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Habitants des 4 coins de notre belle France, ils ont voulu partager avec nous le regard qu’ils portent sur leur ville, d’adoption ou d’origine.
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Dernière mise à jour le 21 novembre 2025
Quitter Paris, ce n’est pas fuir. C’est parfois juste se retrouver. Pour Frédéric, c’est même l’aboutissement d’un projet longtemps mûri, sans jamais oser sauter le pas. Né dans la capitale, entrepreneur en banlieue, il avait coché toutes les cases d’une vie bien remplie. Mais derrière le bitume et les embouteillages, un autre rêve persistait : celui d’un quotidien plus simple, plus apaisé, plus aligné. En choisissant d’entreprendre en Creuse, il l’a trouvé — pour lui, pour sa famille, et même pour sa carrière. Une nouvelle vie à l’image du territoire : discrète, accueillante, et pleine de bon sens.
Derniers tours de roue en banlieue parisienne
Frédéric n’a jamais été vraiment fan de Paris. Et pourtant, il y est né, y a grandi, et y a construit une vie professionnelle solide. Dès ses études, il entre à mi-temps dans un magasin de deux-roues tenu par un couple dans les Hauts-de-Seine. Le courant passe, la confiance s’installe. Très vite, il devient leur bras droit, un pilier de l’affaire. Quand le couple approche de la retraite, Frédéric s’associe avec leur fils et reprend le flambeau. Ensemble, ils tiennent le commerce pendant neuf ans.
Mais au fil du temps, quelque chose se fissure. « La clientèle avait changé, le métier aussi. Je ne me retrouvais plus dans ce que je faisais, ni dans l’environnement urbain. » L’ambiance du quartier évolue, les habitudes aussi. Ce n’était plus le même travail, ni la même relation aux clients. Alors quand la lettre d’expulsion tombe, c’est un coup dur, bien sûr. Mais c’est aussi un soulagement. L’occasion de tourner la page. « Ça faisait longtemps que je mûrissais le projet de partir, mais je ne voulais pas tout lâcher sans rien. Cette lettre, c’était le signal qu’il était temps de changer de vie. »
Un retour aux sources… version famille
Le choix de la Creuse ne s’est pas fait au hasard. Pour Frédéric, ce territoire a le goût de l’enfance. Ses parents y avaient une maison et il y a passé de nombreuses vacances. « On y venait souvent. Ma femme ne connaissait pas au départ, mais elle a appris à découvrir la région, à l’aimer. Et nos enfants aussi. » Séduits, ils finissent par acheter une résidence secondaire. Un pied-à-terre devenu un refuge, un repère.
Alors, quand la vie parisienne devient trop pesante, la décision se dessine presque naturellement. Leur maison creusoise devient leur nouveau point d’ancrage. Le timing est idéal : leur fille aînée entre au collège, la cadette en primaire, et le petit dernier n’a que quelques mois. Sa femme, en congé maternité, part la première avec les enfants. Frédéric reste encore un peu pour organiser le départ, et fait la navette tous les week-ends. Une transition douce, rythmée et sans précipitation.

St_Georges Nigremont © Creuse tourisme ADRT 23
Entreprendre en Creuse : un virage pro réussi
Quitter Paris, c’est aussi repenser sa trajectoire professionnelle. Frédéric profite de ce nouveau départ pour changer de cap. Fini les deux-roues, place au bâtiment, un domaine qui l’attirait depuis longtemps. Il reprend une formation et effectue des stages en entreprise. C’est là qu’il rejoint ALS Frappat, une entreprise locale. Il y fait ses preuves, s’investit… et finit par en prendre la direction neuf ans plus tard. « C’est un parcours assez proche de celui que j’avais avant, mais ici, tout a plus de sens.»
Une aventure qui devient aussi familiale, puisque sa femme le rejoint dans l’entreprise. Une reconversion à deux, dans un cadre de vie qui leur ressemble davantage. Plus simple, plus humain, plus aligné.
Une intégration tout en subtilité
Changer de région, c’est forcément bousculer ses repères. Frédéric ne le nie pas. « Passer de la banlieue parisienne à un petit village, ça demande une période d’adaptation. » Mais ici, même les contraintes sont relatives. « On doit prendre la voiture pour la moindre course… mais au moins, on roule. Pas de bouchons, pas de stress. » Et les avantages prennent vite le dessus : l’espace, la tranquillité, le confort. « On est passés de 56 m² à cinq à une maison de 300 m² avec jardin. Ça change une vie. Ici, on entend les oiseaux. Pas les bus. »
Côté social, il faut savoir faire preuve d’humilité. « Le Creusois est accueillant, mais il faut y aller doucement. On ne débarque pas avec ses grands principes parisiens en pensant tout révolutionner. Il faut observer, écouter, apprendre. C’est comme quand on voyage. »

Courtille ©Nicolas Neyret
Grandir autrement, vivre plus librement et entreprendre en Creuse
Pour les enfants, ce changement de décor est une vraie chance. « Ils ont gagné en liberté, en autonomie. Ici, on fait plus facilement confiance. Il y a beaucoup moins d’insécurité. » Son plus jeune fils, dès 14 ans, circulait à mobylette pour voir ses copains. Une indépendance qu’il aurait été difficile d’envisager en région parisienne. Les activités du quotidien changent aussi : pêche, balades, camping dans les jardins des copains. Une vie plus proche de la nature, moins cloisonnée.
Frédéric, lui, a retrouvé du temps pour ses passions : l’enduro, le VTT, les escapades en pleine nature. « En région parisienne, tout devenait interdit ou trop compliqué. Ici, c’est simple. Il y a beaucoup de motards, peu de restrictions. On respire. » Ses coins favoris ? La forêt de Chabrières à Guéret, les Pierres Jaumâtres, Fresselines… « Pour les amoureux de nature, c’est le paradis. »

Pêche en pleine nature © Nicolas Neyret
Conseils d’un converti
Frédéric a un conseil pour ceux qui, comme lui autrefois, songent à quitter Paris : « Ne venez pas en “croyant”. » Le charme d’un été en Creuse ne suffit pas à comprendre la réalité du quotidien. « Venez en hiver. Testez. Vivez le territoire au rythme des saisons. Posez-vous les bonnes questions. » Comme pour n’importe quelle région, il faut être prêt à changer de mode de vie, et surtout, ne pas idéaliser.
