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Dernière mise à jour le 25 novembre 2025
Rémi et Pierre sont médecins, formés à Bordeaux, et ont chacun fait le choix de quitter la capitale girondine pour s’installer à Saintes. L’un exerce aujourd’hui comme médecin généraliste, l’autre comme praticien hospitalier. Deux parcours différents, mais un point commun : le souhait de devenir médecin à Saintes dans un cadre de vie plus aligné avec leurs aspirations personnelles et professionnelles.
De Bordeaux à Saintes : deux parcours, une même envie de changement
Rémi a toujours vécu à Bordeaux. C’est là qu’il a suivi ses études de médecine et effectué son internat, tout en découvrant d’autres territoires de Nouvelle-Aquitaine, notamment dans le Béarn et le Pays basque. À la fin de son internat, il choisit de faire des remplacements réguliers dans les Landes, pendant quatre ans. Il loge alors dans la maison de santé, le temps que son épouse, Safia, pédopsychiatre, termine son assistanat à l’hôpital Pellegrin. Dès cette époque, le couple sait qu’il ne restera pas à Bordeaux. « Moi, j’avais des aspirations à vivre dans une plus petite ville. J’ai toujours beaucoup aimé la nature et Bordeaux devenait une ville étouffante. Je voulais rester proche de l’océan car je surfe un peu. » Devenir médecin à Saintes est donc envisagé comme une étape naturelle.
Pierre, de son côté, a exercé au CHU de Bordeaux pendant plus de dix ans. Le déclic survient avec l’arrivée de leur deuxième enfant. « Avec ma compagne, on souhaitait rester en centre-ville, mais à Bordeaux, les prix étaient devenus inaccessibles. Avec une famille qui s’agrandissait, on avait besoin de plus d’espace, ce qui nous aurait obligés à partir en périphérie. Alors quitte à s’éloigner, on a préféré aller jusqu’au bout et changer de cadre de vie pour de bon. »
Pourquoi devenir médecin à Saintes ?
Pour affiner leur choix, Rémi et Safia prennent dix jours de vacances et partent explorer trois territoires : la Vendée, La Rochelle et Saintes. « On a d’abord beaucoup aimé La Rochelle. Mon épouse avait même rencontré l’équipe de pédopsychiatrie sur place. Du coup, on espérait presque ne pas aimer Saintes, pour ne pas avoir à hésiter (rires). Et finalement, on a eu un gros coup de cœur pour la ville. Il faisait vraiment bon vivre. » Au-delà du cadre, c’est aussi l’accueil qui marque Rémi. « Dans une ville comme La Rochelle, il y a tellement de monde qu’on est juste quelqu’un de passage. À Saintes, dans les commerces, les restaurants, il y avait plus d’humanité, plus de spontanéité. Ça allait à l’encontre des a priori que je pouvais avoir sur le Charentais (rires) ».
Pierre de son côté a de la famille en Charente-Maritime et connaissait déjà bien Saintes. En effet, il y avait fait son internat et sa compagne y avait déjà travaillé. Le territoire leur est familier et un poste de praticien hospitalier l’attendait. Avant de se décider, ils viennent prendre la température de la ville, côté vie perso comme vie pro. Le verdict ne tarde pas : « On n’a pas hésité très longtemps. On voulait un environnement plus calme pour les enfants, où on peut fonctionner plus simplement. Saintes, c’est la fameuse ville du quart d’heure ! Tout est accessible en quinze minutes et il y a une vraie offre culturelle et de loisirs. »
Une installation rapide
Sur les conseils de ses anciens collègues des Landes, membres d’une Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS), Rémi contacte la CPTS Saintonge Romane. « J’ai eu une réponse en 48h, avec une vraie opportunité. L’accueil a été super. » Son épouse Safia, également séduite par la ville, prend directement contact avec le chef de service de pédopsychiatrie du centre hospitalier… et se voit proposer un poste.
L’installation de Rémi reste néanmoins intense. « Je passais de médecin remplaçant à associé dans une maison de santé, donc avec toutes les responsabilités administratives. Et l’Assurance Maladie n’a pas facilité les choses. Il m’a fallu insister pour mes documents de base. J’ai commencé sans arrêt de travail ni ordonnance pendant quinze jours ». Heureusement, il a pu compter sur l’accueil bienveillant de ses collègues et sur l’accompagnement réactif de la CPTS, qui l’ont soutenu dans cette transition.
De son côté, Pierre découvre une nouvelle manière d’exercer en devenant médecin à Saintes. « Difficile de comparer avec mon ancien poste au CHU de Bordeaux, ce n’est pas le même type d’activité. Mais c’est tout aussi épanouissant et passionnant. Le changement d’échelle permet aussi de s’impliquer davantage, de monter des projets, d’avoir plus d’impact. »
Une qualité de vie retrouvée
Au quotidien, les deux médecins trouvent rapidement leurs marques. Rémi souligne la bienveillance de ses voisins et commerçants dans le quartier Saint-Pierre, l’un des principaux quartiers de la ville. « Ils nous ont très bien accueillis, on a reçu plein de conseils. » Il remarque également une patientèle « plus calme, plus posée » que dans ses précédents postes.
Côté logement, le gain est immédiat. « À Bordeaux, on louait un 70 m² pour 1100 €. À Saintes, pour le même prix, on a un 180 m² avec beaucoup de charme, en hypercentre », raconte Rémi. Le couple est même désormais en train de devenir propriétaire. Même constat pour Pierre : « Forcément, en vendant une maison à Bordeaux, on a un château ici », plaisante-t-il.
À Saintes, le quotidien devient plus simple et plus serein. « La crèche est juste à côté de l’hôpital, le jardin public à cinq minutes… Tout est accessible rapidement, ce qui allège considérablement la logistique familiale. » À l’école maternelle, les effectifs sont réduits, avec seulement quinze élèves par classe. Et côté santé, le changement est flagrant : « Les enfants sont beaucoup moins malades qu’à Bordeaux. La pollution doit forcément jouer un rôle », observe Pierre.
Une ville dynamique et accessible
Les deux médecins sont unanimes : Saintes est une ville vivante et bien équipée pour sa taille. Rémi souligne la richesse de l’offre locale : cinémas, restaurants, tissu associatif… et même sport. « Je me suis inscrit dans une salle de squash quatre fois moins chère qu’à Bordeaux. » Un détail révélateur d’un quotidien plus accessible, qui ne sacrifie rien à la qualité de vie. « Beaucoup d’amis sont venus nous rendre visite et ont été bluffés par le dynamisme de la ville ». Pierre confirme : « Il y a des associations pour tout ici. C’est incroyable pour une ville à taille humaine. » Il a d’ailleurs repris le piano, laissé de côté depuis longtemps.
