terrain n’a que très peu de restrictions administratives pour la construction d’une maison en bois.

Le village où se situe le terrain à tout pour plaire. Une mairie très vivante avec une page Facebook et un site web constamment à jour, une nouvelle école intercommunale ouverte au printemps 2019 et surtout un projet d’écoquartier, afin d’attirer de nouveaux habitants désireux de quitter la ville pour trouver un habitat sain et connecté. La fibre optique s’est d’ailleurs déjà installée partout dans la commune. Un village parfait pour ceux qui veulent quitter la ville !

L’espace de co-working du village a ouvert pour l’arrivée de Benjamin & Nicolas. Ce dernier y travaille désormais tous les jours aux côtés de 5 autres personnes. Un vrai paradis pour ceux qui désirent travailler à distance et vivre au milieu de la nature (et des loisirs!).

quitter la ville pour la montagne maison écologique

Les étapes du projet

Le projet a officiellement démarré avec la signature du compromis de vente du terrain fin avril 2017.

Afin de faire les choses en toute légalité, Benjamin & Nicolas ont travaillé en collaboration avec leur nouveau fournisseur de kit de leur maison bois pour préparer le dépôt du permis de construire, obtenu en avril 2018 !

La construction de la maison a commencé en juillet 2018. Leur architecte d’intérieur, Ondine Rebillard, a fait un travail magnifique ! Après une phase de travaux compliquée et qui a pris du temps, Benjamin & Nicolas ont emménagé dans leur maison début octobre 2019. Cela fait maintenant quelque temps qu’ils profitent de leur nouvel habitat et s’occupent de leurs nombreux animaux.

La mairie a accueilli les bras ouverts leur projet qui a une jolie résonance pour le dynamisme de la vallée. Maintenant Nicolas et Benjamin s’occupent de leurs nouveaux projets sur le village. Nicolas vient tout juste de concrétiser un nouveau rêve en ouvrant un refuge pour animaux « l’Arche de Ringo » ! Finalement, la construction de la maison n’était qu’une première étape dans leur changement de vie.

À suivre sur leur blog où ils racontent en détail la construction de la première maison d’inspiration Soleta en France. Un blog très détaillé qui explique toutes les étapes du projet. Nul doute qu’il donnera envie à bon nombre d’entre vous de faire de même… et quitter la ville pour la montagne.

Envie de découvrir un autre témoignage sur le départ à la montagne ? Pourquoi ne pas lire celui de Caroline ? Si vous aussi, vous souhaitez quitter Paris pour changer complètement de vie, rendez-vous sur cet article ! :)

Crédit Photos : Ben&Nico

Dernière mise à jour le 24 novembre 2025

Toulouse, capitale de la région Occitanie fait partie des villes préférées des parisiens pour s’installer en province. La ville rose, ainsi appelée en raison des briques de couleur rose qui ornementent la plupart de ses bâtiments historiques, ne manque pas d’atouts pour prendre un nouveau départ aussi bien personnel que professionnel. Dans ce dossier, on vous dit tout ce qu’il y a à savoir si vous souhaitez vivre à Toulouse !

L’environnement et le climat

À Toulouse, le climat est très agréable. Les températures moyennes annuelles sont de 9.1°C pour les minimales et de 18.5°C pour les maximales. Le mois le plus froid a des températures moyennes variant entre 2.4°C et 9.5°C, tandis que le mois le plus chaud est entre 16.5°C et 28.0°C. Si l’ensoleillement est aussi important qu’à Bordeaux, la grande différence se fait sur la pluviométrie. En effet, il pleut 2 fois moins à Toulouse qu’à Bordeaux pendant l’automne/hiver.

L’autre point fort de Toulouse est sa situation au pied des Pyrénées. Les premières stations de ski sont accessibles en 1h30 à 2h, comme Le Mourtis, Ax 3 domaines ou St Lary. De plus, la mer Méditerranée est elle aussi facilement accessible depuis Toulouse. Par exemple, un trajet Toulouse-Narbonne de fait en seulement 1h40. Enfin, en direction de l’Ouest, on se rend sur la Côte Basque en 3h, pour profiter des plages de l’Atlantique et de ses vagues le temps d’un weekend.