Son seul regret ? « Ne pas avoir franchi le pas plus tôt. » Aujourd’hui, Frédéric n’hésite pas à remonter à Paris si l’envie s’en fait sentir. « Je prends une nuit d’hôtel, je profite des bons côtés… puis je reviens chez moi, dans ma Creuse. »
Comme Frederic, vous envisagez une reconversion pour entreprendre en Creuse dans le BTP et vous y installer durablement ? Découvrez notre dossier consacré à ce secteur ainsi que toutes les opportunités professionnelle et laissez-vous inspirer par le portrait de Caroline et Antonin, qui ont eux aussi choisi de s’y installer !
Photo principale : VTT aux Cascades d’Augerolles © J.Damase
Dossier réaliser en partenariat avec le Département de la Creuse
Dernière mise à jour le 25 novembre 2025
Parce que rien ne vaut les retours concrets d’ex-Parisiens qui ont quitté Paris pour se projeter, nous avons sollicité deux familles pour partager leur expérience. Julie et Olivier accompagnés de leurs enfants Arthur et Charlotte d’un côté. Lorraine, Julien et leurs deux fils Martin et Lucas de l’autre. Tous ont su trouver un nouvel équilibre de vie, à plus d’une centaine de kilomètres de la capitale. Et, on préfère vous prévenir : à la lecture de leurs parcours respectifs, il se peut que vous ayez, vous aussi, envie de quitter Paris avec votre tribu pour venir vivre en Loir-et-Cher en famille !
Paris en famille
Avant leur arrivée en Loir-et-Cher, Julie & Olivier ainsi que Lorraine & Julien avaient un point commun : avoir vécu de nombreuses années dans la capitale.
Julie et Olivier y ont passé en tout une quinzaine d’années ensemble. Lui, a grandi dans les Yvelines (78) avant de se rendre à Paris pour ses études. Elle, a passé une partie de son enfance entre le bord de mer et la campagne pour finalement se retrouver dans la capitale, une ville dont elle avait toujours rêvé. Tous deux travaillaient dans le secteur de la communication. Avant leur départ, le couple et leurs deux enfants vivaient dans une maison avec « un petit bout de jardin » à Nanterre (92).
Lorraine et Julien étaient eux aussi très épanouis dans leur vie parisienne. Au quotidien, ils profitaient avec leurs deux enfants d’un bel appartement de 72 m2 dans le 13sup>ème arrondissement. Parisien pure souche, Julien était bibliothécaire auprès de personnes empêchées de lire à Ivry-sur-Seine (94). De son côté, Lorraine, qui a passé son enfance dans la banlieue toulousaine, travaillait pour le médiateur national de l’énergie. Au total, ils ont vécu ensemble 12 ans à Paris.
Le déclencheur
Plus qu’une envie d’espace, un retour à l’essentiel
Si le covid a accéléré la prise de décision, le déménagement était déjà présent bien avant. En effet, Julie et Olivier souhaitaient offrir un nouveau cadre de vie à Arthur et Charlotte, leurs deux enfants. « À Paris, nous avions des difficultés à équilibrer vie pro/vie perso. À cela, s’ajoutait une problématique d’espace. La solution c’était de bouger pour trouver plus grand et plus vert ! » témoigne Julie. Ce dernier point va d’ailleurs plus loin qu’une simple envie de nature : « La démarche de quitter Paris s’est aussi inscrite dans une prise de conscience de l’urgence écologique. On avait envie de vivre plus sobrement, de moins de déplacements carbonés, de consommer moins et au plus proches des lieux de production ».
À l’époque, Olivier venait de prendre un poste de direction dans une entreprise de communication précurseuse en matière de travail hybride. Julie était quant à elle sur le point de terminer un emploi pour en chercher un autre. Le timing idéal pour démarrer un nouveau projet. « Le désir de changement était tellement fort que le projet professionnel était pour moi secondaire. Le driver c’était d’établir notre cadre de vie en famille » nous confie Julie.
La campagne, testée et approuvée
De leurs côtés, Julien et Lorraine ont un déclencheur bien identifié : le covid. Le couple raconte : « La journée avant l’annonce du confinement, on était en télétravail à l’appartement avec les enfants. C’était vraiment très difficile à gérer. À l’époque, nous avions la chance d’avoir une maison de vacances dans le Loir-et-Cher. On a fait nos bagages et nous sommes partis nous confiner plusieurs semaines là-bas. On ne pensait pas du tout y rester, nous n’avions même pas encore Internet ». Après 3 mois à la campagne, la famille rentre à Paris et le retour se fait plus difficile que prévu : « Dès qu’on voulait prendre l’air, on sortait dans un square bondé. L’expérience du Loir-et-Cher en famille nous manquait. On se sentait à l’étroit, c’était le début de la fin ! ».
Pique-nique en bord de Cher
©Cyril Chigot Conseil Départemental 41
Le Loir-et-Cher, la destination idéale
Pour concrétiser le projet de déménagement, Julien et Loraine n’ont pas eu à réfléchir trop longtemps. Ils disposaient, en effet, de leur maison dans le Loir-et-Cher, achetée 1 an auparavant comme résidence secondaire. Les critères étaient déjà bien établis et la recherche s’est faite facilement : « Nous cherchions un endroit à moins de 3h de Paris, pas trop loin de nos parents qui habitent en Vendée et en Bretagne. On voulait aussi une météo plutôt clémente et une région dynamique ». Ils auront finalement le coup de cœur pour une maison au milieu des champs, dans le village de Thenay, à 30 min de Blois.