Et pour se déplacer ? Tout est faisable à vélo, avec de nombreuses pistes cyclables et sortir de la ville est un jeu d’enfant. « À Bordeaux, il faut une heure pour s’échapper. À Saintes, c’est cinq minutes. On bouge plus, on profite plus. »
Un autre rapport à la vie
Pierre insiste aussi sur ce que permet une ville à taille humaine : « Ici, on a plus facilement accès à certaines choses impossibles dans une grande ville. Que ce soit en termes de contacts ou de responsabilités dans des projets associatifs. Tout est plus ouvert, on est plus facilement accueillis à bras ouverts. »
Enfin, il évoque un changement de posture face au temps libre : « À Bordeaux, on ne profitait pas tellement des festivals, musées, concerts. Ici, on a peur de rater quelque chose alors on en fait plus. Et on est aussi plus mobiles. »
Le mot de la fin
Rémi résume simplement : « Pour devenir médecin à Saintes, ce n’est pas juste un déménagement. Il faut que ce soit un véritable projet de vie, en accord avec son mode de vie. Pour moi, c’est exactement ce à quoi j’aspirais ». Pierre conclut avec justesse : « Si vous envisagez de venir vous installer à Saintes, vous avez déjà fait la plus grosse partie du travail. La vraie question, ce n’est pas “est-ce que je dois venir ?”, c’est “est-ce que j’ai envie d’autre chose ?”. Passer le pas n’est pas si compliqué. Rien n’est figé. On a le droit de changer, d’évoluer, d’ajuster. Nous, on est sur une nouvelle page, et ça nous va très bien. »
Pour aller plus loin, découvrez notre dossier complet sur le cadre de vie à Saintes : un territoire où il fait bon vivre, travailler et s’épanouir. Vous êtes professionnel de santé ? Consultez également notre dossier dédié à l’exercice de la médecine à Saintes : structures de soins, dynamiques locales, accompagnement à l’installation… tout ce qu’il faut savoir pour envisager sereinement une nouvelle vie ici.
Photo principale : ©TTW Production
Réalisé en partenariat avec la ville de Saintes.
Dernière mise à jour le 23 octobre 2025
Dernière mise à jour le 23 octobre 2025
Dernière mise à jour le 25 novembre 2025
Clémentine, pétillante trentenaire célibataire, se définit volontiers comme une « Parisienne pure souche ». Vous lui auriez dit il y a quelques années qu’elle s’installerait dans le Calvados, elle aurait sûrement ri. Pourtant, découvrez comment en quelques années Clémentine a changé de ville, mais aussi de vie.
Quitter Paris et démarrer une nouvelle carrière
La vie à Paris
Née à Paris, Clémentine a toujours vécu au cœur de la capitale, sans jamais envisager d’en partir. Pendant 8 ans, elle a eu une vie professionnelle trépidante. D’abord Responsable Grands Comptes au Stade de France puis pour l’UEFA dans le cadre de l’Euro 2016 de football, Clémentine vivait une vie à mille à l’heure, autant passionnée que consumée par son métier : « J’adorais Paris, j’étais une vraie parisienne et je ne pensais jamais la quitter ».
Mais de plus en plus, cet amour se conjugue au passé. Son métier lui demande beaucoup d’énergie et elle se sent fatiguée par la course permanente qu’il impose.
Une première escapade décisive
Fin 2012 Clémentine a besoin de faire une pause. Elle appelle une amie qui lui propose une escapade en province. « Je me rappelle qu’à l’époque, je ne situais pas du tout Trouville. Nous étions à 3 jours du réveillon du Nouvel An, je pensais que nous ne trouverions jamais d’endroit où nous loger. J’ai appelé un peu au hasard l’hôtel Le Fer à cheval et alors que toute la ville affichait complet, la réceptionniste m’annonce qu’elle vient d’avoir une annulation d’un couple russe. Nous avons eu une chance incroyable, c’était inespéré ! », nous explique t-elle. Les deux amies prennent alors le train pour un week-end de détente au bord de la mer.
Clémentine se souvient de ses premiers pas dans le Calvados : « Lorsque je suis arrivée à la gare, j’ai pris une grande inspiration et je me suis dit « un jour, je vivrai ici ».
Pendant 3 jours, elle découvre la ville, échange avec les habitants et rencontre même un couple d’anciens Parisiens, dont la femme travaillait comme elle dans l’évènementiel, qui a tout quitté pour ouvrir un restaurant. L’idée commence à germer dans l’esprit de Clémentine : « et si je restais ? ».
Villa à Trouville-sur-mer
©Loic Durand – Calvados Attractivité
Une décision qui demande réflexion
Pour Clémentine, hors de question de tout plaquer sur un coup de tête. La jeune femme a la tête sur les épaules et elle sait qu’elle doit repenser son avenir professionnel pour partir en province : « J’avais commencé à me renseigner auprès du centre de congrès de Deauville, le CID. Si les évènements sont nombreux, le turnover est beaucoup moins important qu’à Paris et les embauches plus rares ».
À la fin de l’Euro 2016, elle réalise un bilan de compétences qui fait ressortir son goût pour l’échange et les relations humaines. C’est une première révélation. Les 13 novembre 2015, elle est au Stade de France lorsque les attentats frappent Paris. C’est un électrochoc pour la jeune femme qui prend conscience que la vie est courte et qu’elle a envie de changer.
La construction d’un nouveau projet professionnel
En 2018, Clémentine rejoint l’Institut Français de Formation Psychocorporelle pour se former à la psychologie du corps et de l’esprit. Son diplôme en poche, Clémentine débute une première expérience d’accueil au Tigre du Yoga. « Je me rappelle que ce centre était à 2 minutes à pied de chez moi ! Déjà à l’époque, je ne supportais plus les transports que je trouvais épuisants et sans intérêt ».
Elle y fait une rencontre décisive avec la fondatrice du yoga de la Femme et décide de se spécialiser dans cette pratique. Dans le parcours de Clémentine tout s’est fait progressivement et avec intelligence. Si le Tigre du Yoga était proche de chez elle, il avait aussi l’avantage d’être le Club des hôtels et spas Barrière dans le Calvados. C’est ainsi que quelques mois plus tard l’opportunité tombe et Clémentine se voit proposer un poste d’intervenante à Deauville !
Plage de Saint-Laurent-sur-mer
© Sylvain Guichard / Calvados Attractivité
L’arrivée et les débuts dans le Calvados
L’installation
Pour choisir son nouveau lieu de vie, Clémentine fait deux courts-séjours à Deauville et Trouville. « Je recommande vivement à toutes les personnes qui souhaitent quitter Paris de faire plusieurs essais avant de s’installer. Ma préférence allait à Trouville, mais j’y suis retournée plusieurs fois, dont deux en plein hiver par jour de tempête, pour m’assurer que même dans ces conditions, c’est ce qui me plaisait ».