Pour aller à Toulouse depuis Paris, le plus simple est de prendre la « navette », c’est à dire le vol régulier Air France, qui relie ces deux villes en 1h10. L’avantage : un choix d’horaires très large. Pour le train la LGV Paris-Bordeaux permet de se rendre dans la capitale en 4h10.

vivre à Toulouse La Prairie des Filtres
©Olivier Jaulent / Wikimedia Commons

Le cadre de vie

Des projets d’aménagement urbain nombreux

Après de nombreux chantiers réalisés début 2010, une nouvelle phase d’aménagements du centre-ville a été entamée en 2022. Parmi eux, les travaux de la rue de Metz promettent une accessibilité repensée en plein coeur de la ville. La ville prévoit notamment d’élargir les trottoirs, de planter des arbres ou encore d’aménager des pistes cyclables.

Toulouse souhaite aussi désengorger des axes stratégiques de l’hypercentre. Ainsi, la rue Croix Baragnon va repenser ses accès pour laisser plus de place aux piétons. Les chantiers pour améliorer le cadre de vie ne manquent donc pas dans la ville, avec une finalisation prévue en 2025.

vivre à Toulouse Le début de la rue Croix-Baragnon
©Didier Descouens / Wikimedia Commons

Une ville investie dans le développement durable

La ville investit dans le développement durable, avec par exemple le Plan Vélo, un investissement de 10 millions chaque année pour réaliser des voies vertes et pistes cyclables. Autre exemple, l’interdiction des désherbants chimiques sur les espaces publics, le « zéro phyto », une bonne nouvelle pour l’environnement et la santé des toulousains !

Le logement et le coût de la vie

Selon meilleursagents.com, le prix moyen au m² à Toulouse est de 3 610€ pour l’achat d’un appartement (4 090€ pour une maison) et 15 € pour la location.

Dans le centre, le coût du logement va de 3 363€ pour un appartement vers Saint-Agne jusqu’à 5 526€ dans l’hypercentre, autour du Capitole, des Carmes, et Saint-Etienne. Le quartier Saint-Georges est également l’un des plus prisés et vous rappellera certaines rues parisiennes avec ses boutiques haut-de-gamme. Choisir ces quartiers pour retrouver une ambiance citadine, mais sans voiture :)

Le quartier de la Côte-Pavée ne manque pas d’atouts, les toulousains le savent bien : établissements scolaires réputés, belles villas avec jardin, calme et tranquillité, … Le marché y est un peu tendu et les biens partent vite à un bon prix. Comptez en moyenne 4 284 €/m².

Côté Saint-Cyprien, le quartier à la mode de la rive gauche, c’est la même chose, on y trouve de petites maisons avec jardin, mais elles sont rares et partent à des prix autour de 4 841€ le m². À proximité du centre-ville, le quartier Saint-Michel plait beaucoup de même que les rues calmes du Busca qui comptent quelques maisons.

Pour ceux qui désirent être plus au calme et qui acceptent de s’éloigner du centre, il y a plusieurs villes et villages alentours qui méritent le détour. Cela vous permettra de disposer d’une maison avec jardin à des prix plus accessibles. Allez voir par exemple du côté de Balma à l’Est (3 929€ le m²),  Tournefeuille à l’Ouest (3 442€ le m²) ou Colomiers (2 597€ le m²).

Si vous êtes à la recherche d’un logement à Toulouse, n’hésitez pas à faire appel à notre experte, Nathalie, qui vous accompagnera tout au long de votre projet.

vivre à Toulouse Place de la Cathédrale Saint-Étienne
©Jean-Jacques Lasmolles / Wikimedia Commons

Trouver un emploi pour vivre à Toulouse

Les grandes entreprises

À Toulouse, tout le monde connaît quelqu’un qui travaille pour Airbus group. Situé à Blagnac, on y retrouve les activités d’Airbus dans la construction d’avions commerciaux et dans la défense et l’aérospatiale.
D’autres acteurs incontournables sont présents :

  • Thales Group (électronique spécialisée dans l’aérospatiale, la défense, la sécurité et le transport terrestre)
  • Safran (aéronautique, astronautique, défense et sécurité)
  • Liebherr-Aerospace (équipements pour l’aéronautique)
  • Latécoère (aérospatiale et défense)
  • Daher (équipements pour l’aéronautique)

D’autres secteurs d’activité sont aussi représentés. L’électronique n’est pas en reste avec Continental et NXP semiconductors. On a également FRAM dans le tourisme, ou encore XPO logistics dans les transports.

vivre à Toulouse La place du Capitole, à la tombée de la nuit
©Benh LIEU SONG / Wikimedia Commons

Les start-up et ETI

L’Occitanie est la 4ème région française en termes de levée de fonds. En 2022, plusieurs start-ups toulousaines se distinguent et vont sûrement avoir des besoins de recrutement dans les mois qui viennent :

  • i-Run (spécialiste running)
  • Naïo Technologies (agritech)
  • Kaliz (proptech)
  • Loft Orbital Technologies (spatial)
  • Kineis (spatial)
  • Safti (immobilier)
  • Ilek (énergie verte)

Et pour une liste plus exhaustive, n’hésitez pas à consulter la liste des startups hébergées dans les incubateurs de la ville.