Julie et Olivier ont choisi d’orienter leurs recherches dans un périmètre d’1h de TGV de la capitale. « On voulait vivre à la campagne tout en pouvant retourner facilement à Paris, surtout pour Olivier qui devait y aller chaque semaine. Le Loir-et-Cher paraissait donc être la localisation idéale grâce à la gare TGV Vendôme Villiers-sur-Loir, située en plein milieu des champs ! » se souvient Julie. À la veille de Noël 2021, la petite famille emménage dans la commune de Villiers-sur-Loir, dans une maison qui comble leurs envies d’espace : « Nous avons triplé la surface de la maison de Nanterre. On a un grand jardin qui a pu accueillir les éléments de négociation avec les enfants : un trampoline et une balançoire ! On a aussi un potager, des poules et surtout chacun notre bureau ! ».
Pour les parents, un changement de vie professionnelle
Pour les deux tribus, l’arrivée en Loir-et-Cher en famille rime aussi avec nouvelles perspectives professionnelles. D’abord Julie, qui a finalement retrouvé un emploi dans la communication à Paris, où elle doit se rendre plusieurs fois par semaine : « C’était une superbe opportunité, rendue possible par la proximité avec la capitale et l’évolution des mentalités quant au télétravail ».
Julien et Lorraine ont aussi donné un nouveau tournant à leur carrière. Lorraine a entamé une reconversion professionnelle et est devenue rédactrice web. Elle travaille désormais 100% de son temps en télétravail, dans son bureau avec vue sur le potager. Julien a également choisi de démarrer son propre projet. Après des années passées en tant que bibliothécaire, il a décidé de créer sa propre librairie, à Pontlevoy : « C’est beaucoup plus facile de se lancer en Loir-et-Cher, il y a moins de freins et le projet a été très bien accueilli ». Ouverte en avril 2023, Julien ambitionne désormais d’y organiser des clubs de lecture ou encore des ateliers d’écriture !
La Librairie Mangeurs de livres de Julien
Pour les enfants, la découverte d’une nouvelle école
Les deux couples soulignent le très bon accueil reçu de la part de l’école et des parents d’élèves. « À la campagne, il n’est pas rare de voir des classes fermer. Lorsqu’une nouvelle famille s’installe, c’est super pour tout le monde. » témoigne Olivier. Lorraine souligne aussi la bienveillance des enseignants : « On avait de l’appréhension pour la rentrée scolaire. Finalement, on a trouvé ici une super école et une directrice très attentive. Autre avantage, lorsqu’il fait beau, les enfants peuvent aller à l’école en vélo. Ils adorent. À Paris c’était inenvisageable ».
Pour les deux enfants de Julie et Olivier, le quotidien est totalement différent de celui à Paris : « Ici, on a retrouvé le fantasme de l’école de notre enfance. Les enfants sont au plus près de la nature. Les récrés ne se font pas dans des cours bétonnées entre les immeubles mais au milieu des champs ». Ce retour à plus d’authenticité se retrouve aussi à travers les activités proposées : « Les enfants font beaucoup de sorties avec l’école. Ils sont partis à la découverte des fermes locales et des vignes, sans dégustation bien sûr ! Ils font aussi de longues sorties scolaire à vélo… et ce dès leur plus jeune âge ».

Les nouveaux trajets de Charlotte vers l’école
Le Loir-et-Cher en famille : paradis pour les loisirs
Le plein d’activités extra-scolaires
Autre point commun de nos deux familles : les nombreuses activités et sorties dont profitent désormais les enfants. Côté activités, tous bénéficient du tissu associatif très dense. Les enfants de Julie et Olivier pratiquent le karaté et la voile dans leur commune de Villers-sur-Loir ainsi que le handball dans le village voisin. À ces activités que Charlotte et Arthur adorent, s’ajoutent des chambres « 2,5 fois plus grandes qu’à Paris », idéales pour « jouer aux légos, à la poupée, et à la console ! » ajoutent en chœur les enfants !
Martin et Lucas, les enfants de Julien et Lorraine pratiquent quant à eux le foot tous les samedis et se passionnent pour le basket. Ils encouragent fièrement l’ADA Blois, équipe classée en première division ! L’aîné de la fratrie pratique aussi la batterie dans une école de musique située à 15min de la maison. Une passion qu’il perfectionne aussi chez lui, sans risquer d’embêter les voisins !
La découverte du territoire en famille
Pour découvrir le Loir-et-Cher en famille, les occasions ne manquent pas ! « Il y a plein de choses sympas ici. Par exemple, on a participé aux portes ouvertes d’une chèvrerie, visité le village troglodytique de Trôo, et même découvert la cueillette des plantes sauvages pour ensuite les cuisiner à la Grange aux savoir-faire. À Paris, les enfants découvraient la nature au Jardin d’Acclimatation. Ici, c’est la vraie vie ! » témoigne Julie.
Les enfants de Lorraine et Julien ont eux aussi plébiscité la visite des différents châteaux, notamment celui de Blois et son HistoPad, une tablette qui reconstitue les décors d’époque, grâce à la réalité augmentée.
Julie, Olivier, Charlotte et Arthur
Vivre en Loir-et-Cher en famille, le bilan
Désormais bien installés, les deux familles ne reviendraient en arrière pour rien au monde ! Si l’arrivée à la campagne a demandé un petit temps d’adaptation, l’intégration s’est faite en douceur : « Désormais, on prend le temps de faire les choses bien. On redécouvre le plaisir du temps long ». Julie tient également à souligner l’aide précieuse de Be LC, l’agence d’attractivité du Loir-et-Cher : « Avoir un tel dispositif sur un territoire, c’est un énorme atout pour les nouveaux arrivants. Nous avons été écoutés, accueillis et conseillés. Ça nous a donné les clés de notre nouvelle région ».
Lorraine et Julien mesurent eux aussi leur chance et vous encouragent à saisir la vôtre : « Quitter Paris pour vivre en province, c’est tout à fait possible, surtout post-covid. Les mentalités ont changé, que ce soit sur le télétravail ou chez les locaux qui nous ont accueilli, dans notre cas, les bras ouverts. Il ne faut pas hésiter à se lancer et à se créer la vie que l’on a envie d’avoir pour soi, et pour ses enfants ».
