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Nos lecteurs racontent …
Bienvenue sur cet espace entièrement dédié à l’expression libre de nos lecteurs !
Habitants des 4 coins de notre belle France, ils ont voulu partager avec nous le regard qu’ils portent sur leur ville, d’adoption ou d’origine.
Découvrez leurs récits !
Dernière mise à jour le 25 novembre 2025
Découvrez nos blogueuses/blogueurs préférés dans notre sélection de blogs à Lyon. Et on préfère vous prévenir : ces blogs vont vous faire adorer la capitale de la gastronomie :)
Notre blog à Lyon coup de cœur
Lyon City Crunch @LyonCityCrunch
Parmi les blogs à Lyon incontournables pour s’immerger dans la vie lyonnaise, on retrouve Lyon City Crunch. On adore : « Le Guide Ultime du Nouveau Lyonnais », les infos sur les quartiers où habiter, les idées weekend autour de Lyon, la liste des bars par arrondissement, etc. C’est une vraie mine d’or pour quiconque souhaiterait passer quelques jours sur place pour découvrir la ville !
À connaître absolument !
Girls Take Lyon @GirlsTakeLyon
Girls Take Lyon est un blog à Lyon consacré à la découverte de la ville et qui regorge de bons plans !
On adore : la rubrique « ce week-end » idéale. Celle-ci est idéale pour trouver des idées sympas de balades et d’activités à faire durant le week-end.
Le petit mot de Sophie, fondatrice de la team girls take Lyon :
La Team du webzine Girls Take Lyon est composée de fenottes dynamiques et épanouies dans leur ville, nous partageons nos bonnes adresses, nos expériences et rencontres positives. La métropole de Lyon offre un panel d’activités, de loisirs, d’opportunités énormes tant au niveau culturel, touristique et historique, économique, et évidemment gastronomique. Plus de 3000 établissements et adresses gourmandes à Lyon ! De quoi passer beaucoup de bons moments avec ses amis et sa famille, en terrasse, sur un rooftop, à la table d’un-e chef-fe prestigieux-se, ou moins connu-e mais incroyablement doué-e. La créativité culinaire et le partage de la culture gastronomique sont des points forts de Lyon, la récente ouverture de l’inédit Food Traboule en est la preuve. C’est pourquoi, nous avons choisi de vous conseiller une adresse gourmande : l’emblématique Brasserie Georges, qui saura ravir toutes les papilles et vous transporter dans la tradition gastronomique lyonnaise.
Blog in Lyon @BlogInLyon
Un blog à Lyon parfait pour organiser votre séjour dans la Cité des Gones ! Comme tous les blogs à Lyon, celui-ci fait la part belle à la vie locale, au patrimoine et aux belles adresses. Mais ce que l’on préfère, c’est la rubrique « Secrets de Lyon ». Vous y trouverez tout un tas d’anecdotes et de trésors que les habitants sont normalement les seuls à connaître :)
Une vie à Lyon @_yavin_
Tenu par Virginie et Michel, ce blog authentique de passionnés vous offre un large choix d’adresses food et de bons plans du quotidien. On aime particulièrement la rubrique Culture pour ses superbes articles sur les événements lyonnais.
Le petit mot des blogueurs :
Pour nous Lyon est une ville merveilleuse tant par la qualité de vie qu’elle permet que par son dynamisme général, ses nombreux activités culturelles (les Nuits de Fourvière, les Nuits Sonores, la Fête des Lumières…) et bien sûr son offre gastronomique de grande qualité. C’est bien simple on en a pour une vie à écumer les bonnes adresses et on ne s’en prive pas ! Pour le reste, c’est un petit coin de paradis où il fait très bon vivre, que l’on aime prendre en photo lors de nos longues promenades dédiées et où se sent tout simplement bien au quotidien. Si nous devions choisir un seul endroit ce serait sans doute le quartier de Confluence qui nous donne toujours un peu l’impression d’être en vacances avec sa jolie place nautique et les bateaux qui y sont amarrés. Mais choisir un seul lieu est compliqué tant nous aimons aussi l’incontournable Parc de la Tête d’Or, les très végétales Berges du Rhône ou encore les jolies mais plus minérales Rives de Saône. Et on pourrait citer bien d’autres magnifiques endroits !
Virginie et Michel
Pour aller plus loin dans votre découverte de Lyon, n’oubliez pas de lire notre dossier « Partir vivre à Lyon » !
