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Dernière mise à jour le 3 décembre 2025
Vous rêvez d’une maison avec vue sur les sommets enneigés ? De transformer vos balades au parc le week-end en randonnées de haute montagne ? Vous vous demandez à quoi ressemblerait la vie en altitude toute l’année ? Cet article vous parle du quotidien des montagnards, des loisirs et de la qualité de vie, et vous donnera peut-être aussi, pourquoi pas, envie de vivre à la montagne !
La montagne : air frais, nature et vastes paysages
Une grande diversité géographique
Que vous souhaitiez vivre en Isère, dans les Haute-Pyrénées ou en Ariège, vous pouvez être sûr de ne pas manquer de lieux à découvrir et de paysages à admirer !
Plaines, montagnes, lacs, stations d’altitude et parcs naturels sont au rendez-vous en Isère. Les Pyrénées-Orientales possèdent une biodiversité exceptionnelle avec de nombreux espaces protégés : 11 réserves naturelles, 25 sites Natura 2000 et 28 sites classés. Les Hautes-Pyrénées sont aussi un très beau département permettant la détente et la découverte de paysages fantastiques. On peut y découvrir des lieux mythiques comme Lourdes, le Pic du Midi, Gavarnie, site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco ou encore Cauterets et le Grand Site du Pont d’Espagne.
Des territoires qui protègent leur environnement naturel
Grâce à leurs magnifiques paysages et au développement du tourisme, les départements des régions montagneuses sont souvent des territoires engagés dans l’écologie et la préservation de l’environnement.
Le Conseil départemental de la Haute-Savoie a développé une politique ambitieuse sur la préservation des espaces naturels et leur ouverture au public. Aussi, toutes les actions et politiques publiques menées par le département concernant la mobilité, les infrastructures, l’agriculture et l’économie s’inscrivent dans une politique soucieuse de la préservation de l’environnement. Le département a constitué un réseau d’Espaces Naturels Sensibles (ENS).
Céline nous a raconté le plaisir qu’elle avait à profiter de la nature environnante :
« On a trouvé une petite ville toute mignonne à 15 minutes du bureau, on mettait 30 minutes grand max pour être dans le centre de Grenoble. On habitait à la campagne, dans un bel environnement. Il était facile de sortir se balader dans les champs ou la montagne le soir, après le boulot ou le week-end ».
Le Puy-De-Dôme comme les Pyrénées-Orientales ont aussi mis en place des directives pour mettre au cœur de leur politique la transition écologique. Ce dernier est aujourd’hui l’un des leaders de la transition écologique dans le domaine de l’agriculture. 23 % des surfaces de ce département sont cultivées sans pesticides ni produits chimiques.
Ce sont aussi des départements acteurs du changement qui souhaitent sensibiliser la population à ces questions. En Haute-Savoie, des séances de découverte entièrement gratuites à destination du grand public, sont programmées d’avril à octobre. Ce sont des journées pour passer du temps dans la nature et apprendre à la découvrir sont organisées de façon ludique, artistique ou encore sportive pour ainsi faire prendre conscience de sa richesse et de sa fragilité.
Climat rude ou très agréable
Il ne faut pas se leurrer, la vie à la montagne, en hiver notamment, peut être difficile pour les personnes craignant le froid. Il faut prendre en compte les importantes chutes de neige en altitude, les problèmes de circulation que cela engendre malgré les efforts des municipalités pour saler et déblayer les routes.
Caroline a quitté Paris pour vivre en altitude et nous a aussi parlé de ce petit bémol :
« J’ai choisi d’habiter retirée de tout, à 7 km du premier petit village, en montagne. Je dois tout prévoir quand je remonte chez moi, car si jamais il manque du pain, je dois le faire, sinon c’est une demi-heure de voiture, et en hiver avec la neige, c’est vraiment pénible. Heureusement que je ne fume pas : le premier bar-tabac est à 1h de route aller-retour ! Mais si je suis sincère, je mettais trois quarts d’heure en métro pour aller à mon boulot quand j’étais à Paris, et ceci pour 3 km à vol d’oiseau… »
Chaque hiver, le Conseil départemental du Puy-de-Dôme comme d’autres départements avec une population en altitude, s’attache à maintenir son réseau routier carrossable grâce à un service hivernal. L’objectif de ce service est de limiter au maximum les conséquences des intempéries sur l’activité du département et permettre aux usagers de circuler dans les meilleures conditions.
Pourtant les habitants des montagnes vous le diront : le temps peut vite évoluer dans les hauteurs en raison des différences de température, de pression et d’humidité entre la vallée et les sommets.
Certains départements montagneux de France sont plus tempérés que d’autres. L’Isère fait partie de ces territoires avec un climat plutôt continental, assez froid en hiver et chaud en été ! Petit plus, on y mesure de faibles précipitations et un taux d’ensoleillement très élevé : plus de 2000 heures par an, plus qu’à Bordeaux et Toulouse !
Sports et loisirs diversifiés toute l’année
La montagne est faite pour profiter des sports et des loisirs en pleine nature. La Haute-Savoie l’a bien compris et permet aujourd’hui à ses habitants de découvrir de nombreux lieux pour pratiquer toutes sortes d’activités grâce à une carte interactive disponible sur le site Haute Savoie Experience. Michael est parti vivre à Annecy avec sa compagne. Ils reconnaissent la place importante du sport dans cette région montagneuse :
« Annecy est une station balnéaire. L’été, il y a du monde et l’hiver il y a les sports d’hiver pas loin. C’est très vivant et c’est une ville très sportive. On y croise tout le temps des joggeurs, des vélos, et sur le lac des personnes pratiquant l’aviron. Ça a été déterminant dans le choix de la ville, même si c’est surtout la passion du ski, la beauté des paysages et notre amour de la montagne qui ont prédominé dans le choix. »
L’Isère est un département qui décline une large offre de loisirs à chaque saison : on peut y pratiquer le ski, les raquettes ou des balades en chien de traîneaux en hiver mais aussi faire des randonnées, du trail, de la baignade, ou encore des balades en kayak en été. C’est un département sportif qui compte 3 000 clubs de sport indoor ou outdoor. De grands événements fédèrent l’esprit sportif du département comme la Coupe Icare, la Course de la résistance ou la Foulée Blanche.
Dans le Sud du Jura, autour du Haut-Bugey, Le plateau du Retord propose un large choix de sentiers de randonnées qui deviennent des pistes de ski de fond en hiver. Les Pyrénées-Orientales offrent un large choix de stations balnéaires (10) des stations de montagne (8), des stations thermales (5) et même des ports de plaisance (9).
Les départements s’investissent dans la vie sportive de leur territoire. Le Jura fait partie des départements qui soutiennent plus de quarante événements dont de grandes manifestations telles que : la TransJurassienne, le Tour du Jura cycliste, la Forestière ou encore le Jumping de Lons-le-Saunier.
Convivialité et consommation locale à la montagne
Produits locaux et circuits courts
Les départements montagneux comptent de nombreux producteurs locaux. Toutes les semaines, les habitants des villes et villages de montagne peuvent retrouver sur les marchés de nombreux produits locaux comme le fromage, le miel, les légumes et quelques plats issus de recettes régionales traditionnelles. Pour valoriser le travail de leurs producteurs, de plus en plus de départements mettent en place des actions pour favoriser les circuits courts et s’inscrivent pleinement dans un processus de transition écologique engagé.
De nouvelles pratiques que l’on n’attendait pas forcément émergent également et viennent enrichir l’offre de produits locaux. Ainsi, le Haut-Bugey a accueilli ces dernières années plusieurs brasseurs locaux qui ont choisi le Jura pour y produire leur nectar houblonné !
Dans les Hautes-Pyrénées, la Chambre de l’agriculture accompagne les initiatives des agriculteurs qui souhaitent vendre en circuit court. Dans le Puy-de-Dôme, 3 installations agricoles sur 4 vendent désormais leurs produits en circuit court. Afin d’encourager la transition écologique du territoire puydômois et ainsi contribuer à produire, transformer et consommer local et durable, un plan de soutien aux circuits courts, de près de 1,2 million d’euros, a été voté par le Conseil départemental du Puy-de-Dôme.
Des départements animés toute l’année
Vous pouvez oublier l’idée reçue selon laquelle les départements montagneux sont animés uniquement l’hiver, quand la saison du ski bat son plein. De nombreux événements ont lieu toute l’année dans ces départements qui aiment promouvoir la culture et considèrent celle-ci comme un pilier important pour le développement de la jeunesse.