Comme ces familles vous êtes convaincus que le Loir-et-Cher est l’endroit idéal pour votre petite famille ? Contactez sans attendre les équipes de Be LC. Comme Julie et Olivier, vous pourrez être conseillés et accompagnés dans votre installation familiale et professionnelle !
Demander à être rappelé
Envie d’en savoir plus sur le Loir-et-Cher ? C’est le moment de découvrir son cadre de vie dans notre dossier vivre, ou les opportunités professionnelles du département dans le dossier travailler. Et pour en prendre plein les yeux, découvrez la vidéo Paris je te quitte… pour le Loir-et-Cher évidemment !
Photo principale : Jour de rentrée pour Julie, Olivier, Charlotte et Arthur
Dossier réalisé en partenariat avec Be LC, Agence d’attractivité de Loir-et-Cher #fiersduloiretcher
Dernière mise à jour le 17 novembre 2025
Quitter la ville, c’est bien plus qu’un changement d’adresse. C’est une nouvelle manière de vivre, plus simple et plus proche de l’essentiel. De plus en plus de citadins sautent le pas. Et pour cause : les avantages sont nombreux !
1. Plus d’espace, dedans comme dehors
À la campagne, les mètres carrés se multiplient. On gagne une pièce en plus, un jardin ou un atelier à aménager. Parfois même, un poulailler ou un potager en bonus.
Les enfants jouent dans l’herbe, sans avoir à faire la queue au parc. Le chien gambade, et vous, vous redécouvrez le plaisir d’ouvrir les volets sur de la verdure et non sur le mur d’en face.
2. Quitter la ville pour un cadre de vie apaisant
Fini le bruit des klaxons. En campagne, ce sont les oiseaux qui rythment les journées. L’air est plus pur. Le sommeil s’améliore et le stress diminue.
On se déplace à vélo, on marche plus souvent, on prend le temps. Même les week-ends paraissent plus longs.
Vivre à la campagne, c’est ralentir sans culpabilité. Et savourer, enfin, le silence.
3. Un coût de la vie souvent plus doux
Le prix du logement chute, parfois de moitié. Et ce n’est pas tout. Les dépenses quotidiennes baissent aussi : stationnement gratuit, garde d’enfants plus accessible, loisirs en plein air…
Une sortie à la rivière remplace une après-midi de loisirs payants. Une soirée cinéma ? Parfois c’est en plein air, parfois c’est chez les voisins. Résultat : un budget plus léger, donc plus de liberté !
4. Une meilleure qualité des relations
Les liens se renforcent. On dit bonjour à ses voisins. On connaît les commerçants. Quitter la ville, c’est aussi retrouver l’autre !
Un marché de producteurs, une fête de village, un café qui devient votre QG. Par ailleurs, la solidarité locale devient un vrai soutien au quotidien. Et ça, ça change tout.
5. Quitter la ville pour retrouver un équilibre pro-perso
Le télétravail facilite l’installation hors des grandes villes. Moins de temps dans les transports, plus de moments en famille.
Le bureau donne parfois sur un champ de tournesols et les projets prennent une autre couleur. Ainsi, la vie personnelle reprend sa place. Et votre énergie aussi.
Quitter la ville pour la campagne, c’est faire le choix d’un quotidien riche, parfois plus humain et plus serein.
Envie de sauter le pas ? Découvrez les territoires qui facilitent votre installation !
Dernière mise à jour le 17 novembre 2025
Envie de casser la routine, de vivre une escapade originale et de revenir avec des étoiles plein les yeux ? La France regorge de pépites surprenantes, loin des sentiers battus et à portée de train depuis Paris. Que vous soyez amateur de poésie, de nature ou d’art brut, voici 10 lieux insolites en France, pour un week-end pas comme les autres. Dépaysement garanti sans quitter l’Hexagone !
1. Le Palais idéal du Facteur Cheval – Drôme
C’est l’histoire d’un facteur qui a bâti son rêve, pierre après pierre, pendant 33 ans. Le résultat ? Un palais complètement invraisemblable, classé monument historique, mélange de styles et d’influences du monde entier. Une œuvre d’art naïf unique, née de l’imagination et de la ténacité de Ferdinand Cheval.
📍 Où ? Hauterives, à 2h30 de Lyon
🚉 Gare la plus proche : Saint-Vallier-sur-Rhône
@Émile Duchemin, Public domain, via Wikimedia Commons
2. Les Machines de l’île – Nantes
Mi-parc d’attractions, mi-musée à ciel ouvert, cet ancien chantier naval abrite un univers onirique inspiré de Jules Verne et de Léonard de Vinci. Le clou du spectacle ? Un éléphant mécanique géant qui transporte les visiteurs sur son dos.
📍 Où ? Nantes
🚉 Gare TGV de Nantes – accessible en 2h depuis Paris
@GolDavis, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons
3. Utopix – Lozère
Utopix, c’est une maison-sculpture sortie d’un rêve d’enfant. Créée par Jo Pillet, elle abrite un mini-golf, un labyrinthe géant et des sculptures farfelues. Un lieu ludique et décalé à visiter en famille ou entre amis.
📍 Où ? Sainte-Enimie
🚗 Accessible en voiture depuis Mende
4. Le Passage Insolite du Gois – Vendée
Une route sous-marine unique au monde qui ne se découvre qu’à marée basse. À marée haute, elle disparaît sous les flots. Une traversée aussi poétique qu’un brin aventureuse, pour rejoindre l’île de Noirmoutier à pied, à vélo ou en voiture.
📍 Où ? Barbâtre, Noirmoutier
🚉 Gare la plus proche : La Roche-sur-Yon + navette
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@Raphaël Toussaint, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons
5. La Maison Picassiette – Chartres
Mosaïques de verre, faïences cassées, éclats de porcelaine… Raymond Isidore a recouvert sa maison et son mobilier de motifs colorés et hypnotiques. Un lieu d’art brut fascinant à 1h de Paris.