Dernière mise à jour le 21 novembre 2025
Vous souhaitez partir en province pour rejoindre une startup de l’alimentation et la restauration ? Comme précisé dans notre article recensant les startups de province, nous avons identifié 23 startups de la foodtech à connaître. (suite…)
Dernière mise à jour le 17 novembre 2025
Ça y est, la décision est prise : vous allez (enfin) quitter Paris ! Mais avant de partir, devez-vous vendre ou louer votre appartement ? Pour vous aider à faire votre choix, nous avons rencontré Yannick, expert immobilier parisien depuis plus de 10 ans. Aujourd’hui, il partage avec nous son expérience et analyse les paramètres à évaluer pour ceux qui sont sur le départ.
Les tendances du marché immobilier parisien en 2025
Parmi les prix les plus élevés en France
Après une baisse marquée (–5,1 %) en 2022–2023, le prix moyen du m² à Paris est désormais autour de 9 400–9 500 €. Le marché montre des signes de stabilisation et même une légère reprise (+0,5 à +1,5 % sur un an en 2025), mais les prix restent parmi les plus élevés en France
Des disparités selon les arrondissements
Si dans la plupart des arrondissements les prix sont à la baisse, certains d’entre eux, comme ceux du centre (1er, 2e, 3e et 4e), et les 6e et 7e arrondissements restent toujours à la hausse. Cela s’explique notamment par la présence de nombreux étrangers, qui privilégient l’hypercentre et les quartiers côtés de la capitale.
©Olybrius / Wikimedia Commons
Faut-il vendre ou louer son appartement en quittant Paris pour la province ?
La première question à se poser est « à quel état d’avancement, vous en êtes de votre projet de départ en province« . Est-ce que votre projet en région est bien abouti ? Connaissez-vous bien la destination où vous allez vous installer ? Est-ce que vous y avez de la famille, des amis ou des points d’ancrage forts ?
Mon projet est encore flou ou risqué : je loue
Si vous ne connaissez personne et que votre projet est encore un peu flou, le bon conseil est de mettre votre bien en location. Cette option vous permettra de retrouver votre cadre de vie d’origine facilement en cas de retour à Paris.
Mon projet est solide et ma destination a des atouts forts : je vends
Si vous êtes sûrs de vous, dans ce cas vaut mieux vendre avant de partir. Le fruit de la vente vous permettra de mieux vous installer.
Plusieurs choses à savoir avant de prendre votre décision
L’ancienneté de votre précédent achat de résidence principale, un critère important
Si vous avez acheté il y a moins de 5 ans un bien pour lequel vous n’avez pas fait de travaux, il y a peu de chances pour que vous récupériez la totalité de votre investissement.
Auparavant, on assistait à une croissance constante des prix. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Le seul facteur qui peut faire que le prix va augmenter ou baisser, c’est la conjoncture économique. Il faut parfois garder l’appartement au moins une dizaine d’années pour compenser les frais fixes si les prix n’augmentent pas du tout.
À noter : À Paris, on est aux environs de 4,8 années de retour sur investissement pour sa résidence principale (baromètre LPI – Se Loger)
Vendre puis acheter, un moyen de réduire l’impact du marché sur sa situation personnelle
Au-delà des critères précédents, je pense que c’est toujours le « bon moment » de vendre ou d’acheter quand on a en parallèle un second projet immobilier. Si vous vendez cher, c’est sans doute que le marché est en hausse et pas seulement parce que vous êtes le meilleur négociateur. Vous achèterez aussi votre nouveau bien ailleurs à un prix élevé, mais vous profiterez d’un apport conséquent de votre vente précédente. Si vous vendez à un prix bas, vous serez quelque peu déçu mais vous rachèterez sans doute votre nouveau bien à un bon prix derrière. Ce qui compte c’est de rester dans la course et de suivre l’élan général.
À l’inverse, acheter avant de vendre son bien est-ce une bonne idée?
Non, car un prêt-relais coûte très cher. De plus vous pariez sur un prix de vente de votre appart qui ne sera pas forcément le prix réel de vente.
Aujourd’hui, les taux d’intérêts sont très hauts et les conditions d’obtention de prêt sont drastiques. Les banques ne veulent pas prendre de risque. Vous pouvez tomber sur un acheteur qui n’obtiendra pas son prêt. Le temps de re-commercialiser le bien vous allez perdre 1 mois et demi. En ce moment, on est sur un marché acquéreur à la baisse, le prêt-relais est vraiment à éviter.