  • Nubbo, incubateur et accélrateur qui héberge des startups dans les domaines : biotech-santé, logiciel-IA, aéro-espace, greentech-impact et deeptech.
  • le connected camp, l’incubateur de l’IoT Valley pour les objets connectés
  • l’incubateur Alter’Incub, pour l’innovation sociale

Les loisirs

Vie nocturne

Toulouse est une ville étudiante où il fait bon faire la fête ! Les opportunités de sortie sont nombreuses. Bars à Tapas pour l’apéro, ou petits concerts pour la soirée dans les bars musicaux, sa proximité avec l’Espagne en fait un lieu où la vie nocturne est très joyeuse. Vous trouverez forcément une ambiance dans un quartier qui vous plaira pour vous arrêter, et prolonger la détente.

Parmi les hauts lieux de la vie nocturne, signalons la place Saint Pierre, très prisée des étudiants et lycéens, ambiance rugby garantie :) Côté Jean Jaurès, c’est un peu plus âgé, 20/25 ans, avec beaucoup de bars dansants.

Cela étant dit, vous préférerez sans doute sortir du côté des Carmes, le quartier le plus branché (beaucoup de terrasses très animées, de bars à cocktails, …) ou bien vers Saint Cyprien, le quartier des trentenaires plutôt alternatif.

vivre à Toulouse ©Pimlico27 / Wikimedia Commons

Activités culturelles

De nombreuses infrastructures culturelles

Pour les sorties théâtre, l’offre est très diverse et vous ne vous ennuierez pas à Toulouse. Le Théâtre du Capitole, situé dans l’aile droite du bâtiment du même nom, accueille de magnifiques Ballets et Opéras. Pour les scènes un peu plus modernes, on se tournera vers l’Usine (centre national des arts de la rue et de l’espace public) et son côté expérimental.

D’autres lieux plus intimes méritent le détour tels que la Cave Poésie René-Gouzenne, qui permet de découvrir de jeunes étoiles montantes. Une ribambelle d’autres petites salles sont à découvrir à Toulouse.

Le Centre Culturel des Mazades constitue un lieu incontournable de la culture toulousaine : deux théâtres, une salle d’exposition, des salles d’ateliers et un centre de loisirs où vous pourrez vous initier aux arts du cirque, à la danse, ou encore voir des expos de photo ou peinture.

Côté classique, avec son Auditorium Saint-Pierre des Cuisines, ou sa Halle aux Grains, considérée comme l’un des plus hauts lieux musicaux en Europe, Toulouse dispose d’une offre de concerts classiques et de spectacles de danse intéressante.

Halle aux grains La Halle aux Grains
©Frédéric Neupont / Wikimedia Commons

Ne manquez pas Metronum, la salle des musiques actuelles qui a ouvert début 2014, qui au-delà d’un espace de production de spectacles musicaux est un espace de travail et de création pour les groupes artistiques. Un beau projet dédié à l’échange et à la rencontre autour de la musique.

Citons également la Salle Nougaro, subventionnée par le CE d’Airbus, qui fait office de lieu de découvertes artistiques avec du blues, du jazz, des musiques du monde, de la chanson et du théâtre pour tout les publics.

Pour terminer, citons le Musée des Abattoirs (art contemporain) qui vaut le détour.

Des festivals

du coté des événements récurrents, le festival du Rio Loco qui a lieu mi-juin et invite les îles de l’Océan Indien est un rendez-vous incontournable.

A signaler également, le festival Cinespaña qui met à l’honneur le cinéma espagnol dans toute sa diversité, un rendez-vous incontournable pour les amateurs de films espagnols où l’on décerne la Violette d’Or. Les projections ont lieu notamment à la cinémathèque de Toulouse et au cinéma Utopia, d’art et d’essai.

Vous souhaitez quitter Paris pour partir vivre à Toulouse ? Inscrivez-vous sur notre plateforme pour concrétiser rapidement votre projet de départ :-)


bye bye paris le programme pour quitter paris

Photo principale : Place du Capitole © Balmario / Wikimedia Commons

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