📍 Où ? Chartres
🚉 Accès direct en train depuis Paris-Montparnasse
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@Zairon, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons
6. Les Orgues d’Ille-sur-Têt – Pyrénées-Orientales
Ces cheminées de fées sculptées par l’érosion offrent un décor digne de la Cappadoce turque. Entre randonnée, contemplation et séance photo, c’est une escapade naturelle absolument unique et insolite.
📍 Où ? Ille-sur-Têt
🚉 Gare de Perpignan puis voiture (25 min)
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@H. Zell, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
7. Le Temple des Mille Bouddhas – Bourgogne
Bienvenue dans un temple tibétain… au cœur de la campagne bourguignonne ! Ce centre de méditation abrite statues, fresques et bâtiments colorés. Sérénité et dépaysement au programme.
📍 Où ? La Boulaye, sud Morvan
🚉 Gare du Creusot TGV puis voiture (40 min)
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@Franzrycou, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons
8. Le Tchier de Borée – Ardèche
Un gigantesque cercle de pierres dressées gravées de symboles mystérieux, créé en 2008 par deux artistes inspirés du Land Art. Une œuvre contemporaine à ciel ouvert, perchée dans les Monts d’Ardèche.
📍 Où ? Borée
🚉 Gare du Puy-en-Velay puis voiture (45 min)
9. La Forêt de Brocéliande – Bretagne
Mythique et mystique, la forêt de Paimpont (plus connue sous le nom de Brocéliande) regorge de légendes arthuriennes. Tombeau de Merlin, fontaine de Jouvence, val sans retour… Une balade magique entre nature et contes anciens.
📍 Où ? Paimpont
🚉 Gare de Rennes puis bus (1h)
10. Les Rochers sculptés de Rothéneuf – Saint-Malo
À flanc de falaise, 300 visages et figures fantastiques sculptés dans la roche par un abbé ermite sourd au début du XXe siècle. Un lieu aussi mystérieux que fascinant, face à la mer.
📍 Où ? Rothéneuf, près de Saint-Malo
🚉 Gare de Saint-Malo puis bus ou vélo
![]()
@Selmoval, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons
Et vous, quelles destinations insolites recommanderiez-vous ?
Entre art brut, paysages lunaires, route engloutie et éléphant mécanique, la France regorge d’expériences inattendues et insolites à vivre sans aller au bout du monde. Et si votre prochain voyage commençait par une curiosité locale ?
Dernière mise à jour le 25 novembre 2025
Quitter Paris pour la Saône-et-Loire, un pari risqué ? Pour Charlotte, c’était avant tout une opportunité. Après douze années dans la capitale, une carrière bien ancrée et un quotidien rythmé par l’effervescence urbaine, elle a ressenti le besoin de prendre du recul. Entre équilibre personnel et professionnel, nouvelle dynamique sociale et cadre de vie plus serein, elle nous raconte sans filtre son changement de cap et les défis d’une transition et d’une installation en Saône-et-Loire réussie !
Un amour tardif pour la capitale
Charlotte n’est pas tout à fait une inconnue en terres bourguignonnes. Née à Chalon-sur-Saône, elle quitte sa région natale pour ses études supérieures à Dijon, puis décroche son premier emploi à Lyon. Mais très vite, Paris devient une étape incontournable. « À l’époque, on avait l’impression que tout se jouait à Paris », explique-t-elle. À contrecœur, elle prend donc la direction de la capitale, où elle passera finalement douze années, forgeant une carrière solide dans la communication. En 2019, elle franchit un cap décisif en fondant Différent, son agence de communication. Une trajectoire réussie, mais qui n’a pas toujours été de tout repos.
Paris n’a pas été une évidence pour Charlotte. L’immensité de la capitale, le rythme effréné, tout cela l’a d’abord déstabilisée. Progressivement, elle apprivoise la ville lumière et en embrasse le dynamisme. « J’adorais la multitude d’options pour sortir ou découvrir de nouveaux restaurants… L’offre était infinie et en perpétuel renouveau. » Son quotidien se résume à un rythme soutenu, où chaque instant est rempli : « Pendant 12 ans, mon frigo est resté vide, mon appartement était juste un lieu pour dormir, car je passais mon temps à l’extérieur ».
Pourtant, cette frénésie a aussi son revers comme elle l’explique : « C’est un mode de vie ambivalent. On a l’impression d’avoir une vie bien remplie, mais en réalité, on l’alimente surtout par la consommation et les opportunités de passage. Pour moi, ce n’est pas ça qui définit une vie épanouie et enrichissante ». Avec le temps, Charlotte ressent un décalage grandissant entre ses aspirations profondes et ce quotidien effréné. Et si la vraie richesse était ailleurs ?
Un déclic entre naissance et renaissance
Le tournant arrive en juin 2024, avec la naissance de sa fille. Charlotte le dit sans détour : « Pendant ma grossesse, j’ai vu mes amis parisiens, déjà parents, se débattre avec mille questions : comment trouver une chambre en plus ? Comment financer un logement ? Même avec un bon salaire, l’anxiété était omniprésente. Entre la course aux places en crèche et le stress du quotidien, ça m’a vraiment fait réfléchir. » L’idée d’un départ s’impose progressivement, non pas comme une contrainte, mais comme une opportunité.

Côte chalonnaise
© Département de la Saône-et-Loire
L’installation en Saône-et-Loire, un retour aux sources logique
Le choix de la Saône-et-Loire ne s’est pas fait au hasard. « Mon compagnon et moi sommes tous deux originaires de la région. Nous savions que les grands-mères rêvaient de voir leur petite-fille grandir près d’elles. Revenir ici s’est donc imposé comme une évidence ».