©Pline / Wikimedia Commons
Les choses à savoir si vous décidez de louer votre logement
Le risque d’être plus fortement taxé sur la plus-value si vous vendez plus tard
Le principal risque est le fait de ne plus être en résidence principale. En effet, si vous avez acheté il y a moins de 10 ans, que vous avez fait des travaux et espérez une plus-value, vous allez perdre une somme plus importante en taxe sur la plus-value.
Une décote potentielle si vous vendez ultérieurement votre logement occupé
La décote moyenne est entre 10 et 20%, ce qui est conséquent. Cela dépend du bail, de la durée qu’il reste, et le profil du locataire.
Un retour à Paris facilité si vous prenez vos précautions
Pour revenir si l’appart est en location, il faut le faire à la fin du bail (3 ans en non meublé, 1 an en meublé). Il est conseillé de louer en meublé. En effet, il est plus facile de récupérer l’appartement si l’on revient, et plus facile en cas de loyers impayés de faire intervenir la justice pour faire partir le locataire. En bail classique le temps moyen d’éviction est de 18 mois. C’est un risque plus grand. Financièrement, c’est aussi plus intéressant de louer en meublé (loyer plus important, parfois imposition plus avantageuse).
Ce qu’il faut savoir si vous décidez de vendre votre logement
Quelle est la durée moyenne de mise en vente à Paris?
Sans surprise, cela va dépendre du prix et du type de bien. Un bien au prix sur Paris va partir en quelques jours, quel qu’il soit. Un bien au-dessus du prix du marché ou un bien avec un « défaut important » peut avoir une durée de commercialisation de plus de 2 mois.
Mais quand on part de Paris, quel est le bon timing de mise en vente ?
Il faut mettre en vente le plus rapidement possible, car si vous comptez vendre alors que vous avez déjà déménagé, vous n’aurez pas laissé de meubles, et les potentiels acquéreurs auront plus de mal à se projeter.
Par ailleurs, les gens s’imaginent ainsi que vous avez besoin de vendre vite. Par conséquent, ils feront des offres plus basses que si vous y habitiez encore.
Dans l’idéal, il faut lancer la vente 6 mois avant le départ, quitte à faire une vente longue, c’est-à-dire vendre maintenant, mais avec une signature dans 4 à 6 mois. Cela ne pose pas de souci en général, tant il est difficile de trouver un appartement à Paris. Ainsi, un acheteur qui a le coup de cœur sera prêt à attendre.
L’offre au prix
Si quelqu’un fait une offre au prix, le vendeur est dans l’obligation légale de vendre. S’il y a deux offres au prix, en tant qu’expert, je vais regarder le financement et conseiller l’offre la plus solvable. Un professionnel va garantir le financement, il va vérifier les documents. C’est l’un des avantages de passer par une agence : la capacité à lire et comprendre tous les documents, y compris les comptes rendus d’assemblée générale de copropriété.
Faut-il avoir vidé son appartement pour les visites ?
C’est généralement mieux d’avoir des meubles pour les visites, mais il faut désencombrer et laisser le minimum vital. Tout ce qui donne l’impression que l’appartement est bien organisé, quitte à remettre un coup de peinture.
Derniers conseils pour la route
Faut-il commencer par louer en province ou racheter directement ?
Il vaut mieux commencer à louer en province. L’acquisition de la résidence principale a un coût très important : notaire, coût du crédit, travaux, taxe foncière… donc il est préférable de prendre le temps et ne pas se louper lors de l’achat en province.
- La copropriété est très importante. Je dis à mes clients « vous achetez : un quartier, une copropriété et un appartement ».
- Faire appel à des professionnels pour faire estimer le bien, 2 ou 3 pour avoir une moyenne et une fourchette des prix. Cela ne vous empêche pas d’essayer de vendre par vous-même en parallèle.
- En complément, aller visiter soi-même des biens comparables au vôtre qui sont en vente sur le marché (même étage, superficie, nombre de pièces, quartier) pour vous rendre compte de la réalité des prix.
- Ne pas commettre l’erreur de se baser sur son projet pour fixer le prix. C’est le marché qui le définira, pas vos désirs de province.