Par exemple, la Savoie et la Haute-Savoie disposent d’une pluralité d’activités culturelles. Le festival international du film Aventure et Découverte a lieu tous les ans au mois de mai dans la station du Val d’Isère. La station le Grand Bornand en Haute-Savoie accueille en été le festival Au Bonheur des Mômes qui met à l’honneur des spectacles vivants pour le jeune public. En été, on trouve aussi le festival de Chaillol dans les Hautes-Alpes, un événement qui propose une itinérance musicale au cœur de la montagne mêlant musique contemporaine et classique.
Le Jura s’engage dans le champ culturel en finançant des actions de protection et de valorisation du patrimoine (réseau Juramusées), en soutenant les réseaux de création et de diffusion (Les Scènes du Jura, la scène de musiques actuelles du Moulin à Brainans, La Fraternelle à Saint-Claude,…) ainsi que les manifestations et festivals à l’image de Cirque et fanfares à Dole, du Festival de musique baroque du Jura, ou encore du OH! Bugey Festival qui accueille à Oyonnax des artistes de renom tels que Claudio Capéo, Cœur de Pirate et Christophe Willem !
Enfin, en Ariège, on trouve de nombreux sites culturels : pas moins de 17 châteaux forts et 6 grottes fortifiées sont à découvrir dans le département, construits à l’époque de Gaston III, plus connu sous le nom de Gaston Fébus.
Changer de vie à la montagne
Travailler à la montagne
Les stations de ski françaises attirent tous les ans de nombreux touristes, plus de 10 millions chaque année d’après les chiffres de Ouest-France Emploi. Ainsi, on trouve en altitude de nombreux jobs saisonniers dans les secteurs de la restauration (cuisinier, serveur, barman), de l’hôtellerie (agent d’accueil, réceptionniste), de l’animation (moniteur de ski, guide de haute montagne).
De nombreux montagnards travaillent dans les villes proches des stations, d’autres se reconvertissent et décident de créer leur entreprise. Il existe aussi la solution du télétravail lorsqu’il y a la possibilité de le faire. C’est le cas de Caroline, une illustratrice, dessinatrice et graphiste qui s’est installée en altitude avec ses enfants. Elle ne regrette pas son choix et ne se verrait pas retourner vivre à Paris : « Hors de question, ce serait vécu comme un échec, et puis j’ai trois enfants, qui n’ont jamais eu de voisins, qui ne sauraient vivre confinés dans un appartement, sans ski l’hiver, sans rugby l’été… ils font de l’escalade et vivent dehors, ça me fendrait le cœur de devoir les priver de la nature. »
Entre coworkings et dynamique locale
Les stations de ski proposent aujourd’hui divers espaces de travail. Il existe des tiers-lieux avec une connexion haut débit comme celui de Saint-Lary Soulan dans les Pyrénées. Les espaces de co-working en altitude se multiplient et les indépendants et entrepreneurs peuvent avoir à disposition des postes de travail individuels avec une belle vue sur les montagnes. L’espace de co-working Mont Blanc Base Camp en fera rêver plus d’un avec sa vue sur le Mont Blanc. Cet espace met à disposition 28 bureaux bureaux partagés, 2 bureaux privés, une salle de réunion, une salle de conférence ainsi que 2 terrasses dont un rooftop. En Haute-Savoie, on trouve Le Pêle, un espace de co-working moderne et authentique.
Mais ce n’est pas tout ! Dans certains départements de montagne, on trouve une économie largement diversifiée. Par exemple en Ariège, l’économie locale repose sur la sous-traitance aéronautique, comme en témoigne la présence de l’usine métallurgique Aubert & Duval, le premier employeur privé du département. L’agroalimentaire, à l’image de l’atelier de fabrication des glaces artisanales de Philippe Faur. Mais aussi le secteur numérique, grâce à diverses entreprises et startups qui mettent le territoire au cœur de leur projet. Vous pourrez en savoir plus dans notre dossier Travailler en Ariège.
Réaliser un rêve à la montagne
Quitter Paris pour aller vivre en altitude c’est parfois aussi l’occasion de se créer un lieu de vie qui correspond à ses rêves et ses envies. Certains villages de montagnes sont de plus en plus ouverts aux propositions de lieux insolites, respectueux de l’environnement.
S’installer en montagne et construire la maison de leurs rêves c’est le pari qu’on fait Ben et Nico. Ils ont construit une éco-maison à Aucun dans les Hauts-Pyrénées. La ville a été très enthousiasmée par leur projet ambitieux :
« Le village où se situe le terrain a tout pour plaire. Une mairie très vivante avec une page facebook et un site web constamment à jour, un projet de nouvelle école intercommunale en cours de construction et surtout un projet d’éco-quartier afin d’attirer de nouveaux habitants désireux de quitter la ville pour trouver un habitat sain et connecté, la fibre optique allant être installée en même temps que la construction du nouveau quartier ! Un village parfait pour ceux qui veulent quitter la ville ! »
Ces soutiens sont un investissement sur l’avenir et ils contribuent à construire un climat social stable et propice au désir de vivre ensemble et d’entreprendre.
Et vous ? Avez-vous envie de partir vivre à la montagne ?
Dernière mise à jour le 25 novembre 2025
La ruée vers l’or a encore la cote à en croire ces cinq ex-Parisiens qui ont tout quitté pour se lancer dans une nouvelle aventure en Côte-d’Or. Dans cet article, ils partagent leurs expériences, leurs choix et leurs découvertes, sans rien mettre de côté. Les témoignages de Madeleine, Medhi, Alexane, Félix et Lolita pourraient bien vous inciter à quitter Paris pour une vie plus douce et riche d’opportunités en Côte-d’Or !
Paris oui, mais pas pour la vie
Madeleine et Medhi connaissent la capitale comme leur poche. Pendant plus de 33 ans, ils vivent une vie à 100 à l’heure dans le 18ème arrondissement de Paris. Elle, est artiste plasticienne, lui, réalisateur de films. Mais la frénésie quotidienne et une vie à l’étroit dans un 25m2 avec leurs deux filles, auront eu raison de leur enracinement. En 2017, ils prennent la décision de quitter Paris mais sans trop s’en éloigner. La Côte d’Or s’impose alors comme un choix logique, notamment pour Madeleine qui de temps en temps « aime prendre sa dose de capitale ».
De leurs côtés, Alexane et Félix voient leur départ de Paris comme une nouvelle aventure à vivre ! Ces deux épicuriens, n’ont de cesse de s’émerveiller au fil de leurs voyages. Attachée de presse et consultant en stratégie d’entreprises, ils traversent souvent la Côte-d’Or pour rendre visite à leur famille. Un aperçu de la Bourgogne qui leur a suffisamment donné envie de s’y installer : « Nous avons tout quitté, tout laissé à Paris comme nos boulots bien payés pour nous lancer dans cette aventure. La décision de s’installer ici s’est imposée naturellement à tous les deux ».
Francilienne pure souche, Lolita est quant à elle une entrepreneuse dans l’âme ! En quête d’un lieu atypique, pour ouvrir un escape game à proximité de l’Ile-de-France, c’est une enquête préalable au projet qui l’amène à songer à la Côte-d’Or : « Il est apparu que les amateurs d’escape game étaient prêts à faire deux heures et demie de route pour se faire plaisir ».
Les charmes de la vie en Côte-d’Or
Un marché immobilier attractif et atypique !
Poussés par leur envie d’espace, Madeleine et Medhi se lancent à la recherche d’une maison pas trop éloignée de Paris, et à un budget raisonnable. Et, c’est par hasard qu’ils vont avoir le coup de cœur pour une imposante bâtisse de près d’un siècle et demi à rénover. Les souvenirs d’enfance de Madeleine de ses vacances en Bourgogne, finissent de transformer l’opportunité en évidence. C’est ainsi que dans la petite commune de Thenissey, le couple pose ses valises et comble ses envies de liberté comme de proximité.
De son côté, Lolita, à la recherche d’un manoir pour y installer son escape game, parcourt les annonces immobilières : « J’ai fait beaucoup de recherches pour trouver un manoir et pratiquement à chaque fois, je tombais sur la Bourgogne. C’était assez incroyable. Il m’est arrivé de trouver des offres en Normandie mais elles manquaient de singularité. Ici, j’ai pu devenir propriétaire avec mon budget. Je cherchais un petit château fort et lorsque j’ai vu l’annonce, j’ai tout de suite compris que j’avais trouvé la perle rare. Je n’aurais jamais pu acheter un bien semblable ailleurs, c’était bien trop cher ». Et en effet, la demeure située à Vitteaux ne manque pas de cachet avec en plus une vraie histoire qui plaît à la jeune entrepreneure : « Elle est située dans l’enceinte d’un château avec une cheminée monumentale et une chapelle dans le jardin. C’est l’ancienne propriété d’un véritable baron. J’ai adoré réaménager cet endroit à ma guise, avec l’aide d’une décoratrice. Je me suis vraiment fait plaisir ».