Mais au-delà des attaches familiales, ce sont aussi les avantages concrets du territoire qui ont pesé dans la balance. Ici, plus besoin de jongler avec des mètres carrés hors de prix ou de se battre pour une place en crèche. L’espace et la qualité de vie reprennent leurs droits.
Autre point essentiel : la proximité avec Paris. Charlotte ne voulait pas tirer un trait sur ce que la capitale lui apportait. « Il était important pour moi de conserver un lien fort avec Paris pour mon travail. Cela me permet de retrouver l’énergie et l’effervescence de la ville tout en profitant d’un véritable apaisement en rentrant chez moi ». Finalement, le calcul est simple : « Plutôt que de passer 45 minutes dans le métro, autant les faire en train, ajouter 30 minutes de trajet et profiter d’un cadre de vie bien plus agréable : une place en crèche assurée, moins de pollution, la nature à portée de main et un meilleur pouvoir d’achat ». L’installation en Saône-et-Loire devient une évidence.
La question du travail : un équilibre entre distance et flexibilité
Avant de sauter le pas, Charlotte a pris soin d’anticiper un point essentiel : son activité professionnelle. À la tête de son agence de communication, elle a sondé ses clients pour s’assurer que son projet de vie était compatible avec son travail. « Avec la généralisation du télétravail après le Covid, cela s’est avéré bien plus simple. Cela ne posait aucun souci, et pour mes salariés qui souhaitaient rester à Paris, je savais que je pourrais facilement faire des allers-retours en 1h15 de TGV après mon congé maternité ». De son côté, Émile, son compagnon, dont l’activité est liée à la Suisse, a également trouvé dans la Saône-et-Loire une localisation idéale. « La région est à 2h-2h30 de la Suisse et comme il peut télétravailler, la décision a été facilitée. »
© Département de la Saône-et-Loire
Le logement : plus d’espace, plus de sérénité
En quittant Paris, Charlotte et son compagnon ont immédiatement gagné en confort de vie. Leur premier achat s’est porté sur un appartement de 80m² à Chalon-sur-Saône, une transition en douceur avant de franchir une nouvelle étape : « Nous sommes en bonne voie pour acheter une maison de près de 200m². » Un projet qui aurait été impensable dans la capitale.
En parallèle, Charlotte a fait le choix stratégique de mettre son appartement parisien en location de courte durée. Une solution qui lui offre à la fois un revenu complémentaire et une base lorsqu’elle doit revenir dans la capitale.
L’intégration : un nouveau chapitre bien entouré
L’arrivée de leur fille a marqué un tournant dans la vie de Charlotte et d’Emile. La proximité avec la famille a été un soutien précieux qui leur a permis de s’installer en toute sérénité. L’été a offert une acclimatation en douceur, rythmée par les premiers moments en famille et la découverte d’un nouveau quotidien.
Grâce à une organisation bien rodée, Charlotte a pu reprendre son activité dès septembre, en grande partie grâce à la disponibilité d’une place en crèche située à seulement cinq minutes à pied de chez elle. Une chance qu’elle savoure : « Les équipes de la crèche semblent beaucoup plus sereines qu’à Paris. Elles ne subissent pas de longs trajets pour se rendre au travail et ne sont pas confrontées à des structures surchargées. On ressent chez elles une véritable vocation. Sans généraliser, mes amis me parlent souvent de l’ambiance dans certaines crèches parisiennes, et la différence est frappante ».
Charlotte imagine déjà un quotidien bien rempli lorsque sa fille grandira : « Culturellement, on a tout ce qu’il faut grâce notamment à des structures comme l’Espace des Arts, la Péniche ou le Conservatoire de Châlon-sur-Saône. Il y a en permanence des cours de musique, de solfège ou encore de danse pour les enfants ». Vivre à Chalon-sur-Saône, lui promet une vie riche et variée, ce qui la ravit.
Festival Les Musicaves ©Le Grand Chalon
Retrouver du lien et une dynamique sociale
L’un des défis de ce changement de vie concernait le lien social. Charlotte, habituée à une vie parisienne rythmée par les rencontres, craignait un isolement en Bourgogne Sud. Finalement, tout s’est fait naturellement. Très vite, elle fait la connaissance de Marie, une chalonnaise qui l’introduit à un groupe dynamique. « Aujourd’hui, j’ai mon tissu social qui me permet d’aller boire un verre un soir dans la semaine ou de flâner sur le marché le week-end ».
Au-delà des rencontres amicales, Charlotte découvre un écosystème entrepreneurial local stimulant : « J’aimerais mettre en lumière la richesse humaine du territoire, avec des personnes aux parcours inspirants et des esprits ouverts sur des sujets variés, notamment l’investissement, l’innovation et l’entrepreneuriat. Il existe ici une dynamique locale forte, qui n’a rien à envier à Paris en termes d’ambition. Nous envisageons même de créer un événement pour rassembler les Bourguignons de toujours et ceux qui ont récemment rejoint la région, afin de montrer que des liens solides peuvent se tisser ».

Espace de co-working en Saône-et-Loire
© Etienne Ramousse – Département de la Saône-et-Loire
L’installation en Saône-et-Loire, territoire vibrant
Pour Charlotte, la Saône-et-Loire est un territoire aux multiples atouts. « C’est un lieu formidable pour son cadre naturel, sa richesse culturelle et son patrimoine viticole. C’est un territoire bien connecté, loin d’être isolé, tout en restant profondément enraciné dans son terroir ».
Si vous envisagez de découvrir la région, elle recommande de commencer par Chalon-sur-Saône et son centre-ville plein de charme. À seulement 20 minutes de voiture, vous pouvez explorer les vignobles de la Côte chalonnaise. Parmi ses villages incontournables : Givry, Mercurey, Rully, Buxy, Saint-Martin-sous-Montaigu et la Vallée des Vaux. « Venez en octobre, quand les vignes se parent de nuances rouges, roses et jaunes, ou au printemps, quand tout redevient verdoyant. C’est magnifique » ajoute t-elle !