- Faire attention à ne pas louper la période mars/juin qui est en général la période où les acheteurs cherche à concrétiser leur projet (« période chaude »).
- Ne pas hésiter à suspendre la commercialisation si l’on sent que la période n’est pas favorable ou si le prix que l’on souhaite n’est pas en phase avec le prix marché.
- Ne pas persister sur un prix : sans visite dans les 2 semaines, c’est que l’appartement est trop cher.
- Le notaire ensuite s’occupe de la finalisation de la transaction, là, je conseille d’avoir votre propre notaire, car chaque notaire défendra les intérêts de son client.
Passer par un professionnel pour vendre ou louer son appartement
Si vous confiez la vente de votre appartement en exclusivité, l’agence s’occupe de tout. À l’inverse, si vous prenez plusieurs agences, il faut faire vous-même les diagnostics, récupérer les PV d’AG à disposition pour que les acheteurs voient qu’ils peuvent avoir confiance : taxe foncière, factures de gaz et électricité, etc. C’est bien de pouvoir les donner directement à la fin de la visite si l’acheteur le demande. En général, on demande 3 ans d’antériorité pour la taxe foncière. Pour les factures et diagnostics, c’est 2 ans. Les diagnostics ont une durée de validité de 6 mois pour les plus courts (ERNT, thermite).
Il faut prendre un chargé de diagnostic fiable, qui a de l’ancienneté dans le métier. Le diagnostic est important, notamment le DPE qui est regardé pour les PTZ+. À titre indicatif, dans l’ancienne pierre de taille, si vous êtes au gaz, avec du double vitrage, en milieu d’immeuble, vous pouvez avoir un DPE très correct. Mais certains diagnostiqueurs donnent des notes farfelues. C’est pourquoi compter sur son agent immobilier pour conseiller un partenaire fiable est appréciable.
Merci à Yannick pour toutes ses réponses sur cette question cruciale qu’est de choisir entre vendre ou louer son appartement !
Pour aller plus loin dans votre projet, on vous invite à parcours nos articles Vivre entre Paris et la province grâce au télétravail ainsi que le top 10 des grandes villes de province où l’immobilier est accessible.
Photo principale : ©Joe deSousa / Wikimedia Commons
Dernière mise à jour le 25 novembre 2025
Qui ne rêve pas, à un moment de sa vie, de quitter la frénésie de la vie parisienne, le train-train quotidien « métro-boulot-dodo » ? C’est alors que l’angoisse de l’inconnu peut freiner les enthousiasmes les plus fous. Quelle ville choisir ? Comment retrouver un emploi ? Un logement ? Refaire un réseau d’amis ? On sait ce que l’on perd… On ne sait pas ce que l’on va trouver…
L’expérience d’Audrey : l’urgence de quitter Paris
Audrey, elle, elle sait ce qu’elle va trouver, ce qu’elle veut trouver et surtout ce dont elle ne veut plus ! Jeune trentenaire d’origine lyonnaise, elle est arrivée à Paris en 2010 pour commencer sa carrière professionnelle. Elle travaillera pour une compagnie aérienne en tant que chargée des voyages d’affaires.
Raison numéro un : les transports
Domiciliée à Courbevoie, aux portes de Paris, Audrey ne supporte plus le stress engendré par les transports. Elle emprunte les transports en commun quotidiennement, matin et soir, pour se rendre sur son lieu de travail. De plus, en tant que commerciale, elle subit également cette pression dans la journée, pour se rendre à ses rendez-vous professionnels.
Raison numéro deux : une remise en question dans sa vie professionnelle
Un grand « ras-le-bol » s’instaure. Audrey a l’impression de subir sa vie plutôt que la vivre et ne s’épanouit pas. En outre, quelques facteurs négatifs d’ordre professionnel accélèrent sa remise en question. Au sein de son entreprise, une restructuration va engendrer des licenciements ou des déplacements forcés. Or, même si Audrey n’est pas personnellement impactée, c’est le déclic : l’impression d’être « un pion », la valeur du travail accompli ne pèse pas vraiment sur la balance. Un salaire correct à la fin du mois est-il le seul gage du bonheur ?