Alexane et Félix à Change – Les Cabottes
© Rozenn KREBEL
La Côte-d’Or pour sa nature et son terroir
Si l’immobilier en Côte-d’Or a tout pour plaire à de futurs ex-Parisiens, c’est bel et bien le terroir et l’identité du territoire qui séduisent Alexane et Félix : « On aime la Bourgogne depuis longtemps, pour ses vins mais aussi pour ses paysages qui évoluent au fil des saisons et qui s’offrent comme des tableaux. Nous avons passé beaucoup de week-end ici, entre Paris et Lyon, et avons choisi de nous installer, non pas pour nos racines mais par goût pour la région ».
C’est dans le village de Change situé à l’extrême sud du département qu’ils jettent leur dévolu : « À notre âge, c’est merveilleux de profiter de la nature, du patrimoine et d’un terroir doté d’une forte identité. Nous sommes proches du canal du Centre, de la Voie verte, de la Route des grands crus et de villages renommés comme Chassagne-Montrachet ou Meursault. L’œnotourisme et le cyclotourisme sont très développés ici. Change s’est imposé comme une évidence, ce n’était pas une option d’aller ailleurs ! ». Le couple a déjà ses coups de cœur dans la région à l’image des « trois croix au-dessus de Santenay » et de La Karrière® à Villars-Fontaine, pour sa « culture en pleine nature ». Deux lieux incontournables qu’Alexane et Félix vous invitent à découvrir !
Medhi est, lui aussi, tombé sous le charme des paysages et de la douceur de vivre en Côte-d’Or : « J’aime ma tranquillité. Cette nouvelle vie me convient bien. J’aime particulièrement la vallée et le village de Flavigny-sur-Ozerain ». On le comprend ! Élu « plus beau village de France », il est aussi le lieu de production des emblématiques Anis de Flavigny. En bons néo-bourguignons, après avoir dégusté des « gougères à l’apéritif », Madeleine et Medhi apprécient particulièrement l’imprimerie à l’ancienne Intaglio à Semur-en-Auxois, qui ouvre régulièrement au public.
Alexane et Félix à Change
© Rozenn KREBEL
Une nouvelle vie à taille humaine
Vivre à Paris présente l’avantage de disposer de tous les commerces de proximité à deux pas de chez soi mais Félix et Alexane ne sont pas trop dépaysés en Côte d’Or. Ils profitent même de leur nouvelle vie pour adopter une nouvelle routine. « Ici, il y a tous les services, on ne peut pas demander mieux. Nous mesurons nos déplacements, entre les courses, la recherche de producteurs et de viticulteurs, nos trajets sont optimisés. Et pour les clients, vélos et vélos électriques sont très pratiques ».
Si le couple aime parcourir les routes de Côte-d’Or en deux roues, Lolita s’y retrouve également sur les plus longues distances : « Je fais beaucoup d’allers-retours vers la Seine-et-Marne car ma fille est en garde alternée, mais ce n’est pas un problème. C’est très accessible par la route. Lorsque je suis à Vitteaux, c’est très pratique car j’ai tout sur place : restaurants, boulangerie, blanchisserie, menuiserie, couvreur, cavistes et même un brasseur. »
Medhi et Madeleine quant à eux sont séduits pour « l’école à taille humaine » dans laquelle ils ont vu grandir leurs filles.
Enfin, il y a un détail qui fait l’unanimité : l’hospitalité des habitants. Charmants, disponibles, à l’écoute… les superlatifs ne manquent pas pour décrire l’accueil reçu dans les différentes communes d’adoption.
Vue sur la commune de Change
© Rozenn KREBEL
Changer de vie professionnelle en Côte d’Or
C’est au fur et à mesure des rencontres depuis leur emménagement que Madeleine et Medhi voient naître un tout nouveau projet professionnel. « Bien occupés à nos travaux et à la décoration, nous avons petit à petit rencontré des artisans : tailleur de pierre, céramiste et souffleur de verre, qui partagent la même sensibilité artistique que nous. De rencontre en rencontre, nous avons construit un véritable réseau ». Aujourd’hui, le couple a ouvert une boutique de meubles et objets de décoration soigneusement restaurés dans le cœur de Dijon. Pour eux, « cette histoire s’est écrite au fur et à mesure et n’aurait pas pu avoir lieu ailleurs ».
Reconversions réussies elles aussi pour Félix et Alexane ! C’est sans regret qu’ils ont investi dans un petit village d’hébergements insolites appelé Les Cabottes : « Nous proposons à la location des tiny houses, des petites maisons en bois éco-responsables avec une terrasse et un espace extérieur, équipées d’un bain nordique individuel chauffé au bois. Le tout avec une vue imprenable sur les vignes ! Nous avons également un gîte de charme et une maison d’hôtes en pierre et habitons sur place pour servir nos clients. Nous cuisinons nous-mêmes, tout est fait maison à base de produits frais et locaux et nous partageons nos adresses coups de cœur de vignerons ».
Lolita quant à elle a réussi l’ouverture de son escape game : « En Côte d’Or les clients viennent essentiellement de Paris ou de Lyon et prennent plaisir dans cette aventure exceptionnelle qui dure une soirée et une nuit. Ils se plaisent beaucoup dans le coin ils en profitent pour visiter les environs et les sites touristiques à proximité. J’accueille aussi plusieurs semaines dans l’année de petits groupes. Mon planning est bien rempli ! ».
Madeleine et Medhi dans leur boutique à Dijon
© Rozenn KREBEL
Si les premiers-pas en Côte d’Or de nos 5 ex-Parisiens vous ont donné envie de partir à la découverte du territoire, complétez votre approche de la Côte-d’Or avec notre article « Partir vivre en Côte d’Or ». Et si, comme eux, vous avez envie de vous reconvertir, des opportunités de reprises sont détaillées ici !
Et si, comme Madeleine, Medhi, Alexane, Félix et Lolita, vous êtes prêt pour partir vivre en Côte d’Or et vous aimeriez un peu d’aide pour votre recherche d’emploi ou vos démarches d’installation, contactez dès à présent l’agence d’attractivité qui se fera un plaisir de vous renseigner et vous accompagner :
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Photo principale : Lolita à Vitteaux
Dossier réalisé en partenariat avec Côte-d’Or Attractivité
Dernière mise à jour le 21 novembre 2025
Avec ses somptueux châteaux, ses richesses naturelles exceptionnelles, ses grands crus en plein renouveau et ses pandas stars, le Loir-et-Cher aurait pu prendre la grosse tête. C’est pourtant tout l’inverse dans ce département discret mais fier de ses racines qui a su grandir à contre-courant et qui distille ses pépites à ceux qui osent s’y arrêter. Oubliez tout ce que vous pensiez connaître et venez découvrir un département aussi vivant qu’apaisant qui vous offre le luxe d’une vie où l’on prend son temps.
Le Cadre de vie
Vivre avec la nature
La Loire au fil de l’eau
Si la vallée de la Loire est mondialement connue pour ses somptueux châteaux, c’est aussi le cadre idéal pour d’agréables sorties en famille. Avec leur relief plat, les bords de Loire se prêtent parfaitement aux balades à vélo, même pour les plus petits mollets. De Saint-Dyé à Blois, vous empruntez un circuit pittoresque d’une quarantaine kilomètres. À pied, vous pourrez vous lancer sur l’un des nombreux sentiers de randonnée, dont le GR3, plus ancien GR de France qui vous emmènera à la découverte des plus beaux joyaux architecturaux. Dans tous les cas, le pique-nique sera le bienvenu pour un déjeuner paisible sur l’herbe, bercé par le bruit des flots.
La Loire se découvre aussi depuis son lit. Pour une promenade atypique, optez pour une descente en canoë. Pour un moment hors du temps, embarquez au coucher du soleil sur un futreau ; fermez les yeux et sentez la douceur de vivre s’emparer de vous sur ce petit bateau traditionnel.