Une fois la ville choisie, Clémentine s’attarde sur la localisation. Pour cette parisienne d’origine, ce sera le centre-ville. Quand on a toujours vécu à Paris, les centres-bourgs constituent une bonne première étape pour éviter un changement trop radical. Toujours aussi réfléchie, Clémentine opte pour un meublé, afin de limiter les achats dans un premier temps et se laisser la possibilité de repartir plus légère si l’aventure ne fonctionnait pas.
Les premières recherches sont plus compliquées que prévues. « J’avais l’image de la province où tout serait plus simple et moins contraignant, mais c’était faux. Mon statut d’auto-entrepreneur ne jouait pas en ma faveur et plusieurs agences ont refusé mon dossier malgré des garants », nous explique-t-elle. La situation finit par se débloquer et Clémentine rencontre une propriétaire qui accepte de lui faire confiance.
Port de Trouville
©Wolfang Bischoff / Leica
La construction d’un réseau
Pour faciliter son changement de ville, Clémentine avait besoin que son projet professionnel soit solide car il poserait les bases de la suite de l’aventure. La première année, elle a donc consacré une grande partie de son temps au développement de son activité. Elle a pu s’appuyer sur la communauté Work in Trouville et son espace de coworking pour entrepreneurs trouvillais. C’est notamment grâce à la responsable du centre qu’elle a trouvé son logement. À ceux qui voudraient suivre son exemple, Clémentine conseille de se montrer ouvert et d’aller vers les autres, sans attendre qu’eux le fassent à votre place.
Un parcours jalonné d’apprentissages
En quelques années, Clémentine s’est reconstruit une vie dans une région qu’elle ne connaissait pas, avec un métier totalement différent. Elle nous partage quelques apprentissages de cette double expérience.
Oser se lancer
Clémentine le confirme, le premier pas est le plus dur à faire ; mais une fois la décision prise, le reste suit naturellement !
Clémentine recommande aussi de ne pas trop se laisser influencer par ses proches et amis. Certains conseils bienveillants ne sont parfois pas les meilleurs. Clémentine a ainsi passé à la hâte son permis de conduire dans la capitale, convaincue que c’était un sésame indispensable à la vie en province. Deux ans plus tard, la jeune femme n’a toujours pas de voiture et apprécie vivement de se déplacer en vélo. Après réflexion, passer le permis dans le Calvados, où les cours sont plus abordables et les plannings moins chargés aurait sûrement été une meilleure option. Mais comme le dit si bien la prof de yoga « l’échec n’existe pas et la vie est faite d’expériences. À ceux qui prédisaient mon retour prématuré, je répondais « et alors ?» ».
Vélo à Trouville-sur-mer
© David Darrault – Calvados Attractivité
Anticiper et bien se préparer
Si l’expérience s’est aussi bien passée pour Clémentine, c’est aussi parce qu’elle a beaucoup préparé son départ. Elle s’était renseignée auprès des offices de tourisme et avait visité la ville seule à plusieurs reprises.
L’anticipation a également été financière, car un changement de vie peut entraîner une certaine incertitude et toute installation à un coût.
Finalement, la patience a été essentielle dans le parcours de Clémentine. Pour la jeune femme, « la vie est courte donc il ne faut pas attendre pour réaliser ses rêves. Mais elle est aussi longue et il faut savoir prendre le temps de se préparer pour éviter des déceptions ».
Le bilan
Vivre à Trouville
Cela fait presque 2 ans que Clémentine vit et s’épanouit pleinement à Trouville. Aujourd’hui, l’ancienne Parisienne, devenue thérapeute psycho-corporelle et professeur de yoga pour sa propre structure Self-Love Home, savoure les longues balades sur la plage et les trajets en vélo pour se rendre chez ses élèves. À Trouville, elle aime parcourir la rue des bains et ses nombreux restaurants. Elle savoure aussi le privilège de se rendre dans de petites adresses familiales encore inconnues des touristes. Quand elle le peut, Clémentine profite du week-end pour découvrir Caen ou Le Havre.
Vélo sur le port
© Photo911 / Calvados Attractivité
Quitter Paris pour mieux l’aimer
Si les créatifs et les profils entrepreneurs ne manquent pas à Trouville, Clémentine regrette un peu l’émulation professionnelle de Paris. Dans le yoga, encore beaucoup de stages et formations ont lieu dans la capitale. Mais le choix de Trouville a aussi été fait en pensant à sa proximité avec Paris. En train, la capitale n’est qu’à 2h et l’ancienne Parisienne prend aujourd’hui un vrai plaisir à retourner voir sa famille et ses amis. La complémentarité avec Deauville, à l’ambiance très différente, offre aussi un bon équilibre.
« Je vis là où j’ai envie de vivre, dans un environnement qui me plaît. Je n’ai aucun regret et ma vie est d’une douceur incroyable ». Une chose est sûre, si aujourd’hui Clémentine n’a plus peur de partir, elle ne visualise pas pour autant son retour à Paris !
Vous souhaitez changer de vie, quitter Paris pour vous rapprocher de la mer ? Découvrez notre dossier Vivre dans le Calvados et les opportunités professionnelles du département dans notre dossier Travailler à.
Pour en savoir plus sur le calvados, c’est par ici ! Vous pourrez y découvrir notamment le service de conciergerie Accueil Install’Calvados lancé en Juin 2020, qui accompagne les nouveaux arrivants dans leurs démarches d’installation.
Et si vous voulez de l’aide pour concrétiser votre mobilité dans le Calvados, demandez à être rappelé ! Vous pourrez ainsi bénéficier de conseils pour accélérer votre projet d’installation :
Dossier réalisé en partenariat avec Calvados Attractivité
Photo principale : ©HELLOLAROUX
Dernière mise à jour le 21 novembre 2025
Département le plus boisé des Pays de la Loire, la Sarthe est aussi à la pointe de la modernité dans bien des domaines. C’est peut-être pour cette raison que vous songez à partir vivre en Sarthe ? A moins d’une heure de Paris, trouver une qualité de vie conforme à vos valeurs n’est plus une utopie. Dans ce dossier, vous allez découvrir tous les atouts d’un territoire qui charme de plus en plus de Franciliens.
UN CADRE DE VIE FAMILIAL A UNE HEURE DE PARIS
La Sarthe pourrait s’appeler « le département stratégique ». En effet, à 55 minutes de Paris en train à grande vitesse (14 liaisons par jour auxquelles il faut ajouter 10 liaisons en TER), ce territoire est aussi situé à un carrefour autoroutier de première importance. Il permet de rejoindre facilement aussi bien le Nord que l’Ouest ou le Sud de la France. Un avantage indéniable pour visiter nos belles régions ou rendre visite à sa famille un peu éparpillée.
Un marché de l’immobilier très attractif
Mais si tant de Franciliens optent vivre en Sarthe, c’est aussi parce qu’elle permet d’emménager dans de grandes maisons avec jardin pour le prix d’un studio parisien… Avoir un cadre de vie spacieux et proche de la nature à moindre coût sans renoncer à la vie culturelle parisienne, telle est la promesse d’une nouvelle vie dans ce département.