De plus, parmi ses connaissances, Audrey est témoin de « burn-out » et son questionnement se renforce. Il devient important pour elle d’aller de l’avant et trouver un équilibre entre travail et qualité de vie. Audrey décide alors de « s’écouter ». « S’écouter », c’est reconnaître que l’on se doit de ne pas subir une vie qui ne nous convient pas, au travers de la pression des transports, l’incertitude professionnelle, la non-reconnaissance du travail accompli. Audrey est déterminée, elle ne veut plus supporter l’insupportable. Elle rêve de s’épanouir au calme, sans transport et va s’en donner les moyens.
Le passage à l’acte
Le choix de la ville
Passionnée de sports nautiques, Audrey rêve de mer, d’océan. Sa décision est prise, fini cette pression quotidienne et ce rythme étouffant. Elle s’écoute et en mai 2018 elle démissionne. C’est alors qu’elle part à « la conquête de l’Ouest » pour visiter des villes au bord de l’océan ou à distance accessible.
Entre Rennes, Nantes, Bordeaux et la Rochelle, son choix se fixe sur Bordeaux qui la séduit aussitôt et répond à ses principaux critères. Elle est aussi attirée par le côté « classe » de la ville, le centre-ville vaste et agréable où tout est à distance humaine, et surtout par l’océan qui est tout proche ! De plus, sans rivaliser avec Paris, les restaurants y sont nombreux, les magasins sont ouverts le dimanche, tout laisse présager une nouvelle vie des plus attrayantes.
L’arrivée à Bordeaux
Audrey va maintenant devoir passer à l’étape suivante : s’approprier la ville élue ! Elle vide son appartement de Courbevoie et entrepose ses affaires à Lyon chez ses parents. Audrey « débarque » à Bordeaux seule, pleine d’espoir et d’optimisme, avec pour tout bagage une valise dans chaque main ! Elle y loue un appartement sur Airbnb au mois, et c’est parti pour sa nouvelle vie !
À la recherche d’un emploi
Audrey est très efficace et subtile dans l’organisation de ses journées. Trouver un travail étant bien sûr sa première démarche, elle s’inscrit comme demandeur d’emploi ainsi que sur un site de networking. Elle répond rapidement à plusieurs annonces et entretiens. Son expérience de commerciale dans les transports aériens en France et en Europe retiennent vite l’attention.
Audrey décroche un emploi au sein de la startup bordelaise BlueValet juste deux mois après son arrivée. La reconnaissance de ses compétences lui vaut même un poste de directrice des ventes. La structure dans laquelle elle travaillera est à taille humaine, le poste intéressant et Audrey est ravie. Première étape de sa nouvelle vie validée !
À la chasse au logement
Audrey admet que la recherche et l’obtention d’un logement ont été un peu plus compliqués. Elle a dû louer son Airbnb un peu plus longtemps qu’elle ne l’aurait désiré, mais les procédures de location demandent un peu de patience… En recherche d’emploi, elle ne répondait pas aux critères des propriétaires loueurs. Lorsqu’elle a commencé à travailler en tant que cadre, sa période d’essai était de huit mois. Il lui a donc fallu s’armer de patience et d’optimisme, ce dont elle ne s’est jamais départie.
Enfin, le CDI en poche, son dossier désormais conforme aux exigences des propriétaires et agences, elle va pouvoir concrétiser ses recherches. Audrey reconnaît que le marché bordelais est assez tendu et que les locations à Bordeaux sont très demandées. Elle a donc eu recours à la fois aux agences immobilières et à différents sites de location. Cependant, c’est par son réseau de connaissances qu’elle va trouver l’appartement qu’elle occupe aujourd’hui. Il lui convient parfaitement tant par la localisation que par la surface habitable (55 m² contre 30 m² à Paris) pour un loyer bien moins cher.
Et l’intégration sociale…
Audrey communique facilement : « les bordelais sont sympathiques, il suffit d’engager la conversation« . Elle recommande cependant quelques sites qui permettent de se retrouver en tant que nouveaux arrivants à Bordeaux et éventuellement par groupe d’âge. Les sites On Va Sortir, Nouveaux à Bordeaux, Meetup, lui ont également permis de faire de multiples connaissances et de se constituer un réseau très rapidement.
Le bilan sur cette conquête de l’Ouest
La philosophie d’Audrey
Audrey s’est écoutée, elle vit la vie qu’elle a choisie dans la ville de ses rêves. Elle ne parle pas de « courage », elle dit que si on est mal dans sa vie présente, si on subit une vie qui ne nous convient pas, on ne doit pas se laisser aller à la peur ou à l’inquiétude du changement. Au contraire, il faut faire confiance à son besoin de vivre plus heureux. Il faut aussi laisser de côté les conseils pessimistes qui pourraient vous faire douter : « tu vas galérer, tu auras du mal à te loger, à trouver du travail ».