Plongée naturelle au cœur de la Sologne
Agréablement sauvage, la Sologne est le rendez-vous des amoureux de nature qui cherchent un endroit calme et paisible où se ressourcer. Ici, les forêts couvrent les trois-quarts du territoire et vous offrent à chaque saison une nouvelle expérience. Au printemps, le violet des landes de bruyères vient se mêler aux nuances de verts de la nature qui se réveille. L’été, les arbres vous promettent d’agréables promenades rafraîchissantes. À l’automne, le brame du cerf est un spectacle époustouflant. Ce moment d’exception où le son rauque et profond de l’animal vient briser le silence qui vous entoure est un souvenir qui restera gravé dans toutes les mémoires.
Envie d’un peu plus de bleu ? Direction l’un des 3 000 étangs de Sologne pour une balade à pied ou à vélo à la découverte de la faune et de la flore qui peuplent les lieux. À Mont-près-Chambord, vous découvrirez le plaisir de la baignade naturelle dans un bassin de 2 000 m2. Une expérience inédite et 100% écologique, grâce à un processus biologique de traitement de l’eau sans chlore ni produit chimique !
Baignade naturelle à Mont-près-Chambord
©Nicolas Derré – Conseil Départemental 41
La vallée du Cher, des coteaux aux pandas
À la fois cachée et sur le devant de la scène, la vallée du Cher a deux visages. Le premier, celui d’un territoire naturel aussi préservé qu’insolite avec ses villages troglodytes. Mosaïques de coteaux, la vallée du Cher fait la part belle au terroir et se dévoile au détour de son vignoble. Le Cher qui le traverse est aussi la source de nombreuses activités sur et en bord de l’eau. L’été, le Parc Plage de Montrichard permet de se baigner, de profiter des terrains de beach soccer et de volley, ou de louer des canoës et pédalos pour descendre la rivière.
L’autre visage, c’est celui mondialement connu du Zoo Parc de Beauval qui a attiré en 2024 pas moins de 1,9 millions de visiteurs ! Venez faire la connaissance de vos nouveaux voisins, Yuan Zi, Huan Huan et leurs dernières nées, les petites jumelles Yuandudu et Huanlili. Mais Beauval ne se réduit pas à ses pandas géants. Sur ses 45 hectares, le parc accueille compte plus de 35 000 animaux de 800 espèces, dont certaines uniques en France. Koalas, tigres blancs et grands hippopotames, n’ont pas fini d’émerveiller petits et grands ! Récemment de nouveaux résidents sont arrivés : les singes dorés, une espèce rare et spectaculaire. Leur arrivée renforce non seulement la mission de conservation du Zoo Parc de Beauval, mais enrichit également l’expérience de tous les visiteurs qui viennent découvrir les merveilles du Loir-et-Cher.
Saint-Aignan en bateau
©SudValdeLoire
Un Vendômois bucolique
Au nord du département, partez à la rencontre du Vendômois. Si Vendôme tient la vedette avec son image de raffinement et de luxe (renforcé par la présence du groupe LVMH qui y a ouvert en 2020 son atelier référence dans la maroquinerie de cuirs précieux), ce n’est pas le seul attrait de la ville ! Pour en apprécier toute la mesure, vous pouvez vous rendre au château des Bourbon-Vendôme. Depuis la colline, vous profiterez d’une vue panoramique sur toute la ville. En redescendant, n’hésitez pas à vous perdre dans son centre historique et à flâner entre ses boutiques.
Territoire attachant et plein de charme, le Vendômois se découvre aussi bien au-delà de l’élégante Vendôme. À pied ou à vélo sillonnez les petites routes peu fréquentées pour découvrir une campagne bucolique et ses agréables villages troglodytes. Parmi les haltes à ne pas manquer, le petit village de Lavardin a été classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Vous ne devriez pas rester insensible à la quiétude qui se dégage de ses paysages. La découverte du village troglodyte de Trôo offre pour sa part, une plongée dans l’histoire du département. Prenez le temps de vous intéresser à son riche patrimoine et laissez-vous charmer par cette jolie cité aux ruelles pittoresques et à la nature préservée. Enfin, si vous souhaitez vous mettre au vert, vous pouvez vous rendre au jardin remarquable du Plessis Sasnières, le plus anglais des jardins loir-et-chérien !
Un patrimoine royal
Vivre dans le Loir et Cher, c’est aussi côtoyer quotidiennement, les plus somptueux châteaux de France. Le plus célèbre et le plus impressionnant est sans nul doute le Château de Chambord, dont le parc est aussi vaste que Paris intra-muros ! Au cœur du plus grand parc forestier clos d’Europe, les superlatifs manquent pour décrire ce bijou d’architecture royal qui mérite plus d’une visite. L’avantage, c’est qu’en habitant juste à côté, vous pourrez y revenir autant que vous voulez. Régalez-vous d’un agréable pique-nique dans le parc, sillonnez les 20 km de sentiers et pistes aménagés dans les jardins ou vibrez sur la programmation éclectique du château tout l’été.
Poursuivez votre découverte avec le Domaine de Chaumont-sur-Loire. Cette résidence d’artistes posée en bord de Loire et dotée de superbes jardins, accueille de nombreuses expositions et évènements. Plus intimiste, le château de Cheverny pourrait bien vous rappeler quelques souvenirs d’enfance, puisque c’est lui qui a inspiré le Château de Moulinsart à Hergé. Les fans de Tintin pourront d’ailleurs y découvrir l’exposition consacrée au célèbre personnage de BD, et repartir avec un souvenir de leur héros favoris grâce à la nouvelle boutique entièrement dédiée à l’univers du célèbre reporter. Amateurs de couleurs et de senteurs, sachez que Cheverny est aussi connu pour son incroyable ruban de 500 000 tulipes, à contempler chaque année au printemps. Quatre époques et quatre styles pour le Château de Blois qui abrite la fameuse salle des généraux décorée de lustres et fleurs de Lys. Promenez-vous également dans le centre-ville de Blois, qui regorge lui aussi de trésors historiques. Si le sujet vous intéresse vous devriez vous régaler en Loir-et-Cher. En effet, le département compte de nombreuses autres demeures plus intimes, chacune possédant son charme et son caractère. Toutes les citer ne leur rendrait par honneur, mais vous pouvez déjà vous intéresser aux châteaux de Beauregard, Villesavin, ou encore Talcy !
Et comme la terre semble encore plus belle vue du ciel, vous pourrez vous offrir l’expérience magique d’un vol en montgolfière au-dessus de ces paysages sublimes. Le Loir-et-Cher est le territoire qui compte le plus d’aéronautes, vous trouverez forcément celui qui vous fera vivre un moment unique.
Château de Cheverny
©Château de Cheverny
L’art de bien vivre
Ici, les produits du terroir sont aussi nombreux qu’ils sont goûteux. Dans vos paniers, des fromages de chèvre comme le Selles-sur-Cher, ou de vache comme le petit Trôo, de bonnes gariguettes de Sologne, d’excellentes asperges ou encore de savoureux miels. Envie de plaisirs sucrés ? La célèbre tarte Tatin est née ici et reste un incontournable des tables loir-et-chériennes. Vous découvrirez aussi la biscuiterie de Chambord et fondrez de plaisir pour le chocolat Poulain, né à Blois et toujours fabriqué aujourd’hui dans l’usine blésoise Choco Barou. En accompagnement, optez pour l’une des 8 AOP viticoles du territoire. Tantôt, rouge, rosé, blanc ou pétillant, les vins de la vallée du Cher et de Cheverny (Cour-Cheverny) se font une place dans la cour des grands.
L’association En direct de nos Fermes recense les nombreux exploitants qui vous ouvrent leurs portes pour des ventes directes ou des cueillettes libres. Une belle idée de sortie pour joindre l’utile à l’agréable ! Autre idée pour des produits royaux, les jardins-potagers de Chambord revendent leurs productions en circuit-court. Enfin, pour une occasion particulière, pourquoi ne pas vous offrir le luxe d’un dîner gastronomique, dans l’un des 7 étoilés du département ?
Dégustation de produits locaux
©Enola Création – ADT41
La culture et les loisirs
L’offre culturelle
Il n’y a pas que les châteaux en Loir-et-Cher. La Halle aux Grains accueille la Scène Nationale de Blois et propose une programmation de référence faisant la part belle au théâtre et à la danse. Au total, une cinquantaine de spectacles et près d’une centaine de représentations ont lieu chaque année avec des temps spécifiques adaptés au jeune public. Toujours à Blois, le cinéma Les Lobis est le rendez-vous des cinéphiles amateurs d’art et d’essai. Le lieu propose des avant-premières restaurées ou inédites, des rencontres et débats et accueille aussi « All that Jazz ». Cette programmation de concerts met à l’honneur les grands noms contemporains de Kyle Eastwood à Ibrahim Maalouf en passant par Fred Wesley ou Stacey Kent.