Pour profiter pleinement de l’expérience bourguignonne, Charlotte recommande L’Atelier Escoffier, un lieu unique qui ouvre une guinguette estivale au cœur des vignes. Côté brasseries, elle cite Le Majorelle et L’Aromatique, des valeurs sûres pour découvrir la gastronomie locale. Sans oublier le marché de Chalon-sur-Saône, un passage obligé pour goûter aux produits du terroir et s’imprégner de l’ambiance locale.
© Département de la Saône-et-Loire
Le bilan : une nouvelle vie assumée et inspirante
Après plusieurs mois d’installation en Saône-et-Loire, Charlotte dresse un bilan plus que positif de son départ de Paris. « Mon équipe me manque un peu, tout comme mes amis parisiens, même si je retourne à Paris au moins deux fois par mois. Mais sincèrement, j’ai envie de leur dire à tous de s’éloigner de cette tension permanente et des contraintes liées au logement ».
Elle veut aussi déconstruire un cliché persistant : partir en région ne signifie pas renoncer à la découverte. « Quitter Paris pour partir en région, ça ne veut pas dire s’arrêter de voyager. On n’est pas pieds et poings liés à un territoire. » Au contraire, ce changement de vie leur a même offert de nouvelles perspectives. « L’avantage, c’est que tout ce budget qu’on consacrait aux innombrables sorties à Paris, on peut le réinvestir autrement. Profiter d’un meilleur pouvoir d’achat, se permettre d’investir dans de nouveaux projets, partir plus loin ou plus longtemps et s’ouvrir différemment au monde. »
Charlotte le sait, tout le monde ne vit pas une transition aussi fluide que la sienne. Son dernier conseil ? Prendre le temps. « Tout n’arrive pas en un claquement de doigts. À Paris, on a cette impression que la vie défile, qu’on est dans le jeu, mais on oublie souvent de prendre du recul et d’analyser ce que l’on vit. » Enfin, pour ceux qui hésitent encore, elle suggère une approche progressive : « Essayez de venir vivre en Saône-et-Loire. Donnez-vous la chance de vous créer rapidement du lien social. Un mélange entre patience, rencontres et ouverture d’esprit ».
Si comme Charlotte, vous souhaitez quitter Paris, pourquoi ne pas opter pour une installation en Saône-et-Loire pour profiter d’un meilleur cadre et équilibre de vie ?
Photo principale : En famille en Saône-et-Loire © Etienne Ramousse – Département de la Saône-et-Loire
Dossier réaliser en partenariat avec le Département de la Saône-et-Loire
Dernière mise à jour le 17 novembre 2025
Tic tac tic tac, le temps file et le week-end se profile déjà à l’horizon. Pourquoi ne pas en profiter pour faire une petite escapade à la découverte de la cité du Temps ? Entre plaisirs des papilles, de l’esprit et des yeux, Besançon joue de ses charmes pour plaire à tous les épicurieux… Une opération séduction qui pourrait bien vous donner des envies d’installation !
Découverte à vélo ou au fil de l’eau !
La boucle vélo…
Et si l’on commençait cette excursion du côté de chez MyCycle. Située en plein cœur de la boucle, tel qu’est surnommé le centre historique de Besançon, cette boutique de vélos vous permettra de louer pour quelques heures, voire plus si affinités, une monture digne de ce nom.
Traversée par la véloroute du Doubs, la préfecture du département éponyme se dévoile grand volontiers au gré de vos coups de pédales ! Au détour de ses ruelles pittoresques, jolies fontaines et autres vestiges de la ville fortifiée, c’est un florilège de trésors cachés qui s’apprêtent à vous émerveiller. Pour ne rien rater, n’hésitez pas à pousser les lourdes portes qui se dessinent sur le reflet gris-bleu envoûtant des façades en pierre de Chailluz.
Lovée au creux de charmantes arrières-cours, une pépite du patrimoine bisontin vous y attend : les fameux escaliers à cages ouvertes ! En bois, en pierre, ornés de ferronneries ou de céramiques, quelle que soit leur allure, ils ne vous laisseront pas de marbre.
Location à partir de 35 €, ici.
… ou sur l’eau
Il y a de grandes chances que votre promenade à deux roues vous mène sur les 5 km de berges aménagées le long de la rivière. Le meilleur des conseils que l’on puisse vous donner est de délaisser votre vélo pour voguer sur les flots. Si un peu de sport ne vous dérange pas, pourquoi ne pas vous essayer au stand-up paddle en profitant des infrastructures et du matériel proposé par la Société Nautique de Besançon ?
Laissez-vous embarquer par une découverte à la fois sportive et rafraîchissante des berges de la rivière à la boucle mythique. En chemin vous pourrez admirer le soleil se coucher sur les bâtiments du Fonds Régional d’Art Contemporain ou découvrir la piscine de Port-Joint et ses activités ! Le clou de la balade ? Longer les remparts de la Citadelle à l’allure si fière et vous prendre à rêver du temps des conquêtes !
Session paddle sur le Doubs
©Grand Besançon
On se nourrit l’esprit…
Entre Beaux-Arts…
Vous l’aurez sans doute déjà aperçu de près ou de loin, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon a récemment fait peau neuve. Son architecture à mi-chemin entre une halle aux grains du XIXème siècle et une structure en béton brut façon Le Corbusier, offre un écrin moderne et lumineux à la plus ancienne collection publique française.
À travers une multitude de peintures, de sculptures et de dessins de toutes provenances, le dialogue entre les disciplines et les courants résonne ici avec brio ! De nombreuses expositions temporaires invitent régulièrement les amateurs d’art à s’aventurer hors des sentiers battus pour découvrir des personnalités insolites et prolifiques comme Juliette Roche.
Entre néo-impressionnisme, cubisme et compositions décoratives, sa trajectoire artistique mérite le détour et illustre parfaitement la volonté du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de mettre en lumière des artistes trop peu connus, car souvent sous-montrés à leur époque.