L’attractivité immobilière de la Sarthe est une réalité ! Le prix moyen du m2 pour une maison est de 1533 €/m2 dans le département et de 2105 €/m2 au Mans. Pour un appartement, il est de 1956/m2 au Mans. A titre d’exemple, une maison de 95 m2 au Mans, avec trois chambres et un jardin de ville, proche de la gare, coûte environ 200 000 €. Et la location tourne autour de 11€/m2 au Mans, hors charge (chiffres au 1er février 2024). Pour ceux qui préfèrent faire construire, le prix des terrains à bâtir tourne autour de 56 €/m2. Partir vivre en Sarthe, c’est donc cesser de se priver pour payer un loyer ou un crédit exorbitant ; c’est aussi agrandir sa famille sans crainte de manquer d’espace !
En plus, vos ados seront ravis puisque la fibre optique est présente sur tout le territoire depuis fin 2022 ! Un atout également apprécié par les télétravailleurs.
La Vélobuissionnière
©Pascal Beltrami -Sarthe Tourisme
Vivre en Sarthe une vie de famille épanouie !
Avec des villes à taille humaine (155 000 habitants au Mans, 15 000 à La Flèche, 12 100 à Sablé-sur-Sarthe, 8 800 à La Ferté-Bernard) et des temps de trajet globalement très réduits, la vie de famille prend une autre dimension quand on part vivre en Sarthe. Après l’école ou en week-end, balades à vélo et pique-niques deviennent une activité sinon banale, du moins très accessible. Et, nouveauté 2024, le Parc Naturel Régional Normandie Maine, qui couvre une bonne partie du Nord du département, vient d’obtenir le label Géoparc délivré par l’Unesco grâce aux particularités géologiques et paysagères des Alpes Mancelles !
Le département bichonne d’ailleurs les plus jeunes. Un festival de cinéma réservé au moins de 12 ans (Graines d’Images Junior) s’y tient chaque année en septembre et 13 lieux sont labellisés Jeune Public dans tout le département. Ajoutez à cela, 14 salles culturelles labellisées Jeune Public, le Conservatoire du Mans, de nombreuses écoles de musique, de danse et de théâtre qui attendent les jeunes artistes sur l’ensemble du territoire.
Pour la scolarité, un bon maillage d’établissements permet d’accueillir tous les adolescents avec 75 collèges et 35 lycées (publics et privés), dont le Prytanée national militaire de La Flèche, les filières agricoles et toutes les formations professionnelles comme celles proposées en alternance par les 6 Maisons Familiales Rurales. Pour les plus grands, avec Le Mans Université et son réseau d’écoles d’enseignement supérieur, la Sarthe est un pôle d’attraction pour les étudiants et les chercheurs du monde entier, notamment dans le domaine de l’acoustique.
La vie étudiante
© CD72
La Sarthe facilite votre arrivée
Le conseil départemental de la Sarthe, dispose d’un service d’accueil personnalisé pour accompagner tous les nouveaux arrivants dans leur démarches d’installation. Que vous soyez salarié, porteur de projet ou entrepreneur, freelance, télétravailleur ou professionnel de santé, des conseillers sont là pour vous renseigner. Découverte du territoire, installation en famille, aide à la création ou reprise d’entreprise ou facilitation de l’emploi du conjoint pour les professionnels de santé, il vous suffit de prendre contact :
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Un département vert aux portes de Paris
En pleine nature…
Le département le plus boisé de l’ouest de la France, avec 117 000 hectares, regorge de forêts plus variées les unes que les autres qui se prêtent à de belles promenades. Forêt Domaniale de la Petite Charnie (autour de Saint-Symphorien), Forêt de Sillé-le-Guillaume, Forêt Domaniale de Perseigne (près de Neufchâtel-en-Saosnois), Forêt Domaniale de Bercé (autour de Jupilles) et bien d’autres espaces boisés promettent calme et respiration aux citadins stressés.
Plus de 3 600 km de chemins sont balisés par le Comité Sarthe de la Fédération Française de Randonnée ou les associations locales, dont 700 km de sentiers de Grande Randonnée. Le Tour de Sarthe est désormais continu. Avec 4 500 km de rivières comme la Sarthe, l’Huisne le Loir et la Vègre, et de nombreux ruisseaux aux noms évocateurs comme le Roule Crottes, vous pourrez vous adonner à des balades bucoliques au bord de l’eau ou sportives sur les flots, au gré de vos envies, seul ou en famille.
Le tourisme vert est d’ailleurs en pleine expansion dans la Sarthe. À Saint-Léonard-des-Bois par exemple, petit village niché sur les bords d’un méandre de la rivière Sarthe, au cœur des Alpes Mancelles, les amateurs de loisirs en plein air et de randonnée seront comblés. Destination de tourisme vert, de nombreuses activités y sont pratiquées : randonnée pédestre, VTT, l’escalade, l’équitation et le canoë-kayak.
A la jonction des trois départements de la Sarthe, de l’Orne et de la Mayenne, les Alpes Mancelles vous accueillent dans un ensemble de sites préservés. Boisés et vallonnés, ces paysages vous offrent un panel extrêmement varié d’activités de pleine nature sur un site naturel classé.
Pique-nique en pleine nature
©Aurélie Amiot pour Sarthe Tourisme
Au bord de l’eau…
Le département de la Sarthe compte 25 bases de loisirs et centres aqualudiques avec une multitude d’activités nautiques et sportives sans oublier ses six guinguettes…
Les cyclistes peuvent pédaler tranquilles avec plus de 1 000 km d’itinéraires et de boucles balisés. Aux itinéraires nationaux comme la Vélobuissonnière (250 km) et la Vallée du Loir à vélo (320 km), s’ajoutent la Petite Reine (130 km), la Ronde des Vallées et Forêts (185 km) et 18 boucles touristiques locales. Sans oublier une bonne centaine d’itinéraires VTT dont deux spots labellisés par la Fédération Française de Cyclisme. La Sarthe est aussi une terre de trails avec plusieurs séries d’itinéraires à Challes et à Saint Léonard des Bois et 4 autres stations sont en cours de préparation.
Au Mans, le parc de L’Ile aux Planches incite à se délasser sur les chaises longues qui bordent la rivière, tout en admirant la superbe vue sur le port. Cette ancienne friche industrielle propose désormais un théâtre de verdure dont les gradins engazonnés peuvent accueillir des spectacles. Elle possède aussi une immense pelouse où se déroulent régulièrement des manifestations ludiques ou culturelles. Tables de pique-nique, barbecue et jeux pour enfants (jusqu’à 12 ans) invitent à de joyeuses parties de plein air.