Pour des sorties ludiques, rendez-vous dans l’une des 130 bibliothèques du territoire. Vous y trouverez des trésors de lecture et profiterez de rencontres, ateliers enfants ou p’tits dèj numériques. Amoureux des mots, ne manquez pas non plus l’œuvre de l’artiste Ben qui a recouvert le mur extérieur de la Fondation du Doute de ses célèbres citations. Pour les mélomanes, le Loir-et-Cher compte aussi 50 écoles de musique.
Fondation du Doute à Blois
©Philippe Nannetti
La vie associative et sportive
Le grand avantage d’une vie dans le Loir-et-Cher ? Avoir enfin du temps à consacrer à vos loisirs favoris. Dans cet environnement préservé, la nature est un terrain de jeu infini. À pied, en marchant ou en courant, ou à vélo, vous profiterez des nombreux sentiers et de plus de 1 000 km de pistes cyclables. Sur l’eau, la Loire, le Cher ou les étangs de Sologne permettent la pratique de nombreuses activités, du canoë au paddle en passant par le bateau ou la nage. Lorsque la météo ne se prête pas à la pratique extérieure, découvrez Agl’eau, le complexe aquatique de Blois. En intérieur, un univers sportif avec un bassin de 25 mètres et une fosse de 5 mètres, un espace ludique avec toboggan, rivière et cascade, un univers dédié au bien-être et à la balnéothérapie et un espace forme et fitness. À l’extérieur, un bassin d’été et des terrains de jeu vous promettent d’agréables journées entre amis ou en famille.
Sportifs dans l’âme, les Loirs-et-Chériens sont aussi de fervents supporters. À leurs côtés, prenez place dans les tribunes pour soutenir l’ADA Blois, l’équipe de basket de la ville, en Pro B ! Sur la pelouse, venez encourager le Sologne Olympique Romorantin ou le Blois Football 41. Amateur d’équitation ? Assistez au Generali Open de France qui a lieu chaque année pendant 3 jours à Lamotte-Beuvron, siège de la fédération française d’équitation. Côté court, on joue sur terre battue lors des Internationaux de tennis de Blois – ATP Challenger. Internationaux, étoiles montantes, amateurs et professionnels confirmés se rencontrent lors de ce tournoi évènement.
Tous derrière l’ADA Blois
©Tuan Nguyen
Une programmation riche et variée
Quand les châteaux se mettent en scène
Les Châteaux de la Loire forment un patrimoine bien vivant qui n’hésite pas à se mettre en scène. Cheverny est peut-être le plus festif des domaines royaux avec une programmation variée tout au long de l’année. En juin, ne manquez surtout pas Jazz’in Cheverny. Amateurs ou curieux, se retrouvent pendant trois jours dans ce cadre d’exception qui accueille les grands noms du style dont Melody Gardot, China Moses ou encore Thomas Dutronc et Les Esprits Manouches. Cheverny prend aussi des allures italiennes lors d’un week-end vénitien. Un univers féerique et festif créé par les milliers de costumes colorés et les jardins illuminés d’autant de bougies. Ambiance sportive lors du Marathon de Cheverny qui se termine chaque année face au château et du Trail des Châteaux de la Loire qui comporte 2 boucles au choix de 31 ou 63 km. En octobre enfin, la Fête des Vendanges de Cheverny est parrainée par des habitants de marque que sont Pierre Souchon et Ours, les fils d’Alain Souchon.
Place à la nature avec le Festival International des Jardins au Château de Chaumont-sur-Loire. Chaque année, d’avril à octobre, paysagistes et artistes du monde entier rivalisent de créativité pour mettre en scène des décors aussi surprenants que spectaculaires.
Enfin, pour en prendre plein les yeux, direction le Château de Blois pour un son et lumière royal. Si Blois m’était conté vous offre l’occasion de revivre une partie de l’histoire de France grâce à une mise en scène épatante sur les voix de Pierre Arditi ou Fabrice Luchini. Une prouesse technique qui se répète chaque soir d’avril à septembre, dès la nuit tombée.
Son et Lumière au château royal de Blois
©Pashrash
Évènements musicaux et culturels
Ambiance radicalement différente dans le complexe aquatique de Blois qui accueille chaque année en juin la plus grande électro pool party de France. DJ, piscine et jeux gonflables font de cet évènement un moment 100% festif. Pour un pur moment d’émerveillement, direction les Nuits de Sologne, qui réunit depuis près de 17 ans, 20 000 petits et grands enfants pour un spectacle pyrotechnique de haute voltige.
Les adeptes de musiques apprécieront aussi le Festival Rockomotives qui fait monter sur scène chaque année des têtes d’affiches comme Alain Bashung, Christine and the Queens et Yann Tiersen, aux côtés de jeunes artistes encore peu connus. Les concerts, qui ont lieu au Minotaure, à la chapelle Saint-Jacques ou encore dans les bars vendômois, rassemblent plus de 5 000 spectateurs. À quelques kilomètres de là, le Festival de Montoire vous propose quant-à lui, un tour du monde musical grâce à une série de spectacles, concerts, et animations autour de la danse et du folklore. Vous pourrez aussi découvrir Festillésime 41, un festival qui célèbre les arts vivants au travers de 80 spectacles qui ont lieu annuellement dans tout le Loir-et-Cher.
Plus de 40 000 passionnés se retrouvent chaque année aux Rendez-vous de l’Histoire. Pendant cinq jours à la mi-octobre intellectuels, historiens ou figures politiques confrontent leur point de vue et échangent avec le public lors de conférences et débats dans les lieux culturels blésois. Si vous aimez le partage d’idées et les dialogues inspirants, vous pourrez aussi assister aux TedXBlois. Sur le modèle des célèbres conférences, l’initiative blésoise propose des expériences inédites du talk inspirant à la performance artistique ou humoristique.
Passionnés de bulles, ne manquez pas BD Boum, l’un des 5 premiers festivals de BD français qui rassemble chaque année plus de 200 auteurs dans une atmosphère familiale et conviviale. Artistes et amateurs de photographie, vous pouvez aussi découvrir les Promenades Photographiques qui se déroulent chaque année depuis plus de 17 ans, pendant 2 mois. Un grand festival qui met en valeur la photographie d’hier et d’aujourd’hui et permet la rencontre avec des photographes reconnus autant qu’avec la jeune génération montante. Enfin, l’Artecisse Festival H²O ambitionne de conjuguer culture, art et environnement en Vallée de la Cisse. Au programme des ateliers, des expositions photos, des projections, ou encore de la musique et des lectures le tout au bord de l’eau.
Promenades Photographiques
©Laurence Mary CCTV
Climat et environnement
Un département bien connecté
Et si on vous disait qu’une telle vie est accessible à moins d’une heure de Paris ? Le calme de la nature, la richesse d’une vie simple et apaisée, le plaisir de retrouver le temps de faire ce qu’on l’aime… tout cela et bien plus se trouve en fait à portée de train ! Grâce à la liaison TGV Vendôme-Paris Montparnasse, la capitale n’est qu’à 42 min. Depuis Blois, il faut compter 1h30 pour rejoindre la gare d’Austerlitz en intercité. Si vous préférez le calme envoutant de la Sologne Loir-et-Chérienne, la capitale n’est qu’à 45 min grâce à la gare SNCF des Aubrais. Une aubaine si vous souhaitez quitter Paris sans trop vous éloigner et adopter un style de vie totalement différent tout en ayant le luxe de remonter quand vous le souhaitez.
Le Loir-et-Cher dispose aussi d’un maillage routier efficace qui met Orléans et Tours à moins de 60 km de Blois. Grâce à l’A10, rejoignez les plages de Charente-Maritime en moins de 3 heures. C’est également le temps qu’il vous faudra pour rejoindre le Puy de Dôme grâce à l’A71. Une proximité idéale pour s’offrir de belles escapades à la mer ou à la montagne.
Climat
Au cœur de la Région Centre-Val de Loire, le Loir-et-Cher possède un climat océanique doux, généralement tempéré. Au Sud-ouest, la Sologne bénéficie d’un microclimat avec des variations thermiques plus importantes. Dans son ensemble, le Loir-et-Cher dispose d’un ensoleillement supérieur à Paris avec 1743 heures de soleil par an en moyenne. Concernant les précipitations, en 2020, on recensait 534 mm de pluie à Blois, un chiffre nettement en dessous de la moyenne nationale (773 mm) et même inférieur aux précipitations parisiennes (644 mm) !