Une réussite en tout point
Audrey est fière d’avoir décidé, tenté et réussi. Bravo à elle pour sa détermination ! et croyons au vieil adage « quand on veut, on peut » !
Elle vit dans un logement confortable, tout est accessible à pied, fini les transports ! Elle s’épanouit dans un cadre de travail à échelle humaine et cerise sur le gâteau, son salaire quasi équivalent à celui de son poste parisien.
Si Audrey a réussi, seule, deux valises à la main pour tout bagage à l’arrivée, pourquoi pas vous ?
Dernière mise à jour le 20 novembre 2025
Vous êtes professionnel de santé et vous souhaitez quitter Paris pour un territoire plus chaleureux et accueillant ? Découvrez les 3 bonnes raisons pour choisir de vous installer et d’exercer en province, comme nous en ont témoigné d’anciens Parisiens médecins ou autres professionnels de santé.
1. Une facilité pour s’établir et se créer une patientèle
À Paris, il est souvent compliqué de s’établir et de se faire une place, au vu du nombre de professionnels de santé déjà implantés. La concurrence est rude alors que dans beaucoup de territoires hors Ile-de-France, on manque de professionnels de santé. C’est ce que rapporte Sophie, ex-Parisienne, aujourd’hui médecin généraliste dans l’Ariège : “Dans l’Ariège il y a bien plus de travail pour les médecins qu’il n’en faut ! Ce n’est donc pas difficile de trouver chaussure à son pied”.
Cela peut sembler effrayant de quitter Paris pour démarrer une nouvelle vie professionnelle et personnelle. On a souvent en tête l’idée qu’il n’y a du travail qu’à Paris. Pourtant, en province la concurrence est moins élevée. Virginie, orthophoniste, se souvient du confort rassurant qu’elle a ressenti dès son arrivée à Troyes : “j’ai à peine posé ma plaque que mon répondeur saturait ! J’ai moi-même eu ma liste d’attente !”. Contrairement aux cabinets médicaux parisiens, il y a de la place pour tout le monde.
Si vous savez où vous souhaitez exercer votre activité médicale, n’hésitez pas à prendre les devants en contactant vos futurs confrères ou consœurs déjà sur place. Cela vous permettra de vous faire une idée sur l’état de la concurrence et des cabinets disponibles. Et qui sait, peut-être vous établir avec l’un d’eux !
Lorsque Virginie a su qu’elle allait exercer sa profession d’orthophoniste à Troyes, c’est ce qu’elle a fait : “j’ai commencé à appeler les orthophonistes de Troyes et toutes m’ont dit la même chose : “Viens ! On a besoin de bras !”. Ouvrir un cabinet à Troyes offrait à Virginie la garantie d’une patientèle rapidement établie, et ce avant même de s’y installer. C’est un facteur rassurant de se renseigner sur l’état de la profession dans votre nouvelle ville.
2. Une relation privilégiée avec la patientèle et ses futurs confrères
Il est prouvé que le rythme métro/boulot/dodo de la vie parisienne augmente le stress au quotidien. Quitter Paris pour vivre et travailler en province ce n’est pas seulement changer de cadre de vie. C’est aussi (et surtout) changer d’état d’esprit ! Pour Sophie, une fois arrivée en Ariège “ce fut une renaissance. À Paris, le contexte était tellement tendu entre certains patients et le corps médical que je craignais de perdre en empathie et de ne pas réussir à être un bon médecin”.
Il n’y a pas, ou presque plus, de “compétition” entre confrères, ou bien d’échanges houleux avec certains patients. L’atmosphère est plus chaleureuse. Une réelle proximité se crée entre le professionnel de santé et son patient. « J’exerçais enfin mon métier avec plaisir. Il prenait tout son sens. Je faisais quelque chose que j’aime dans de merveilleuses conditions au contact d’une patientèle bienveillante. En plus, je gagnais ma vie pour le faire ! C’était presque incroyable pour moi”, se souvient-elle.