Toujours au Mans, Le Gué-de-Maulny est un autre parc, de 16 hectares, pourvu des infrastructures nécessaires pour profiter de la nature en ville, y compris pour toutes les personnes à mobilité réduite.
Enfin, on peut aussi naviguer en Sarthe. Le Département accompagne les communes vers le développement du tourisme fluvial. Les villes du Mans, Sablé-sur-Sarthe, Noyen-sur-Sarthe,
Malicorne-sur-Sarthe assurent désormais le développement des activités de leurs ports. La Sarthe s’est alliée avec ses voisins, la Mayenne et le Maine-et-Loire, pour créer la première destination fluviale de l’Ouest de Paris avec 283 km de cours d’eau.
©Pascal Beltrami
Vieilles pierres et gastronomie, le duo gagnant pour vivre en Sarthe
Plusieurs villages de caractère constituent des destinations de charme comme Fresnay-sur-Sarthe « Petite Cité de Caractère » ou Bourg-le-Roi, village encore fortifié. Le département compte une centaine de manoirs, de châteaux et architectures remarquables et 10 petites cités de caractère.
Asnières-sur-Vègre
Asnières-sur-Vègre vaut particulièrement le détour. Situé à environ 35 kilomètres au sud-ouest du Mans, ce village labellisé avec dix autres « cité de caractère » est traversé par la Vègre, charmante petite rivière, et compte pas moins de cinq monuments historiques. Le Manoir de la Cour (XIIIe), les Claies (XVe), la Tannerie ( XVe), le château de Moulinvieux (XVIIe), le vieux pont, sont autant de jolies découvertes à faire au détour des ruelles médiévales et de la rivière.
L’abbaye Royale de l’Épau
L’abbaye Royale de l’Epau, fondée en 1229 par Bérangère de Navarre, la veuve du roi Richard Cœur de Lion, est une autre visite incontournable en Sarthe. Cette bâtisse imposante, au charme typique de l’ordre cistercien, est devenu un espace culturel de premier ordre. Festivals de musiques classiques et manifestations diverses y trouvent un espace rénové et toujours aussi majestueux.
Abbaye Royale de l’Épau
©Waap!
Le Mans
La ville du Mans, labellisée « Art et Histoire » figure évidemment en bonne place quand on parle du patrimoine de la Sarthe. Son cœur historique, qu’on appelle la Cité Plantagenêt, est composé sur vingt hectares de petites ruelles pavées bordées de maisons à pans de bois, d’hôtels particuliers et maisons de la Renaissance. Encerclé par l’enceinte romaine, ce cœur historique a été protégé pendant plus de quinze siècles des attaques diverses.
Un peu de gastronomie
Mais faire ces visites et ce saut dans le temps ne saurait être pleinement satisfaisant sans une pause gastronomique ! La Sarthe est en effet un terroir riche de traditions culinaires, dont les fameuses rillettes du Mans ne sont que la partie émergée ! Le sablé, spécialité de Sablé-sur-Sarthe, La Marmite Sarthoise ( à base de poulet de Loué, de lapin, de jambon et de légumes, revenus dans une sauce à base de vin de Jasnières et de crème fraiche), les Poulets et Œufs fermiers de Loué, le porc Fermier Cénomans, la poularde de la Flèche, les magrets et confits, sont quelques-unes des découvertes gustatives qui s’imposent.
Pour découvrir les spécialités de la Sarthe, cap sur l’un des restaurants membres de l’association culinaire des 19 Bonnes Tables de la Sarthe. Pour les amateurs de cuisine gastronomique, rendez-vous à l’Auberge de Bagatelle, restaurant 1 étoile au guide Michelin. Ne manquez pas également l’offre du nouveau quartier de la Visitation en plein cœur de ville du Mans et de nombreux autres restaurants dans l’ensemble du département, qui raviront tous les palais. Plusieurs jeunes chefs prometteurs proposent une cuisine élégante, créative et mettant en valeur les produits : pour ne citer qu’eux, La Maison Nipa, l’Insouciant ou bien encore le Silex.
Et si l’envie vous prend de déguster des produits bio dans un cadre somptueux, offrez-vous donc un repas au restaurant Le Lucé. Situé dans l’Hôtel Château du Grand-Lucé (dans la commune du même nom), il vous offre un voyage culinaire et visuel inoubliable : « une expérience culinaire raffinée et élevée du concept de “la ferme locale à la table”. Il ne faudrait pas oublier le vin : une véritable maison du vignoble ouvre au printemps 2024 à La Chartre-sur-le-Loir en plein cœur de la région viticole de la Sarthe avec ses deux AOP, le Jasnières et le Coteaux-du-Loir.
Auberge de Bagatelle
VIVRE EN SARTHE, ENTRE CULTURE ET LOISIRS
De nombreux sports à pratiquer avec des professionnels
Si vous envisagez de vivre en Sarthe, ne craignez pas de manquer de sorties culturelles ni de loisirs, notamment sportifs.
Avec 131 990 licenciés dans les quelques 1218 associations sportives adhérentes au CDOS (Comité départemental olympique et sportif), la Sarthe figure en bonne position nationale quant à la variété des pratiques sportives et des équipements. Les autres sports sont aussi bien représentés : boxe, tir à la cible, sport adapté… Pour la seule danse, on compte 25 écoles et studios sans oublier les ateliers de breakdance animés par Legiteam Obstruxion, le collectif mythique plusieurs fois champion de France (et 4ème mondial en 2022).
Le Mans Sarthe Basket (MSB) évolue au plus haut niveau du championnat de basket-ball (Betclic Elite). L’équipe Le Mans Football Club, après avoir évolué en ligue 1, joue désormais en National 1. De quoi susciter de nombreuses vocations chez les jeunes ! Les entraînements et les matchs nationaux se jouent au Stade Marie Marvingt, stade de premier ordre avec 25 000 places assises. De quoi susciter de nombreuses vocations chez les jeunes !
L’équipe de basket locale
©CD72
La course à pied est aussi à l’honneur dans la Sarthe avec le Cross Ouest-France Pays de la Loire. C’est une épreuve internationale réputée qui se tient chaque année depuis 40 ans (annulé en 2020 en raison de la crise sanitaire). Le parcours de 24 km à travers bois rassemble des milliers de personnes durant ce moment phare de la vie sportive sarthoise. Le programme compte au total 50 courses, pour tous les âges dont les enfants.
Pour ce qui est des arts martiaux, 48 clubs sont affiliés au comité Sarthe judo. Le Dojo du club Samouraï 2000, inauguré en 2013 au Mans, offre 1800 m2 aux amoureux de karaté, judo, jujitsu. C’est l’un des plus grands dojos d’Europe et le premier club français Elite de niveau mondial en Karaté.
A une quinzaine de minutes du Mans, le Pôle européen du cheval est un site d’exception de 40 hectares dédiés à la pratique sportive de l’équitation. L’entrée y est généralement gratuite pour les 40 week-end de compétitions de tous niveaux en saut d’obstacles, dressage, concours complet, voltige, hunter et horse-ball, ainsi que des spectacles. Un restaurant panoramique et une brasserie sont ouverts aux visiteurs et cavaliers.