Vous l’avez compris, le Loir-et-Cher est une terre de possibles qui vous ouvre les portes d’une nouvelle vie plus en harmonie. Si vous êtes convaincus, notre article S’installer en Loir-et-Cher vous aidera à anticiper un départ serein et bien organisé. Et pour découvrir toutes les opportunités professionnelles rendez-vous dans notre dossier Travailler en Loir-et-Cher.
Et si vous voulez de l’aide pour concrétiser votre mobilité dans le Loir-et-Cher, demandez à être rappelé ! Vous pourrez ainsi bénéficier de conseils pour accélérer votre projet d’installation.
Douceur de vie en Loir-et-Cher
Photo principale : Pique-Nique en bord de Cher ©Cyril Chigot – CD41
Dossier réalisé en partenariat avec Be LC Agence d’attractivité de Loir-et-Cher #fiersduloiretcher
Dernière mise à jour le 21 novembre 2025
Un ex-Parisien en parle
« Notre souhait était de nous installer dans une ville avec une véritable identité, et non dans une simple banlieue résidentielle (…). Ce qui nous a vraiment séduits, c’est le cœur piétonnier du Mans et sa proximité avec Paris »
Frederic et sa famille au Mans
La balade nature
Avec 117 000 hectares de forêts, la Sarthe est le département le plus boisé des Pays-de-la-Loire. Il possède 20 Espaces naturels sensibles. Ces ENS hébergent de nombreuses espèces protégées comme le pique prune, l’hélianthème en ombelle et 21 espèces de chauves-souris. Avec plus de 3 600 km de circuits de randonnées dont 700 km pour les 7 GR qui la traversent, le marcheur est roi en Sarthe. La randonnée Le Haut Fourché est un petit circuit de 3 km au cœur des Alpes Mancelles. Cette promenade en pleine nature vous fera découvrir un très beau panorama sur la Vallée de la Sarthe et le village de Saint-Léonard-des-Bois.
Pique-nique en Sarthe
© Pascal Beltrami – Sarthe Tourisme/p>
L’événement immanquable
En juin chaque année (les 14 et 15 juin en 2025), la course mythique des 24 Heures du Mans rassemble autour de 250 000 passionnés qui suivent les 62 voitures engagées. L’épreuve a fêté son centenaire en 2023, battant alors son record historique avec 325 000 spectateurs ! De multiples épreuves déclinent cette course d’endurance (moto, camion, karting, vélo, roller…). Et les 140 véhicules d’exception du musée des 24 Heures, ouvert toute l’année, racontent l’épopée de l’automobile.
24H du Mans
© CD72
Le lieu incontournable
Propriété du Département de la Sarthe, l’Abbaye Royale de l’Épau est un site d’exception. Située à l’entrée de la ville du Mans, elle fut fondée en 1229 par Bérengère de Navarre, veuve de Richard Cœur de Lion.
Vous pourrez y admirer son impressionnante architecture cistercienne et le gisant de Bérengère de Navarre. C’est un lieu très animé, où se déroulent des évènements culturels comme le Festival de l’Epau, les siestes Teriaki ou encore des expositions de photos. La mise en place d’un jardin permaculturel et d’un « Café des Moines » permet de faire une pause gourmande avec les produits issus du jardin.
Abbaye Royale de l’Epau
© CD72
Economie
La Sarthe compte 340 000 actifs au total dont 196 000 salariés. Les secteurs les plus représentés sont le commerce et les services (40%) suivis par l’administration publique, la santé, l’enseignement et l’action sociale (32%) puis l’industrie (19%) avec une représentation significative de l’automobile et de la mécanique. Le secteur de la finance/assurance compte plus de 9 200 emplois. L’agroalimentaire (6%) adossé à l’agriculture (1,6%), le transport/logistique (6%), le BTP (6%) et la santé mais aussi le luxe (maroquinerie, lingerie…) rassemblent de belles opportunités d’emploi. Enfin, la filière de l’acoustique est reconnue au niveau international. Pour les entrepreneurs, la Sarthe a mis en place divers dispositifs pour aider le développement des entreprises : incubateurs, pépinières, subventions, etc.
Waap © Simon Lagoarde
Ça s’est passé ici
Saviez-vous que deux pionniers américains de l’aviation avaient réalisé leur premier vol en public dans la Sarthe ? Orville et Wilbur Wright, ingénieurs en aéronautique, construisent en 1901 un premier planeur pouvant porter un pilote. C’est en août 1908 qu’ils réalisent les premiers vols en public, sur l’hippodrome des Hunaudières, non loin du mythique circuit des 24H du Mans, sous les yeux des pionniers de l’automobile et de l’aviation..
Archives Départementales de la Sarthe
Le point historique
Bérengère de Navarre, mariée à Richard Cœur de Lion, était reine d’Angleterre, reine de Chypre, duchesse de Normandie et comtesse de l’Anjou et du Maine. Après la mort de son époux, elle est venue s’installer au Mans, la cité Plantagenêt, en 1204. Durant ses dernières années, elle a fait construire l’Abbaye Royale de l’Epau où repose désormais son gisant, après avoir été longtemps à la Cathédrale du Mans.
Abbaye Royale de l’Epau
© CD72
Elle est passée par là
Désignée meilleure jeune joueuse d’Euroligue féminine en 2020, la Basketteuse Iliana Rupert a été formée au Club de Coulaines. Avec sa partenaire Alexia Chartereau, cette médaillée de bronze aux JO de Tokyo en 2021 et médaillée d’argent aux JO de Paris en 2024, fait rayonner le département dans notre pays et à l’international. Une ambassadrice de talent pour la Sarthe !
©Iliana Rupert
Les bonnes adresses
Si vous venez découvrir la Sarthe le temps d’un week-end, vous passerez surement par sa préfecture Le Mans. Dans la ville, ne manquez pas un arrêt au Café Folk, savoureuse cantine végétarienne. Anne-Charlotte et Elodie y proposent une cuisine locale et de saison et un brunch le samedi !
Saint-Leonard
©Pascal Beltrami – Sarthe Tourisme
Le point gastronomie
La marmite sarthoise est un plat hivernal qui fait partie des spécialités culinaires de la Sarthe. Ce plat a été inventé par le Chef Claude Oréal. On retrouve dans cette marmite du poulet, du porc, des légumes de saison comme le chou, la carotte, les champignons et le vin de jasnières. Ce plat met à l’honneur la volaille, dont les célèbres et goûteux Fermiers de Loué, bien connus des Français !
Photo principale : © Pascal Beltrami – Sarthe Tourisme – La Vélobuissonnière – Saint-Léonard-des-Bois – Alpes Mancelles
Dernière mise à jour le 25 novembre 2025
Vous souhaitez quitter la capitale pour une vie plus au vert ? On vous comprend ! C’est ce qu’a fait Marc-Antoine : désireux de quitter Paris depuis quelques mois, il a franchi le cap grâce à une aide précieuse, celle de son employeur, MBDA. Ingénieur de formation, il a su faire coïncider ses envies d’espace et ses ambitions professionnelles. Comment ? En rejoignant le site de MBDA à Bourges. Une mobilité interne facilitée à chaque étape par l’entreprise, qui a la volonté de recruter de futurs talents et surtout de les garder ! Marc-Antoine vous explique… suivez le guide !
Le Paris de la jeunesse
Comme de nombreux étudiants, Marc-Antoine s’installe à Paris après son bac pour faire des études d’ingénieur. C’est sur les bancs de l’école préparatoire qu’il fait la rencontre de sa future épouse, elle aussi ingénieure. Pour Marc-Antoine, la vie parisienne est avant tout un choix logique : « C’est à Paris que l’on trouve les meilleures écoles dans mon domaine. Je me suis donc installé en région parisienne, à Versailles. Les opportunités d’emplois ne manquent pas non plus, on trouve facilement du travail ».
Pendant plusieurs années, Marc-Antoine profite de la vie festive et culturelle de la capitale. Il apprécie particulièrement le fait de pouvoir facilement voyager partout en France grâce à l’offre de transports.
En 2017, il intègre MBDA, leader européen dans le secteur de la défense, dont le siège se trouve au Plessis-Robinson (92) : une opportunité à ne pas manquer pour Marc-Antoine, tout juste diplômé. Il s’installe dans un appartement du XVème arrondissement avec son épouse. C’est la vraie vie parisienne pour le couple, qui profite de tous les avantages que la ville a à leur offrir.