Pour Virginie, c’est réellement la relation avec ses confrères installés à Troyes qui l’a surprise dans le bon sens du terme. Dès son arrivée, elle a appelé ses consœurs (la grande majorité sont des femmes) pour se présenter, ces dernières ont été ravies, car il y avait trop de patients pour peu d’orthophonistes : Virginie a donc été accueillie les bras ouverts. “Il existe une vraie relation entre les orthophonistes à Troyes. La ville est à taille humaine, donc on se connait toutes et l’ambiance est géniale ! À Troyes, il n’y a pas de concurrence, on travaille en bonne intelligence. On s’adresse les patients suivant nos spécialités, c’est bien pour eux et c’est bien pour nous”, détaille la jeune femme.
Pour Geoffrey, gynécologue-obstétricien, également installé à Troyes, c’est le même constat, en plus de la qualité des équipements : “C’est plus convivial au sein de l’hôpital, tout le monde se connaît. Ce cadre convivial apporte un plus dans la prise en charge des patients, c’est réellement bénéfique”, indique-t-il.
3. Des aides sont mises à votre disposition pour faciliter votre installation !
Les collectivités territoriales attribuent des aides à l’installation aux professionnels de santé, notamment pour ceux qui s’installent dans les zones qui manquent de médecins et paramédicaux. Ces aides peuvent être octroyées par les centres de santé, les Agences Régionales de santé ou les départements à diverses professions médicales telles que les médecins généralistes, les pédiatres, gynécologues, ophtalmologistes, dentistes, psychiatres… Concrètement, ces aides peuvent prendre différentes formes : mise à disposition d’un logement sur le territoire, mise à disposition de locaux pour l’exercice médical, l’achat de parts dans une structure médicale, la garantie d’un revenu minimal pendant plusieurs mois….
Pour consulter et trouver un emploi en région, la Fédération Hospitalière de France publie régulièrement des offres d’emploi destinées aux professionnels de santé tels que les infirmier.es, les aides-soignant.es, les sages-femmes, les gynécologues et bien d’autres !
Les médecins peuvent aussi bénéficier du CAIM, le Contrat d’Aide à l’Installation des Médecins. Il s’agit d’une aide financière accordée et versée aux médecins en 2 temps : 50 % dès l’installation en zone fragile et 50 % un an après. Cela encourage les médecins à s’établir ailleurs que dans les grandes métropoles.
Pour connaître les aides auxquelles vous pouvez prétendre, il existe plusieurs solutions simples. Dans un premier temps, nous vous conseillons de regarder sur le site de la Région de votre future ville. Les mairies sont également aptes à faciliter l’installation des médecins en proposant des aides comme le CAIM. C’est ce que raconte Capucine, dentiste dans la Manche : “La réactivité du maire a été déterminante. Nous l’avons contacté et, le lendemain, il nous proposait déjà un local”.
Exercer en province, un dernier conseil pour la route !
Vous avez encore des doutes et vous ne savez pas où partir exercer en province ? Julien est kinésithérapeute dans le Calvados et voici son conseil : “Pour faciliter l’intégration de professionnels de santé qui souhaiteraient venir ici, je leur conseillerais de vivre autour des grandes villes, pour plus de praticité. Je leur dirais aussi de quitter Paris le plus vite possible ! On n’y profite de rien, la pollution, le métro-boulot-dodo, ce n’est pas une vie. Ici, il y en a pour tous les types d’envie : du mouvement et de l’action comme du ralentissement. C’est l’idéal”.
Vous savez maintenant tout, ou presque, sur les avantages de quitter Paris pour venir exercer en province ! D’abord, une relation privilégiée avec vos confrères et votre patientèle. Également moins de concurrence, mais aussi la possibilité de bénéficier d’aides financières lors de votre installation. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre article « Professions médicales : exercer en province ».
Dernière mise à jour le 26 novembre 2025
Il est temps pour vous de quitter Paris pour Marseille ? Mais connaissez-vous les différents quartiers de la cité phocéenne ? En effet, chaque secteur a ses spécificités à connaître avant de démarrer votre recherche de logement. Dans cet article, découvrez de nombreuses informations pour savoir où habiter à Marseille !
Quitter Paris pour Marseille
Le climat fait partie des critères importants dans le choix de la ville idéale. Nous sommes nombreux à partir à la recherche du soleil afin d’avoir un sentiment de bien-être toute l’année : aller à la plage après le travail, déjeuner en terrasse, faire des sports nautiques… ça fait rêver !