Les amateurs de sports mécaniques seront évidemment comblés en Sarthe avec le célèbre circuit des 24 Heures du Mans et tout ce qu’il faut pour ravir les mordus de moteurs avec le circuit et son musée. S’y déroulent les 24 Heures Motos, le Grand Prix de France Moto, les 24 Heures du Mans, Le Mans Classic (les voitures ayant participé aux 24 Heures passées), les 24 Heures karting ou bien encore les 24 Heures Camions. Sans oublier le Porsche Experience center positionné au sein de l’enceinte mythique et l’école de pilotage.
Course des 24H du Mans 2018
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Une offre culturelle alléchante
Avec 22 salles de spectacles dont 5 théâtres dans la seule Métropole du Mans, de nombreux équipements culturels maillent la Sarthe : Espace Saugonna à Mamers, Salle Antarès de 7 200 places, le nouvel espace Chorus à la Visitation, la Castélorienne de Montval-sur-Loir(….) auxquels il faut ajouter 130 bibliothèques et médiathèques.
Entre la momie du musée de Tessé, les pièces gauloises du Carré Plantagenêt, les 45 000 spécimens scientifiques du musée Vert ou encore la collection d’art moderne de la FIAA (Fonds International d’Art Actuel), l’offre muséale mancelle ravira les amateurs. Ils découvriront aussi le musée de la musique mécanique à Dollon, celui des Cafetières et la Rotonde ferroviaire à Montval-sur-Loir ou bien encore le musée de la coiffe à Fresnay-sur-Sarthe.
Des événements annuels ponctuent le calendrier culturel. Essentiel aux musiques actuelles, le Festival Bebop, considéré comme une programmation française majeure des nouvelles tendances musicales. Il aura lieu du 4 au 8 novembre 2025. Pour la musique classique, c’est au Festival de l’Épau (dans l’abbaye du même nom) qu’il faut se rendre du 20 au 27 mai 2025. Autres évènements incontournables, la Nuit des Chimères anime de ses projections lumineuses la Cité Plantagenêt du Mans en juillet et en août, le salon Faites lire ! se tient en début d’automne (du 29 septembre au 5 octobre 2025).
Pour le cinéma, c’est le festival « Mamers en Mars » qui tient la tête d’affiche durant 3 jours du 21 au 23 mars 2025. Révéler de nouveaux talents européens grâce à cette compétition réservée aux réalisateurs du vieux continent, tel est le défi que se lancent les organisateurs depuis 34 éditions.
Enfin, les auteurs de BD sont nombreux à se rendre en Sarthe grâce à la librairie Bulle. C’est une des plus belles librairies de BD en France, implantée au Mans. Elle est spécialisée dans l’organisation d’événements et la vente d’ouvrages consacrés à cet art.
Juliette Armanet au Bebop
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Des loisirs inédits ou en pleine nature
Enfourchez votre vélo ou chaussez vos rollers et roulez sur 50 km sans danger grâce au Boulevard Nature. Ce projet de la Communauté urbaine du Mans devrait, à terme, concerner 72 km dédiés aux mobilités douce. Reliant les communes de l’agglomération entre elles (actuellement Allonnes, Coulaines, La Chapelle-Saint-Aubin et Sargé-lès-Le Mans), ce tracé permet de découvrir les principaux points d’intérêt de la métropole. Pour les personnes à mobilité réduite, l’association Rand’Ôroues répertorie les randonnées accessibles (comme au Gué Maulny ou à l’Arche de la nature) et organise même la location de fauteuils de randonnés adaptés avec son partenaire Vel’nature.
Une manière écologique et agréable de sillonner les vallons bocagers à Rouillon, le site des Trois-Vallées à Coulaines, le port et la base de loisirs de la Gèmerie à Arnage, ou encore le site archéologique de la tour aux fées à Allonnes. Sur toute la Sarthe, on profite des 1 000 km jalonnésdont 430 km de pistes cyclables de la “La Sarthe à vélo”.
Autre possibilité, vous rendre à l’Arche de la Nature, à proximité de l’abbaye Royale de l’Epau. Ce site de 500 hectares abrite une Maison de l’eau, la Maison de la forêt et la Maison de la prairie. Ouverte au public toute l’année, on y apprend une foule de choses sur notre environnement naturel. Cet espace naturel concilie esprit de découverte de la nature et détente, notamment lors de grandes fêtes populaires thématiques qui accueillent plus de 70 000 visiteurs chaque année.
Si vous préférez l’eau, un parcours fluvestre est possible sur les Rivières de l’Ouest, dont fait partie la rivière Sarthe. Navigation en bateau habitable ou en bateau promenade, vélo, canoë-kayak, surf-électrique, balades, pêche vous attendent au bord de l’eau ! Avec ses 4 500 km de rivières et 50 plans d’eau ouverts à la pêche, la Sarthe est un paradis pour les pêcheurs à la mouche, au lancer, au bouchon ou en No-kill. Certains parcours comme celui de la pêche à la mouche dans les Alpes Mancelles sont d’ailleurs réservés à ce type de pêche.
Enfin, place aux activités insolites pour ceux qui aiment sortir des sentiers battus. Au safari Lodge du Zoo de La Flèche, dormez face aux ours, aux lions ou aux tigres ! Ou bien peut-être vous laisserez-vous tenter par une Cani-Rando avec des chiens d’attelage ? A Juigné-sur-Sarthe, prenez-vous pour Robin des bois lors d’une activité de Fun Archery, sorte de mix entre le paint-ball et le dodgeball. Et si cela ne vous a pas suffi, alors direction Spay, pour un moment exceptionnel de téléski-nautique à Wake Paradise. Vous pourrez aussi faire du surf électrique (eFoil) ou rouler en swincar !
Kayak en Sarthe
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ENVIRONNEMENT ET CLIMAT DE LA SARTHE
Le climat
La Sarthe se situe à 150 km de la Manche et 220 km de l’océan Atlantique. Les influences maritimes se traduisent par un temps variable, régulièrement pluvieux. Les températures descendent rarement en dessous de zéro.
Sillé-le-Guillaume
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Entre mai et septembre, les températures oscillent entre 13 et 25°C en moyenne. L’automne et le printemps y sont assez doux, avec des moyennes autour de 10-12°C. L’hiver, il gèle rarement mais le thermomètre n’excède pas les 8°C.
Un territoire accessible
La Sarthe est par ailleurs située de manière stratégique. Ceci permet de rallier de nombreuses villes en peu de temps. Quelques exemples en train direct : Paris est à 55 minutes, Lyon à 3h, Nantes à 1h14, Rennes à 41 minutes, Bruxelles à 3h31. L’aéroport Roissy Charles de Gaulle est à 1h36.