… et Belles Lettres
Férus de culture, après l’art visuel, place à la littérature : savez-vous quel célèbre écrivain est né à Besançon ? Victor Hugo, mais oui bien sûr ! C’est ainsi que se tient à deux pas de la fameuse Porte Noire, la Maison natale de l’illustre penseur et homme de lettres.
Entre les murs du 140 Grande Rue, une scénographie résolument moderne sert à révéler la regrettable contemporanéité des grands combats que menait cet amoureux de la nature, défenseur du peuple et humaniste, il y a déjà 2 siècles. Répartis en 4 espaces thématiques, ses actes, ses discours et ses écrits poussent le visiteur à s’interroger sur la liberté d’expression, la dignité humaine, la liberté des peuples et les droits de l’enfant.
Ni mémorial, ni musée, cette véritable et inclassable institution, cher au cœur des Bisontins, n’est à louper sous aucun prétexte !
Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie
©JC Sexe
… Et le corps aussi !
Entre voyage gustatif…
Parce que toutes ces aventures creusent forcément l’appétit, nous vous proposons une pause restaurative au restaurant Le Saint-Cerf. Une fois les portes de ce bistro contemporain poussées, vous découvrirez un cadre à la décoration soignée et à l’ambiance élégante. C’est pourtant bien dans l’assiette que la plus belle des magies opère à travers la cuisine aux multiples influences du chef, qui aime à flirter avec quelques touches asiatiques.
Distingué d’une nouvelle étoile verte, récompense attribuée aux restaurateurs faisant rimer gastronomie avec écologie, le Saint Cerf marie saveurs douces et associations imaginatives avec produits frais et de saison. En quelques bouchées, la nature s’invite à votre table et nous rappelle comment cuisine et environnement sont intimement liés. Un nouvel écrin plein de ressources, qui est rapidement devenu l’une des adresses phares du renouveau culinaire bisontin !
Gourmand mais pressé vous n’avez pas le temps de vous attabler ? Bonne nouvelle, le Saint-Cerf a récemment ouvert une épicerie fine à quelques pas seulement du restaurant. Le 21, en référence à l’adresse de cette pépite située 21 rue Megevand, vous propose du jeudi au samedi une sélection de produits aussi qualitatifs que savoureux à déguster où vous voulez !
… et envolée gastronomique
Le Parc, autre adresse incontournable, porte bien son nom puisqu’il se situe au beau milieu du superbe Parc Micaud. Véritable poumon vert de celle qui fut proclamée Capitale de la Biodiversité en 2018, cet oasis offre non seulement de belles perspectives sur les escarpements de la Citadelle, mais dissimule aussi une table gastronomique dont vous nous direz des nouvelles !
Il est fort à parier que le lieu, dans un premier temps, ne vous laissera pas indifférent. Par un jeu subtil de lumières et de matières, les frontières entre intérieur et extérieur s’effacent ici pour donner naissance à un espace poétique où le minéral de la structure fait corps avec le végétal alentour. Dans l’assiette, c’est la magie des saveurs qui opère. Une ode à la saisonnalité dont vous ne pourrez que vous délecter.
Cerise sur le gâteau : la terrasse panoramique du Parc en bord de rivière maîtrise à la perfection l’art de la métamorphose pour offrir à ses hôtes, nectars et encas raffinés à toutes heures de la journée : divines pâtisseries et thés fumants côtoient savoureux clubs sandwichs et cocktails affriolants.
Enfin, l’incontournable bistrot chic Loiseau du Temps, en plein cœur du centre-ville.
On prend de la hauteur, pour un final en toute splendeur !
Du chef d’œuvre de Vauban…
On vient de l’évoquer : une échappée bisontine ne serait pas complète sans la visite de la fameuse Citadelle qui siège à plus de 100 mètres au-dessus de la capitale comtoise. Premier site culturel et touristique du Centre Est de la France, ce lieu d’exception, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, vous fera voyager à l’époque du Roi Soleil.
Remarquable exemple de l’architecture militaire du XVIIème siècle, la forteresse et sa citadelle abritent trois musées labellisés “Musée de France” : le Musée ethnographique Comtois, le Muséum d’histoire naturelle et son parc zoologique regroupant plus de 65 espèces de mammifères et oiseaux, ainsi que le Musée de la résistance et de la déportation. Ce dernier rouvrira ses portes dès septembre 2023, après une rénovation complète. Une journée ne suffit pas à tout explorer !
Par-delà les remparts, les murailles, les guérites et chemins de ronde, se dessinent des panoramas à couper le souffle. Depuis tout là-haut, la topographie hors-norme de la ville vous sautera aux yeux. Respirez profondément et appréciez la splendeur des environs.
La Citadelle
©Eric Chatelain
… à la sérénité d’une nuit au cœur de la nature
Comment repartir après une telle journée ? Il vous faudra trouver le lieu pour finir la journée en beauté et nous avons une adresse qui pourrait vous intéresser ! En quelques coups de pédales sur la véloroute, vous pourrez rejoindre la Caravane Green de Valérie. Un hébergement insolite qui vous offre le calme de la nature et le vintage d’une jolie caravane rénovée avec soin. A Avanne-Aveney, vous profiterez d’une nuit en toute simplicité mais avec tout le confort nécessaire, dans un cadre verdoyant. Et si la chaleur bisontine peine à s’atténuer en soirée, vous n’aurez qu’à plonger dans la piscine juste à côté !
Nuitée à partir de 50€
Alors, les valises sont prêtes ? Pour faire le plein de bons plans avant votre arrivée à destination, n’hésitez pas à consulter nos dossiers 5 Lieux incontournables à Besançon et Besançon : des moments d’évasion à savourer en famille. Vous pouvez également consulter toute l’offre d’hébergement et de restauration de la capitale bisontine sur le site Besançon Boosteur de Bonheur, ou sur celui de l’Office de tourisme. Pour ce qui est du retour, on vous livre d’ores et déjà deux dossiers susceptibles de vous intéresser : Partir vivre à Besançon et Travailler à Besançon.
Photo principale : ©Grand Besançon
Réalisé en partenariat avec Grand Besançon
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