En 2017, Marseille a d’ailleurs battu le record d’ensoleillement en France avec 3.110,8 heures de soleil enregistrées.
Au-delà du climat, Marseille a de bien nombreux atouts. Sa situation géographique (mer et montagne à proximité) est très attractive. Mais la deuxième plus grande ville de France est aussi très riche culturellement et dynamique économiquement.
Les quartiers où habiter à Marseille en fonction de votre situation
Où vivre en famille à Marseille ?
À Marseille, on dénombre 16 arrondissements différents comprenant 111 quartiers-villages. Parmi eux, certains quartiers sont plus propices à la vie de famille que d’autres.
Tout d’abord, situé dans le 8ᵉ arrondissement de Marseille, le quartier de la Pointe-Rouge est particulièrement apprécié des parents. Il se situe aux portes des Calanques et abrite la plus grande plage de la ville ainsi qu’un port de plaisance ! Cette proximité immédiate avec la mer offre la possibilité de pratiquer des sports nautiques (voile, kayaks…) et de plein air. En son cœur, le quartier dispose de tous les commerces et services de la vie quotidienne.
Pour la scolarité de vos enfants, vous avez le choix entre plusieurs écoles primaires et maternelles, un collège et deux lycées. Dans ce secteur, les prix de l’immobilier augmentent à mesure que l’on se rapproche du bord de mer. En moyenne, prévoyez 5 110 € du m² pour l’achat d’un appartement et 7 247 € du m² pour une maison. Des prix tout de même deux fois inférieurs à ceux de Paris, la plage à quelques mètres en plus !
Autre possibilité, vivre en famille dans le 7ᵉ arrondissement. Celui-ci est bordé sur plusieurs kilomètres par la célèbre Corniche Kennedy et sa superbe vue sur les îles du Frioul. Le quartier est très agréable et renferme plusieurs sites privilégiés comme le Vallon des Auffes ou le Jardin du Pharo. L’arrondissement est très bien pourvu en établissements scolaires, en crèches et en halte-garderies. La grande majorité des biens en vente ou en location sont des appartements. Les prix sont similaires à ceux du quartier de la Pointe-Rouge.
Vivre à Marseille dans un quartier animé
L’un des secteurs les plus en vogue de Marseille est sans aucun doute le quartier de la Plaine. Situé à la limite des 1er, 5ᵉ et 6ᵉ arrondissement, le quartier compte parmi les lieux les plus vivants de la ville comme le Cours Julien. Vous y retrouverez de très nombreux commerces, bars, restaurants, mais aussi friperies, antiquaires et salles de concerts. Dans ce quartier, la culture et la création artistique sont partout, jusque sur les murs où des œuvres de street-art se cachent à chaque coin de rue. D’ailleurs, les commerçants du quartier font directement appel aux street-artists pour décorer leurs façades !
La convivialité se retrouve, elle est aussi partout : sur les étals des marchés de producteurs locaux, chez les bouquinistes ou dans les cafés branchés. Ici, le prix au m² est inférieur à celui de la Pointe-Rouge. Par exemple, pour un appartement, le prix au m² est en moyenne de 4 397 €.
©Bryce Edwards / Wikimedia Commons
Comment trouver le logement où habiter à Marseille ?
Maintenant que vous en savez un peu plus sur les quartiers où habiter à Marseille, voici quelques conseils pour optimiser votre recherche de logement.
Première étape : vous rendre sur les sites de petites annonces en ligne. Meilleurs Agents, Seloger, Leboncoin, PAP… il en existe un très grand nombre, que ce soit via des professionnels ou de particulier à particulier. Vous pouvez trouver une sélection de biens immobiliers à Marseille ICI. N’hésitez pas à activer les alertes afin d’être informé de la mise sur le marché d’un nouveau bien. En parallèle, pensez à consulter les forums et autres groupes privés sur les réseaux sociaux afin de recueillir les avis des habitants. On vous conseille aussi de lire les témoignages d’ex-Parisiens comme Isabelle et Kévin.
Seconde étape : organiser un séjour à Marseille pour visiter les biens sélectionnés ! Si vous le pouvez, condensez un maximum de visites sur quelques jours et préparez en amont tout ce dont vous pourriez avoir besoin (papiers pour le dépôt d’un dossier locatif par exemple). N’hésitez pas à flâner dans les quartiers pour y découvrir leurs ambiances, à toute heure de la journée.
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