Par l’autoroute, les trajets sont également plutôt courts. Avec l’A11, vous êtes à 2 heures de Paris, 2h30 de Roissy et à 1h50 de Nantes ou d’Orly. Avec l’A28, vous êtes à 2 heures de Rouen, à 1 heure de Tours. Et pour retrouver un peu d’air marin, les plages de La Baule, de Saint-Malo ou de Deauville sont toutes à deux heures ou deux heures et demi de route.
A l’intérieur du département, beaucoup d’habitants privilégient les transports doux (vélo, trottinette…). En effet, la moitié du département est à moins d’une demi-heure du centre-ville !
S’il vous manque encore des informations pour vous décider à partir vivre en Sarthe, n’hésitez pas à consulter le site Sarthe Me Up, qui répertorie tous les atouts de ce département décidément très attirant ! Vous pouvez également découvrir les opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat du département dans notre dossier Travailler en Sarthe !
Crédit photo principale : ©Pascal Beltrami – Sarthe Tourisme
Dossier réalisé en partenariat avec le département de la Sarthe
Dernière mise à jour le 25 novembre 2025
Serial entrepreneur, fondateur de l’une des rares licornes françaises et membre du jury de l’émission Qui veut être mon associé sur M6, Eric Larchevêque est loin d’être un inconnu du grand public… et encore moins du milieu tech et entrepreneurial français ! Mais saviez-vous que cet amoureux de nature avait vécu plusieurs vies en une ? Après avoir voyagé aux quatre coins du monde et vécu plusieurs années à Paris, c’est à proximité de Vierzon, au cœur de la forêt solognote, qu’il vit aujourd’hui sa meilleure vie de famille… tout en continuant de participer activement au développement de l’écosystème numérique local ! Découvrez son portrait aussi inspirant que passionnant avec nous.
Une enfance à la campagne, un tour du monde puis l’installation à Paris
De construire des cabanes à Vierzon…
Avant même de savoir qu’il allait s’y installer plus tard, Eric Larchevêque possédait des attaches familiales à Vierzon, grâce à son grand-père paternel. C’est pourtant à Paris qu’Eric commence sa carrière “en maternelle”, comme il aime le dire en souriant. Mais lorsque des problèmes de santé lui sont diagnostiqués, ses parents décident de l’emmener loin de la capitale et de la pollution. C’est donc naturellement que la famille s’installe à Vierzon, dans le Cher, à la recherche d’air vivifiant et d’un environnement naturel plus sain.
Eric grandit ainsi à Vierzon, de la primaire au lycée. Une période de sa vie qui fut des plus heureuses. “J’ai eu la chance de passer mon enfance à la campagne, de construire des cabanes et de jouer dans la forêt. Ce sont des souvenirs extraordinaires. C’est une chance de vivre à la campagne, surtout à cet âge-là”, se souvient-il, reconnaissant. Après le lycée, ambitieux et déterminé, Éric n’a qu’une idée en tête : devenir ingénieur. Il décide alors de partir à Paris pour débuter ses études supérieures.
Sur le plateau de Qui veut Etre mon Associé
Portrait Eric ©M6 – Eric Larchevêque
…en passant à Paris pour devenir ingénieur…
Après 5 ans d’études à la capitale, Eric Larchevêque obtient son diplôme d’ingénieur en micro-électronique. Mais, avant même d’être diplômé, il avait déjà créé sa première entreprise. Une appétence et un don pour l’entrepreneuriat qui ne le quitteront jamais : “au début d’internet j’ai vu qu’il y avait un potentiel de révolution. A l’époque, ce n’était pas courant de vouloir devenir entrepreneur. Contrairement à aujourd’hui, ce n’était pas la norme”.
Véritable esprit vif et créatif, Eric se découvre une passion lorsqu’il crée sa première entreprise. Au-delà de l’aspect entrepreneurial, c’est aussi le désir d’être libre et indépendant qui le motive. “On avait la capacité de tracer notre propre voie, c’est ce qui m’a toujours motivé. Je n’ai jamais été salarié et je pense que j’aurais été un très mauvais salarié. J’ai un problème avec l’autorité” confie t-il en riant.
A moins de 30 ans, Eric a trouvé sa voie et une passion qui l’anime. Celle-ci ne cessera jamais de faire partie de lui. Dès lors, il saisit les opportunités que le monde a à lui offrir…
… pour retourner vivre à la capitale après un tour du monde
Animé par cette fibre entrepreneuriale, Eric crée une deuxième entreprise dans le domaine du paiement. Cette dernière lui permettra d’ouvrir une plateforme de paiement en Roumanie. “J’ai quitté la France en 2002 pour m’installer en Roumanie et j’y suis resté trois ans pour développer cette plateforme offshore”, détaille l’entrepreneur. En 2005, il s’envole direction Riga, en Lettonie, avec l’objectif de développer une nouvelle compagnie : “par une série de hasards j’ai développé un hôtel à Riga, c’était une expérience très enrichissante”.
C’est aussi en Lettonie qu’il se découvre une passion pour le poker. Très vite, il devient joueur professionnel dans cette discipline. “Pendant deux ans j’ai fait le tour du monde et j’ai écumé les casinos. J’ai beaucoup appris sur la nature humaine”. Grâce au poker il développe des qualités essentielles qui lui serviront par la suite, comme pouvoir décrypter les personnes, évaluer la notion de risque ou encore apprendre à gérer son stress. “Mais je me suis rendu compte que je ne voulais pas jouer aux cartes toute ma vie. J’avais besoin de construire quelque chose de réel, de concret. Et puis, la baguette, le camembert et le fromage, ça me manquait !”, s’amuse t-il.
Après 10 ans à voyager et travailler autour du monde, Eric rentre finalement à Paris où il crée une nouvelle startup. Après 3 ans, il vend le fond de commerce et cherche sa prochaine aventure qui, même s’il ne le sait pas encore, le mènera au succès. “C’est à ce moment-là que j’ai croisé la route du bitcoin” se souvient-il.
Ouverture de la Maison du Bitcoin, 2014
©Eric Larchevêque
Une rencontre qui fait tout basculer et remet Vierzon sur sa route
Entreprendre à Vierzon : l’ouverture des possibles
Eric Larchevêque est sans nul doute un visionnaire : “avec internet j’avais vu la révolution de la communication. Je me suis dit que le bitcoin était une révolution de la monnaie”. Poussé par son instinct, il ouvre la maison du bitcoin en 2014 à Paris, et au fil des rencontres, crée Ledger. La start-up, qui conçoit et commercialise des portefeuilles de cryptomonnaies physiques destinés aux particuliers et aux entreprises, deviendra en 2021 l’une des 30 licornes françaises, valorisée à plus d’un milliard de dollars !