Site MBDA
Quitter Paris, une décision logique
L’arrivée d’un enfant, le déclic
Peu après la naissance de leur premier enfant en juillet 2019, Marc-Antoine et son épouse ont des envies d’espace pour construire leur vie de famille. Ils envisagent alors de quitter Paris pour une vie plus au vert. Une décision logique pour le couple : « Nous voulions vraiment avoir une maison avec un jardin. Depuis que nous avions quitté la vie étudiante et que nous sommes devenus parents, nous sortions moins le soir. On profitait beaucoup moins des atouts de la vie parisienne. C’était le bon moment ! ».
Une opportunité professionnelle chez MBDA à Bourges comme accélérateur
C’est à l’occasion d’un « Point d’Étape Professionnelle » organisé à 30, 40 et 50 ans chez MBDA que Marc-Antoine va voir son projet de mobilité s’accélérer. Ce temps fort lui permet d’avoir une meilleure connaissance de lui-même et de ses souhaits d’évolution grâce à l’intervention d’un coach. La formation permet aussi d’en savoir plus sur les activités des autres sites de l’entreprise et de rencontrer des collaborateurs de tous horizons. Le dispositif lui a donné toutes les clés pour prendre en mains le futur de sa carrière.
C’est en échangeant avec des collègues du site de MBDA à Bourges qu’il a connaissance d’une opportunité : le recrutement d’un responsable d’activités équipements, accélérateur intégré et avant-projet pour le développement de moteur de missiles. Un poste qui correspond en tous points à son projet de mobilité et à ses ambitions professionnelles. Il faut dire que la mobilité interne est importante chez MBDA. Au total, elle concerne 9% des collaborateurs chaque année !
Les équipements chez MBDA
Une installation facilitée
Durant la phase de recrutement, Marc-Antoine profite des entretiens réalisés sur le site de Bourges pour visiter la région : « Après les entretiens d’embauche, je passais un maximum de temps sur place pour faire du repérage, durant une journée voire parfois le week-end entier ».
Pour faciliter son installation, Marc-Antoine peut compter sur le soutien du service Ressources Humaines de MBDA qui l’accompagne de manière concrète à chaque étape. Tout d’abord, dans la recherche d’un logement à Bourges. Son employeur lui accorde des jours de congés pour lui permettre de visiter des logements, il prend également en charge son déménagement : « Chez MBDA, la mobilité interne est vue de manière positive et est encouragée. L’entreprise proposait également d’aider mon épouse à trouver du travail sur place ».
Contrairement aux difficultés souvent rencontrées dans la capitale, le couple trouve assez rapidement un mode de garde pour leur fils. Ils enchainent les entretiens avec des assistantes maternelles et trouvent la perle rare en seulement quelques jours. À noter que MBDA à Bourges propose aussi des places en crèche pour ses salariés.
D’abord en location durant six mois, Marc-Antoine et son épouse poursuivent les visites de biens dans l’espoir de devenir propriétaires. C’est désormais chose faite depuis le mois de juillet 2022 ! « C’était plus simple d’être déjà sur place pour les recherches. Il y a pas mal de biens sur le marché et les prix sont bien plus attractifs qu’à Paris. Mais nous recherchions ce que tout le monde recherche : une maison avec jardin, si possible, sans travaux. Il fallait donc être très réactif ! Être déjà sur place était un sérieux avantage » nous explique le néo-berruyer.
Vue aérienne du site MBDA de Bourges
Une intégration réussie
…aussi bien professionnelle
Ambiance de travail, temps de transports, cadre de vie, Marc-Antoine, désormais bien installé à Bourges, y voit beaucoup d’avantages : « Outre mon métier qui a évolué, je vois aussi beaucoup d’autres points positifs. Ma femme et moi passons beaucoup moins de temps dans les transports. Elle est seulement à 5 min de vélo de son bureau et moi je peux rejoindre l’entreprise en 15 min de voiture ou 30 min de vélo. J’alterne les deux possibilités durant la semaine ! ». Autre point positif, le cadre de travail : « Le site de Bourges est implanté au milieu de la nature. De mon bureau, je peux entendre les oiseaux, c’est un plus ! ».
Preuve qu’il fait bon travailler chez MBDA à Bourges, l’entreprise est classée dans le top 40 du classement Universum parmi les employeurs les plus attractifs auprès des cadres et ingénieurs. À son arrivée sur le site de Bourges, Marc-Antoine s’est très vite intégré à l’équipe qu’il prend plaisir à côtoyer en dehors des heures de travail, pour faire du sport ou sortir le soir.
Les perspectives sont au beau fixe pour Marc-Antoine, et son environnement de travail évolue de manière positive avec bientôt de nouveaux locaux modernisés.
Découvrez MBDA
…que personnelle !
Bourges a largement conquis le cœur de l’ex-parisien. D’ailleurs, sa proximité avec la capitale (moins de 2h30) lui permet d’y retourner facilement pour ses déplacements professionnels comme personnels. Une proximité que Marc-Antoine a tenu à souligner : « Bourges est assez prêt de la capitale pour y retourner aisément mais assez loin pour ne pas faire d’elle une ville dortoir. Cela permet à Bourges d’avoir une vraie identité et sa propre offre culturelle ».
Depuis son arrivée, l’ingénieur s’est pleinement intégré à la vie sociale, culturelle, sportive et festive berruyère. Il a notamment participé au Printemps de Bourges, assisté à plusieurs événements culturels et s’est inscrit au club de volley de la ville. Le week-end, il en profite pour faire le plein de nature dans les environs. Ce ne sont pas les activités qui manquent pour rythmer son nouveau quotidien : balades en forêt, dégustations de vin et visites du riche patrimoine historique de la région.
Vue aérienne du Marais de Bourges ©ELegouhy
Pour les indécis, Marc-Antoine a un petit conseil pas désintéressé : « Chez MBDA, on fait des choses intéressantes techniquement, les équipes sont passionnées et sympathiques et le cadre de vie est formidable. Vous pouvez foncez ! ».
Pour rejoindre Marc-Antoine chez MBDA à Bourges, sachez que vous avez l’embarras du choix ! L’entreprise recrute dans les domaines de l’ingénierie, de la production et du support clients. Les expertises recherchées sont multiples : ingénierie électronique, développement de logiciel, production d’équipements mécaniques, … À vos CVs !
Dernière mise à jour le 21 novembre 2025
S’il y avait une agglomération dynamique à 1h30 de Paris en TGV, proche des stations de ski et dotée d’un riche patrimoine gastronomique et viticole, vous seriez sans doute tenté de vous y établir ? Bonne nouvelle : le Grand Chalon, en Saône-et-Loire, correspond exactement à cette description ! Ce n’est pas pour rien qu’elle a été classée 3ème agglomération la plus attractive de France selon le baromètre Arthur Loyd 2019, dans la catégorie des agglomérations de 100 000 à 200 000 habitants. Pour découvrir toutes les richesses qui vous attendent en venant vivre à Chalon-sur-Saône, il ne vous reste qu’à consulter ce dossier.
Vivre à Chalon-sur-Saône pour profiter de la nature, des belles pierres et de la gastronomie !
Le territoire du Grand Chalon, c’est bien sûr la ville de Chalon-sur-Saône, avec ses belles maisons à colombages, ses bords de Saône si agréables, son centre-ville animé, mais c’est aussi la cinquantaine de villages environnants, où conjuguer espace, sérénité, nature et services de proximité.
Un environnement serein et verdoyant
Avec 53 % de milieux naturels et presque 30 % de forêts, l’environnement du Grand Chalon est particulièrement favorable à ceux qui cherchent les avantages urbains tout en bénéficiant d’un air pur et d’un accès aisé aux espaces naturels. Les mobilités douces contribuent à cette qualité de l’environnement : avec ses 258 km de pistes cyclables, l’agglomération invite à privilégier le vélo pour se déplacer. La ville de Chalon-sur-Saône est elle-même dotée de deux grands parcs : un jardin géobotanique d’un hectare et un autre de plus de sept hectares, aménagé autour du thème de la biodiversité.
Si vous vous installez dans cette agglomération, vos weekends seront ponctués de balades : randonnées à pied, à cheval, ou en VTT vous y attendent pour découvrir les paysages de la Bourgogne du sud. Entre forêts et vignobles, vous pourrez admirer les coteaux, les prairies humides et les douces vallées de cette contrée bucolique, pour faire le plein de sérénité et d’oxygène. Des chemins balisés de quelques kilomètres ou des chemins de grande randonnée sur plusieurs jours : chacun choisira au gré de sa forme et de ses envies. Avec l’application « Grand Chalon Tourisme », vous pourrez même être guidé le long des circuits vélo, boucles et itinéraires disponibles dans l’agglomération !