C’est à ce moment-là que Vierzon se rappelle à Eric : “j’avais gardé une maison de campagne là-bas mais je n’y allais que très rarement. A la maison du bitcoin on a croisé deux entreprises avec lesquelles on s’est associé pour créer Ledger et l’un des dirigeants était lui-même installé à Vierzon. C’était incroyable, déjà de faire du bitcoin en 2014 mais en plus à Vierzon c’était une coïncidence énorme !”.
Plus qu’une coïncidence, Eric y voit l’opportunité de remettre Vierzon au cœur de l’équation et de renouer avec ses racines familiales. A l’époque, le fondateur peut aussi compter sur le soutien de la région Centre-Val de Loire et sur celui de la Communauté de Communes Vierzon Sologne Berry qui offre à Ledger les moyens de décoller : “Vierzon a eu l’intelligence de reconnaître le potentiel de l’entreprise. L’accès aux aides, comme à la BPI sont beaucoup plus simples et faciles en région par rapport à Paris où c’est extrêmement encombré. Notre présence à Vierzon a été clé pour la réussite de l’entreprise”.
Eric Larcheveque
©ALGOSUP
Vierzon, une histoire de famille avant tout
Eric n’est pas le premier de sa famille à choisir Vierzon : “au début du 20e siècle mon arrière grand-père a été l’un des premiers industriels de la ville. Dans les années 80 l’aventure s’est arrêtée avec la forte concurrence extérieure sur la porcelaine. L’entreprise a dû fermer. Le fait de pouvoir revenir à Vierzon et de réécrire un bout de l’histoire familiale était une sorte de revanche, une vraie fierté”. A cela s’ajoute le rythme de vie pesant de la capitale, où tout se joue à 100 à l’heure et qui en devient épuisant : “j’ai ressenti un besoin de forêt, de nature. Je me suis dit qu’il fallait que je retourne aux sources”.
Entre la coïncidence d’avoir un associé qui vit à Vierzon, qui plus est dans l’ancienne maison familiale des Larchevêque (!), l’accueil reçu par les acteurs locaux et le besoin de ralentir, tous les voyants sont au vert pour que Ledger installe son site de production dans le Cher… et qu’Eric les rejoigne. C’est ainsi qu’en 2020 toute la famille s’installe dans un domaine à 20 min de Vierzon, en plein cœur de la Sologne, près de la forêt. Et comme à chaque fois, Eric a su anticiper l’impensable : “on a vendu notre appartement parisien une semaine avant le confinement, sans le savoir évidemment ! Le timing a été parfait, nous avons été très chanceux de passer le confinement à la campagne”.
©Communauté de Communes Vierzon-Sologne-Berry
Le bilan : une vie bien plus heureuse et comblée
Vierzon : capitale Tech du Cher !
Aujourd’hui une centaine de salariés travaillent sur le site de Ledger à Vierzon. Eric précise qu’il n’a eu aucun mal à recruter, ou à faire venir des personnes du reste de la France. Et, il suffit d’y voir les avantages : l’attractivité de l’entreprise, un immobilier bien plus intéressant qu’à Paris et un coût de la vie moins élevé.
Entrepreneur humaniste, Eric sait qu’il doit aussi une partie de la réussite flamboyante de Ledger à Vierzon. Pour lui, il est essentiel de rendre ce qu’il a reçu et de faire profiter la Communauté de Communes de sa réussite. “Grâce au succès de Ledger, on a pu créer un fond de dotation pour financer des projets éducatifs à Vierzon et dans la région. L’objectif est de faire émerger une école bilingue à Vierzon. En effet, parler anglais est devenu indispensable aujourd’hui”, explique le multi-entrepreneur.
Et les projets ne s’arrêtent pas là ! Eric, qui a depuis laissé les rênes de Ledger à son successeur, entend bien profiter de sa notoriété et de sa réussite pour offrir un véritable coup de projecteur sur l’écosystème numérique de la ville : “on travaille sur la création d’un incubateur de startup Village by CA. Il ouvrira en même temps que le campus numérique, un campus immobilier qui accueillera l’école Algosup”.
Financement de projets éducatifs, création d’un campus numérique avec l’implantation d’écoles supérieures ou encore développement de l’incubateur B3 Village by CA, Vierzon est véritablement en train de se doter d’un puissant écosystème numérique à seulement 1h30 de Paris ! C’est d’ailleurs grâce à des projets de cette ampleur que la commune attire de nombreux entrepreneurs. “On a déjà quasiment rempli l’incubateur avant même qu’il soit annoncé”, s’enthousiasme Eric.
Inauguration de l’incubateur B3 Village by CA
©Communauté de Communes Vierzon-Sologne-Berry
Une qualité de vie au-delà de toute espérance
Sur le plan personnel aussi, Eric est sans appel : “j’ai pris la meilleure décision de ma vie. J’étais au bout du rouleau à Paris. J’étais épuisé, ça commençait à me miner. Le fait de passer à une “slow life” m’a permis de me ressourcer. Aujourd’hui je suis heureux, je coupe du bois, je bricole, je continue de travailler sur des projets qui m’intéressent. Je conserve une bonne énergie mais de manière plus douce. Je me rends à Paris pour le travail mais je suis très heureux de revenir dans ma forêt”.
Ainsi, l’entrepreneur et joueur de poker qui a voyagé aux quatre coins du monde est désormais comblé. Il profite de chaque instant de sa vie et c’est à Vierzon qu’il a (re)trouvé son petit paradis !
©Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry
Un dernier conseil pour les parisiens qui hésitent à quitter Paris ?
Eric donnerait le même conseil à ceux qui souhaitent quitter Paris, qu’aux entrepreneurs qu’il accompagne : “il vaut mieux avoir des remords que des regrets. Si vous y pensez il faut y aller, c’est le bon moment. Quand on arrive dans une ville comme ça, c’est plus facile de saisir des opportunités et de les faire avancer. On a une capacité à faire bouger les choses et on reste à proximité de Paris. Il ne faut pas se poser trop de questions. Arrête de réfléchir vas-y, suis ton instinct. Si tu as envie de partir il faut y aller !”.
Comme Eric Larchevêque, vous aimeriez vivre au cœur de la Sologne, en pleine nature à seulement 1h30 de la capitale ? Vierzon ouvre le champ des possibles, pour les salariés ou les entrepreneurs. Et, ce n’est pas Eric qui dira le contraire ! Pour découvrir le cadre et la qualité de vie qui y règnent, n’hésitez pas à lire notre dossier vivre à Vierzon. Pour consulter les entreprises qui recrutent et les activités qui s’y développent, notre dossier travailler à Vierzon, vous aidera sans aucun doute. Enfin, si le numérique vous passionne, découvrez les opportunités du secteur dans notre dossier travailler dans le numérique à Vierzon !
Photo principale : ©Eric Larchevêque
Dossier réalisé en partenariat avec la Communauté de Commune Vierzon-Sologne-Berry
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