Deux sites classés Natura 2000 vous permettront de découvrir des espaces naturels protégés où observer une faune et une flore préservées. L’ensemble baptisé « Pelouses calcicoles de la Côte Chalonnaise » s’étend sur 912 ha et recouvre plusieurs communes. Un berger et son troupeau de moutons y sont installés depuis 2018, ainsi que diverses animations. Le second site, dénommé « Prairies alluviales et milieux associés de Saône-et-Loire » ravira les amoureux d’oiseaux migrateurs, nombreux à faire halte dans ces paysages apaisants.
©Le Grand Chalon
Chalon-sur-Saône, une ville d’Art et d’Histoire
Labellisée ville d’Art et d’Histoire, la ville de Chalon-sur-Saône s’avère très plaisante à visiter et propice aux flâneries grâce à ses belles places, ses demeures à l’architecture médiévale, ses hôtels particuliers, ses ruelles pavées et ses petites boutiques. C’est la plus grande ville du département et la 4e plus grande ville de la région avec ses presque 50 000 habitants. Parmi les incontournables, la cathédrale Saint Vincent occupe une place de choix. Le cloître des Chanoines, particulièrement, est de toute beauté, et le seul conservé en Bourgogne. La façade néo-gothique de cette cathédrale millénaire ne laisse pas non plus indifférent. L’édifice présente des parties d’architecture romanes (les plus anciennes) et gothiques. L’ancien palais épiscopal, bâti sur des vestiges gallo-romains et médiévaux, a été rénové et abrite désormais une trentaine de logements.
Au-delà de ces majestueux bâtiments, vous pourrez aussi profiter d’un circuit pédestre d’une heure et demie environ. « Le chemin de l’Orbandale », permet ainsi de découvrir une trentaine de points d’intérêt de la ville, parmi lesquels la chapelle des Carmes, la villa Denon, ou encore la tour du beffroi. L’Espace Patrimoine, quant à lui, vous dévoilera l’évolution urbaine de la cité depuis l’antique Cabilonnum romaine.
Du côté des arts, l’Espace des Arts, labellisé Scène nationale, entièrement rénové entre 2016 et 2018, accueille environ 70 représentations de spectacle vivant chaque année, ainsi que des expositions et des projections cinématographiques. La salle Marcel Sembat (1340 places) offre aussi de nombreux spectacles et concerts. Trois musées, dont celui de l’inventeur de la photographie, Nicéphore Niépce, proposent des parcours pédagogiques qui intéresseront petits et grands.
L’Espace des Arts
©Le Grand Chalon – Jean-Luc Petit
Vivre à à Chalon-sur-Saône entre vignobles et châteaux
La culture, c’est aussi la gastronomie bien sûr, et les vignobles célèbres de cette région. Situé entre Beaune et Mâcon, le Grand Chalon permet de rayonner sur les fameuses routes des vins et de s’offrir des dégustations dans les domaines viticoles, à la découverte des appellations renommées comme Mercurey, Rully, Givry, Montagny, Bouzeron ou encore Maranges et dont plusieurs sont classés au patrimoine de l’Unesco ! Que vous préfériez le Pinot noir, le Chardonnay ou l’Aligoté, vous trouverez forcément votre bonheur lors de weekends d’œnotourisme. C’est en outre une activité qui devrait séduire vos amis en visite depuis Paris ou d’autres régions, et désireux de goûter eux aussi à l’art de vie Chalonnais. Pour vous aider à préparer le meilleur itinéraire, vous pouvez vous référer au label « Vignobles et découvertes », attribué à la Côte chalonnaise depuis 2013, et qui vous assure de la qualité des établissements (hébergement, restauration, visite de cave et dégustation, musée, événement).
Des événements liés à l’univers du vin et de la gastronomie régionale ponctuent par ailleurs l’année, comme le Marathon des vins de la côte chalonnaise (fin mars), la Paulée de la côte chalonnaise (pour fêter la fin des vendanges) ou le festival les Musicaves (juin).
Lors de vos escapades, vous pourrez également visiter de magnifiques châteaux. Celui de Germolles, par exemple, vous donnera un aperçu de la vie dans une cour princière au XIVe siècle. Celui de Rully, au milieu des vignes, vous accueille pour une visite unique et authentique : c’est le propriétaire qui vous fera découvrir cette bâtisse vieille de 800 ans !
Participant au Marathon des vins
©Le Grand Chalon – Jean-Luc Petit
Le Grand Chalon, agglomération sportive et festive
La nature comme terrain de jeu sportif
Il y en a vraiment pour tous les goûts quand on veut faire du sport à Chalon-sur-Saône. Pour preuve, la ville a été distinguée en 2016 en tant que « Ville européenne du sport » ! Outre les équipements classiques (stades, piscines, dojo, courts de tennis…), on peut en effet y pratiquer des activités moins courantes comme l’aviron (sur la Saône), l’escalade (à Rémigny) ou le golf (50 hectares). Une énergie qui se retrouve dans le nombre de clubs sportifs que compte l’agglomération, puisque ce ne sont pas moins de 250 clubs dont 110 à Chalon-sur-Saône, qui constituent le riche tissu associatif local. La vitalité et la qualité des clubs sportifs du territoire se manifestent aussi par les distinctions reçues : champion de France en basket, champion olympique en aviron ou encore de nombreuses distinctions pour les nageurs du Cercle nautique Chalonnais.
Si vous souhaitez vous aussi participer à cet élan sportif, les lacs et rivières vous permettent de pratiquer des activités nautiques telles que la voile ou le canoë-kayak. Les amoureux d’équitation trouveront quant à eux, plusieurs centres équestres à où s’adonner à leur activité préférée.
L’Espace nautique du Grand Chalon à Chalon-sur-Saône
©Le Grand Chalon – Jean-Luc Petit
De multiples occasions de faire la fête
Les Chalonnais et Chalonnaises sont des bons vivants et saisissent toutes les occasions de festoyer et de s’amuser et c’est pourquoi les événements festifs sont ici nombreux. Parmi les rendez-vous incontournables de l’été citons par exemple « Chalon dans la rue », un festival des arts de rue qui s’invite dans tout l’espace public. En hiver, le carnaval est un autre moment phare de la vie de l’agglomération : les « gôniots », personnages de création chalonnaise, rois du déguisement burlesque, défilent devant des milliers de spectateurs.
Les Mongolfiades enfin, un événement associant compétitions sportives et solidarité, sont un autre des temps forts de l’année, tout comme « Chalon en mode guinguette » en juillet : concerts, animations, activités ludiques et sportives envahissent alors Port Villiers et les Granges Forestier.
Festival Les Musicaves
©Le Grand Chalon
Environnement et climat
Si vous vous installez à Chalon-sur-Saône, vous serez à 71 km de Dijon, au nord, et à 60 km de Mâcon au sud. Pour rejoindre Lyon, il ne vous faudra qu’une heure trente (130 km) par l’autoroute. Vivre dans le Grand Chalon permet aussi de profiter des stations de ski, situées seulement à 2h30 de route par l’autoroute A6. Si vous avez besoin de retourner dans la capitale, il vous faudra un peu plus de trois heures par la route, mais seulement 1h30 en TGV.
Le climat du Grand Chalon est caractérisé par des étés qui peuvent être chauds et un très fort taux d’ensoleillement. Une bonne nouvelle si vous commenciez à trouver les nuances de gris parisiennes un peu monotones ! Comme souvent dans le paysage climatique français les automnes sont davantage pluvieux, mais les températures hivernales, autour de 6°C, restent assez douces.
Si ce petit tour d’horizon vous a donné envie de vous installer sur le territoire du Grand Chalon, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil à notre dossier travailler dans le Grand Chalon pour découvrir toutes les opportunités professionnelles qui se présenteront à vous. Vous pouvez également lire le témoignage d’Aurélie, ancienne Parisienne, devenue Chalonnaise d’doption. Et si vous avez besoin d’aide faire avancer votre projet d’installation, Constance est là pour vous aider ! Ses services gratuits vous permettront d’être informé et guidé pour une installation tout en douceur. Laissez-lui un message :
Photo principale : ©Le Grand Chalon – Jean-Luc Petit
Dossier réalisé en partenariat avec Le Grand Chalon et le département de la Saône-et-Loire
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